• Depuis que je t’ai rencontré

     

    Écoute, mon Dieu!

    Ils m'ont dit que tu n'existais pas

    et comme un sot. je l'ai cru.

    L'autre soir, du fond d'un trou d'obus, j'ai vu ton ciel...

    Du même coup, j'ai vu qu'ils m'avaient dit un mensonge.

    Si j'avais pris le temps de regarder

    les choses que tu as faites,

    j'aurais bien vu que ces gens

    refusaient d'appeler un chat un chat.

    Je me demande, Dieu, si tu consentirais

    A me serrer la main...

    Et pourtant, je sens que tu vas comprendre.

    C'est curieux qu'il m’ait fallu venir à cette place infernale

    avant de pouvoir contempler ton visage.

    Je t'aime terriblement, et ça, je veux que tu le saches.

    Il va y avoir un horrible combat.

    Qui sait ?

    Il se peut que j'arrive près de toi dès ce soir même.,,

    Nous n'avons pas été des camarades jusqu'à ce jour

    et je me demande, si tu m'attendras à la porte.

    Tiens ! voilà que je pleure..

    Moi, verser des larmes !

    Ah ! si je t'avais connu plus tôt...

    Allons, il me faut partir!

    C'est drôle, depuis que je t'ai rencontré,

    je n'ai plus peur de mourir.

     

    sam_0154

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  • De passage

     

    Un vieil homme sage,

    Très vénéré par ceux qui l'approchaient

    Et par ceux qui l'écoutaient, vivait très simplement

    Dans une maison des plus rudimentaires.

    Un certain jour, il reçut la visite

    D’un homme très riche de la ville voisine.

    Celui-ci fut très étonné de voir le sage logé

    Dans une pièce meublée seulement

    D’un tapis, d'une table basse et d'une paillasse.

    L’homme riche s'exclama :

    Mais où sont vos meubles !

    L’homme sage répondit :

    Mais où sont les vôtres ?

    Voyons, maître... je suis en visite...

    Je suis simplement de passage !

    Moi aussi, voyez-vous !

    Répondit le vieil homme en souriant.

    De passage


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  •  

    LE BEL ARGENTIN

     

    Un peu coquin,

    Mais très malin,

    Il vient d’un pays lointain,

    Notre bel argentin.

     

    Il a traversé l’océan

    Pour vivre son rêve d’enfant,

    Partager de doux moments

    Avec ses grands-parents,

    Oncles, tantes, cousins

    Si lointains.

     

    Quelques jours à Paris

    Pour parcourir les parvis ;

    Ballade en bateau mouche

    Pour découvrir les plus beaux édifices.

    Marcher dans les rues

    De la belle capitale.

     

    Quelques jours à la  Chacra,

    Pour jouer, se détendre

    Profiter du soleil, du jardin,

    De l’air vivifiant

    De notre chère campagne.

     

    Que de beaux souvenirs

    Des moments de plaisirs,

    Qu’il emporte avec lui.

    J’espère une belle aventure.

    nous laissant dans le cœur

    Le très doux souvenir,

    De sa présence parmi nous.

    Et des moments plein de joie.

     

    Adieu bel argentin

    Retourne dans ton pays lointain,

    Mais surtout ne nous oublie pas.

     

    Nicole

     

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  • Paulo Coelho

     

    Étudiant le droit dans sa ville natale, il abandonne ses études en 1970 pour voyager à travers le Mexique, le Pérou, la Bolivie et le Chili, ainsi qu'à travers l'Europe et l'Afrique du Nord. Deux ans plus tard, il revient au Brésil et commence à composer des paroles de chansons populaires, travaillant avec des musiciens tels que Raul Seixas. Il est brièvement emprisonné en 1974 sous le prétexte d'avoir commis des gestes subversifs contre la dictature brésilienne.

    Il est également journaliste spécialisé dans la musique brésilienne; il travaille chez Polygram et CBS jusqu'en 1980.

    Il commence à écrire après avoir vécu le pèlerinage de Saint Jacques de Compostelle. C'est cette aventure qui lui donne l'inspiration pour faire naître son premier livre "Le Pèlerin de Compostelle" en 1987 (qui a inspiré un jeu informatique développé par Arxel Tribe et dont le design a été réalisé par Moebius, Pilgrim) mais qui ne sera exporté que 10 ans plus tard.

    En 1988, il publie le roman qui le rend célèbre L'Alchimiste ( Jean Pierre Santiago). Il est basé sur une nouvelle de Jorge Luis Borges, Le conte des deux rêveurs. Ce livre s'est vendu à plus de 11 millions d'exemplaires et a été traduit en 41 langues. C'est aussi un film en cours de production de Laurence Fishburne, un amateur des livres de Coelho.

    Il est également l'auteur de Sur le bord de la rivière Piedra je me suis assise et j'ai pleuré, traduit en 23 langues, et de "Maktub" en 1994, de "Le Démon et Mademoiselle Prym" en 2000, "Onze Minutes" en 2003, "Le Manuel du Guerrier de la Lumière", "La Cinquième Montagne", "Le Zahir", "Comme le Fleuve qui Coule" et de "La Sorcière de Porto Bello".

    Il a vendu plus de 75 millions de livres à travers le monde et ses ouvrages ont été traduits en 62 langues. Il a remporté de nombreux prix littéraires dans divers pays, y compris une mention du prestigieux Prix littéraire de Dublin pour Veronika décide de mourir.

     

    Il habite à Rio de Janeiro ou à Saint Martin dans les Hautes Pyrénées en France, en dehors des périodes où il voyage pour promouvoir son livre. Il consacre une grande partie de ses revenus à son association qui s'occupe de jeunes et de personnes âgées délaissées.

     

    Coelho s'est réconcilié avec la confession catholique tout en rencontrant sa femme Christina, artiste peintre.

     

    Le style

    Les livres de Coelho sont des romans à tendance philosophique abordant la spiritualité. Une spiritualité syncrétique, qui méconnaît les orthodoxies, empruntant à des traditions très diverses, et parfois contradictoires : religions, courants philosophiques, mysticisme, spiritisme, méditation, surnaturel, ésotérisme, etc. Les récits de Coelho abordent chacun à leur manière les questions vastes du chemin vers le bonheur et du sens de la vie humaine. Le style fluide et direct, aisé à traduire, et la trame simple des récits ont permis à Coelho de toucher un très vaste lectorat, dans toutes les cultures.

     

    Cette écriture simpliste lui vaut toutefois d'être considéré par une grande partie de la critique comme un écrivain mineur aux moyens faciles, dans la lignée du roman populaire, voire des manuels de « développement personnel », proposant une spiritualité insaisissable, sans fondement solide. Au Brésil, bien qu'il soit l'écrivain le plus connu mondialement, et membre de l'Académie des lettres depuis 2002, il est critiqué entre autres pour son manque d'originalité, l'immense publicité qui accompagne la sortie de chacune de ses livres, et ses fautes de grammaire.. Habitué à ces reproches, Coelho rétorque régulièrement que le fait que ses livres soient lus par un si large public lui suffit.

     

    « Je pense que les écrivains écrivent, les critiques critiquent et les lecteurs lisent. En ce qui concerne la simplicité de mes livres, je donne entièrement raison à mes critiques. Être simple, c'est ce qu'il y a de plus difficile. »

     

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  • La jarre abîmée


    Un porteur d'eau indien avait deux grandes jarres, suspendues aux 2 extrémités d'une pièce de bois qui épousait la forme de ses épaules. L'une des jarres avait un éclat, et, alors que l'autre jarre conservait parfaitement toute son eau de source jusqu'à la maison du maître, l'autre jarre perdait presque la moitié de sa précieuse cargaison en cours de route.

    Cela dura 2 ans, pendant lesquels, chaque jour, le porteur d'eau ne

    livrait qu'une jarre et demi d'eau à chacun de ses voyages.

    Bien sûr, la jarre parfaite était fière d'elle, puisqu'elle parvenait à remplir sa fonction du début à la fin sans faille. Mais la jarre abîmée avait honte de son imperfection et se sentait déprimée parce qu'elle ne parvenait à accomplir que la moitié de ce dont elle était censée être capable.

    Au bout de 2 ans de ce qu'elle considérait comme un échec permanent, la jarre endommagée s'adressa au porteur d'eau, au moment où celui-ci la remplissait à la source. "Je me sens coupable, et je te prie de m'excuser." "Pourquoi ?" demanda le porteur d'eau. "De quoi as-tu honte ?" "Je n'ai réussi qu'à porter la moitié de ma cargaison d'eau à notre maître, pendant ces 2 ans, à cause de cet éclat qui fait fuir l'eau. Par ma faute, tu fais tous ces efforts, et, à la fin, tu ne livres à notre maître que la moitié de l'eau. Tu n'obtiens pas la reconnaissance complète de tes efforts", lui dit la jarre abîmée.

    Le porteur d'eau fut touché par cette confession, et, plein de compassion, répondit: "Pendant que nous retournons à la maison du maître, je veux que tu regardes les fleurs magnifiques qu'il y a au bord du chemin". Au fur et à mesure de leur montée sur le chemin, au long de la colline, la vieille jarre vit de magnifiques fleurs baignées de soleil sur les bords du chemin, et cela lui mit du baume au coeur. Mais à la fin du parcours, elle se sentait toujours aussi mal parce qu'elle avait encore perdu la moitié de son eau.

     

    Le porteur d'eau dit à la jarre "T'es-tu rendu compte qu'il n'y avait de belles fleurs que de TON côté, et presque aucune du côté de la jarre parfaite? C'est parce que j'ai toujours su que tu perdais de l'eau, et j'en ai tiré parti. J'ai planté des semences de fleurs de ton coté du chemin, et, chaque jour, tu les as arrosées tout au long du chemin. Pendant 2 ans, j'ai pu grâce à toi cueillir de magnifiques fleurs qui ont décoré la table du maître. Sans toi, jamais je n'aurais pu trouver des fleurs aussi fraîches et gracieuses.

     

    "Morale de l'histoire: Nous avons tous des éclats, des blessures, des défauts. Nous sommes tous des jarres abîmées. Certains d'entre nous sont diminués par la vieillesse, d'autres ne brillent pas par leur intelligence, d'autres trop grands, trop gros ou trop maigres, certains sont chauves, d'autres sont diminués physiquement, mais ce sont les éclats, les défauts en nous qui rendent nos vies intéressantes et exaltantes. Il vaut mieux prendre les autres tels qu'ils sont, et voir ce qu'il y a de bien et de bon en eux. Il y a beaucoup de positif partout."

     

    DSCN1614

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