• Un Noël de rêve »

     

    EXTRAIT DU LIVRE  «  Un Noël de rêve »

    DE GLENN BECK 

     

     Avant de partager avec vous quelques extraits, je voudrais vous parler un peu de l’histoire.

     

    A 12 ans, le jeune Eddie, rêve que d’une chose : un vélo pour Noël. Il sait bien que la vie est dure depuis la mort de son père, mais il veut croire que sa mère fera tout pour mettre le vélo rouge de ses rêves au pied du sapin. Le matin de Noël, la déception est immense ; il n’y a qu’un seul paquet, qui contient un pull tricoté main par sa maman. Déçu et frustré, en colère, Eddie devra parcourir un long chemin en butte avec lui-même et sa famille, avant de comprendre les sens profond de ce simple cadeau.

    Grâce à l’aide d’un mystérieux voisin, Russel, et à l’amour de ses grands parents, Eddie finira pas découvrir la vraie richesse de Noël.

     

     « C’est bizarre comme une vie peut basculer en rien de temps. Quelques années auparavant, l’argent avait été le cadet de mes soucis. Aujourd’hui, il occupait toutes mes pensées. Quelques années auparavant j’avais encore un père. Aujourd’hui je n’en n’avais plus. Quelques années auparavant, j’adorais chanter des chants de Noël avec ma mère à chaque réveillon. Aujourd’hui c’est un supplice. »

     

    « La vie est ce que tu en fais. Tu auras toujours de l’amusement et des rires sous les yeux si tu te donnes le peine de les ouvrir et bien regarder. »

     

    « La plupart du temps, on est tellement focalisés sur ce qu’on croit vouloir qu’on ne voit pas à quel point on est déjà heureux. C’est quand on oublie ses problèmes et qu’on aide les autres à oublier les leurs qu’on se rend compte de ce que l’on a vraiment. »

     

    « Je sais que tout est difficile depuis la mort de ton papa. Mais c’est valable pour moi aussi. Tu vas devoir comprendre que rien n’arrive par hasard. C’est à toi d’en trouver les raisons, d’en tirer les leçons, et de les laisser te guider là où tu es censé aller. »

     

    « Soit tu passes ton temps à te plaindre des difficultés de la vie, soit tu te rends compte que c’est toi seul le responsable. Tu as le choix : est-ce que je vais être heureux ou malheureux ? Et rien ni un pull-over ni certainement un vélo, ça c’est sûr ne changera quoi que ce soit à l’affaire. »

     

    (La maman d’Eddie meurt le lendemain de Noël dans un accident de voiture. Eddie se retrouve seul, et est élevé par ses grands parents, sa révolte contre la vie est assez forte et il en veut au monde entier.)

     

    « Quand vas-tu arrêter de pleurer sur ton sort ? Ce n’est pas le monde qui est contre toi, Eddie, c’est toi qui es devenu ton pire ennemie. Tu dois te rendre compte que personne n’est supposé porter un fardeau tout seul. On est tous embringués dans cette histoire ensemble. Une fois que tu auras compris que tu peux demander de l’aide, ta vie changera du tout au tout. »

     

    « Je ne sais plus ce que tu es. Tu n’es pas encore le jeune homme que tu es supposé être, et je ne sais pas ce que tu essaies de devenir. Je sais que c’est dur, mais à travers tout ça tu vas pourtant devoir trouver ta voie. La douleur passera et, avec le temps, toi et moi nous pourrons apprendre à de nouveau rire ensemble. » (Grand-père de Eddie)

     

    (En parlant de Dieu)

     

    « On est tous confrontés à des défis et à des épreuves, certaines plus lourdes que d’autres. Et elles sont supposées nous rendre plus forts et nous préparer pour la suite. Pas juste en vue du notre propre bien-être, mais en vue de celui de tous ceux que nous serons amener à croiser. Je ne sais pas ce qu’Il a prévu pour nous, mais ce que je sais, c’est que nous sommes supposés passer au-dessus, Eddie. Il ne nous laissera jamais en rade quelque part sans l’aide, la force et savoir nécessaire »

     

    « Tu sais que les gens sont supposés être heureux, Eddie, mais parfois, c’est dur d’y arriver si tu es devenu quelqu’un que tu n’es pas. »

     

    « Parfois nos forces sont  aussi nos faiblesses. Parfois pour être fort, il faut d’abord être faible. Il faut partager ses fardeaux ; il faut se reposer sur les autres tout en affrontant ses problèmes et soi-même. C’est difficile à faire, mais la famille est là pour offrir un abri face aux tempêtes qui soufflent dans la vie de tout un chacun. »

     

    « Eddie, on ne peut pas contrôler ce qui nous arrive, mais on peut contrôler notre façon d’y  réagir. Nous sommes tous supposé être heureux. Même toi Eddie. Aussi difficile que ce soit pour toi de le croire parfois, tu es supposé être heureux. Si tu ne l’es pas, ce n’est pas la faute de Dieu, ni la mienne ni celle de quiconque. C’est la tienne. »

     

    « Si j’avais cru que quelque chose d’aussi simple qu’un vélo pouvait te rendre heureux, mon bonhomme je t’en aurais offert un il y a bien longtemps de ça. Mais un vélo ne peut y parvenir. Aucun bien matériel ne le peut. Tu dois retourner vers ce qui t’offrira un plaisir durable et ça, ça ne s’achète pas en magasin. »

     

    « Tout le monde a besoin d’un endroit pour se poser pour réfléchir quelque temps. Le silence est important : c’est le seul moment où on peut entendre le chuchotement de la vérité. »

     

    « Le nombre de gens qui se contentent de rester à la surface sans jamais s’interroger sur le sens plus profond des choses. C’est peut être plus facile comme ça, évidement, parce que, lorsqu’on frôle la surface, on fait porter ses problèmes à la première personne que l’on croise, et ce n’est jamais soi. »

     

    « Peut être que c’est pour ça que les gens sont mal à l’aise face au silence. Ce dernier vous pousse à réfléchir, et réfléchir vous fait prendre conscience que les problèmes ne sont pas toujours causés par une tierce personne. »

     

    « Tu sais, Eddie, parfois on s’emmêle tellement les pieds dans la vie qu’on passe à côté de ce qui devrait sauter aux yeux. On se retrouve si coincés dans nos problèmes qu’on n’arrive pas à voir ce qui est juste sous notre nez. »

     

    «  Tu ne vis pas dans le présent Eddie, tu vis dans le passé. La vie est ici pour qu’on la moule et qu’on lui donne la forme qu’on souhaite, mais toi tu as fais exactement le contraire ; tu as laissé la vie te mouler et te donner forme. Tu ne sais pas qui tu es vraiment parce que, pour l’instant, tu n’es personne. A l’intérieur, tu es vide. »

     

    «  Tu as passé beaucoup trop de temps à te transformer en ce que tu n’es pas : une victime. Personne ne peut faire de toi une victime ; toi seul peux faire ça … et tu l’as fait. Alors qu’il y a un autre choix possible, celui d’être un survivant. »

     

    « Tout à coup, j’ai compris ! J’ai pris conscience que, petit à petit, une erreur avait mené à l’autre et je, m’étais mis sur une route dont la destination inéluctable. Le mien avait commencé à Noël, quand j’avais découvert le pull-over. Oui je sais comment je suis arrivé là. »

     

    Voilà, j’arrête ici les extraits, pour ne pas dévoiler la fin, pour laisser à ceux qui le veulent découvrir ce très beau livre jusqu’au bout.

     


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