• Préceptes de vie des philosophes grecs 4

    Préceptes de vie des philosophes grecs » 

     

     

    « Je compare la vie aux cordes d’un instrument de musique qu’il faut tendre et relâcher pour qu’elles rendent un son plus agréable. » (Démophile) 

     

    « Le plus malheureux des hommes est celui qui ne sait pas supporter le malheur. » (Bias de Prière) 

     

    «Tu connaîtras que les hommes sont eux-mêmes les artisans de leurs malheurs. Infortunés ! Ils ne savent pas voir les biens qui sont sous leurs  

    yeux ; leurs oreilles se ferment à la vérité qui leur parle. Combien peu connaissent les vrais remèdes de leurs maux ! C'est donc ainsi que la destinée blesse l'entendement des humains ! Semblables à des cylindres fragiles, ils roulent ça et là, se heurtant sans cesse, et se brisant les uns contre les autres. » (Pythagore, Les Vers d'or) 

     

    « Ne commence rien dont tu puisses te repentir dans la suite. Garde-toi d’entreprendre ce que tu ne sais pas faire, et commence par t’instruire de ce que tu dois savoir. C’est ainsi que tu mèneras une vie délicieuse. » (Pythagore, les Vers d’or) 

     

    « Le corps est dans sa maturité entre trente et trente cinq ans, l’âme vers quarante-neuf ans. » (Aristote, Rhétorique) 

     

    « Tu supportes des injustices ; console-toi : le vrai malheur est d’en faire. » (Démocrite) 

     

    « L’action est plus convaincante que la parole. » (Socrate) 

     

    « La plus haute et la plus belle de toutes les sagesses est celle qui établit l’ordre et les lois dans les cités et les sociétés humaines : elle se nomme prudence et justice. » (Platon, Le Banquet) 

    « La prudence est une véritable habitude de contemplation, dirigé par la raison, dans les biens propres à la nature humaine. » (Aristote) 

     

    « Ceux qui sont dans la force de l'âge auront, évidemment, un caractère moral tenant le milieu entre les jeunes gens et les vieillards et retranchant ce qui est en excès chez les uns et les autres. Ils ne sont ni extrêmement audacieux, car l'audace portée à l'excès est témérité, ni trop timorés, mais dans une bonne disposition l'esprit par rapport à ces deux sentiments. » 

    (Aristote, Rhétorique) 

     

    « Désirer l’impossible, être insensible à la peine des autres, voilà deux grandes maladies de l’âme. » (Bias) 

     

    « C’est au terme de la carrière qu’on reçoit le prix de la course ; c’est vers la  fin qu’on cueille la palme de la sagesse. » (Démophile) 

     

     

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