• Le Noël de la rue

     

    Petit bonhomme où t'en vas-tu

    Courant ainsi sur tes pieds nus

    Je cours après le Paradis

    Car c'est Noël à  ce qu'on dit...

     

    Le Noël de la rue

    C'est la neige et le vent

    Et le vent de la rue

    Fait pleurer les enfants

    La lumière et la joie

    Sont derrière les vitrines

    Ni pour toi, ni pour moi

    C'est pour notre voisine

    Mon petit, amuse-toi bien

    En regardant, en regardant

    Mais surtout, ne touche à  rien

    En regardant de loin...

    Le Noël de la rue

    C'est le froid de l'hiver

    Dans les yeux grands ouverts

    Des enfants de la rue

     

     

    Collant aux vitres leurs museaux

    Tous les petits font le gros dos

    Ils sont blottis comme des Jésus

    Que Sainte Marie aurait perdus...

     

    Le Noël de la rue

    C'est la neige et le vent

    Et le vent de la rue

    Fait pleurer les enfants

    Ils s'en vont reniflant,

    Ils s'en vont les mains vides

    Nez en l'air et cherchant

    Une étoile splendide

    Mon petit, si tu la vois

    Tout en marchant bien droit

    Le Noël de la rue

    C'est au ciel de leur vie

    Une étoile endormie

    Qui n'est pas descendue...

     

    Edith Piaf


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  • Au royaume du bonhomme Hiver

     

    Écoutez les clochettes, du joyeux temps des fêtes

    Annonçant la joie de chaque cœur qui bat

    Au royaume du bonhomme hiver

     

    Sous la neige qui tombe, le traîneau vagabonde

    Semant tout autour nos chansons d'amours

    Au royaume du bonhomme hiver

     

    Le voilà  qui sourit sur la place

    Son chapeau, sa canne et son foulard

    Il semble nous dire d'un ton bonasse

    Ne voyez-vous donc pas qu'il est tard?

     

    Il dit vrai tout de même, près du feu, je t'emmène

    Allons,  nous chauffer dans l'intimité

    Au royaume du bonhomme hiver

     

    Roch Voisine


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  •  

    Le Noël des petits oiseaux

     

    Les verts sapins de la vallée

    Ce soir sont habillés de blanc

    Car de Noël c'est la veillée

    Et minuit s'avance à pas lents

    Plus d'un petit oiseau frissonne

    Car il a neigé sur les toits.

    Mais chut ! voyez l'heure qui sonne,

    Entendez-vous ces douces voix

     

    Il est minuit et Jésus vient de naître

    Pour protéger les nids et les berceaux

    Le ciel est bleu, le printemps va renaître

    Noël, Noël pour les petits oiseaux

    Noël, Noël pour les petits oiseaux

     

    Merles pinsons, bergeronnettes

    Se réveillant tous à la fois

    Comme au bon temps des pâquerettes

    Soudain font retentir les bois

    Voyant que la neige étincelle

    Et que l'étoile brille aux cieux

    Ces chers mignons battant de l'aile

    Redisent dans leurs chants joyeux

     

     

    Les roitelets les rouges gorges

    Quittant les toits et les buissons

    Gazouillant comme au temps de mages

    Et l'air était plein de chansons

    Puis croyant au réveil du monde

    Et préparant déjà leurs nids

    Ils cherchaient de la laine blonde

    Pour abriter tous leurs petits

     

    Mais tout à coup la nuit s'achève

    Voici l'aurore au front vermeil

    Et ne sachant si c'est un rêve

    Chacun se dit "Quel doux soleil"

    Car Noël sur les plaines blanches

    A fait luire un beau rayon d'or

    Pis sur les toits et sous les branches

    On entend gazouiller encore

     

    L'ombre s'enfuit, le jour vient de paraître

    Pour éclairer les nids et les berceaux

    Le ciel est bleu le printemps va renaître

    Noël, Noël pour les petits oiseaux

    Noël, Noël pour les petits oiseaux

     

    Camille Soubise

     

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  • Viens réchauffer

     

    Viens réchauffer tes mains mon frère

    On dit que nous avons un dieu

    Que ce n'est pas un militaire...

    Ni l'empereur, ni son neveu

    Que ce n'est pas de ces notables

    Ni de ces bourgeois triomphants

    On dit qu'il est né à l'étable

    On dit que Dieu n'est qu'un enfant.

     

    Viens réchauffer tes mains trop maigres

    On dit que tu as la peau noire

    On dit que tu es un sale nègre

    Qu'il vaut mieux changer de trottoir

    On dit que ma petite "caille"

    L'enfant est né à minuit

    Qu'il faisait si noir sur la paille

    Sa peau était couleur de nuit.

     

    Viens réchauffer tes deux mains jaunes

    Tes poissons maigres de coolies

    On dit que tu mendies l'aumône

    Le sang d'une poignée de riz

    Qu'on a bombardé vos paroles

    Brûlé la fleur, brûlé le champ

    On a dit aussi qu'un roi Hérode

    A voulu supprimer l'Enfant.

     

    Viens réchauffer tes mains, mon frère

    On dit qu'il nous est né un Dieu

    Qu'il est né en terre étrangère

    Et moi... j'ai oublié le lieu

    Toi qui habites le silence

    Tes poings serrant un bout de pain

    Je voudrais voir si sa naissance

    Tu ne la tiens pas dans tes mains.

     

    Jean Debruynne

    http://www.granby.net/~santschi/noel/noelhistoires.htm


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  • Il paraît ……

     

    Il paraît que Noël n'est plus Noël

    Que le message s'est perdu

    Dans l'emballage des cadeaux

    Que l'amour s'est évanoui

    Face au commerce du matériel

     

    Pourtant dans les yeux des enfants

    Petits et grands

    Se retrouve cette lueur

    Reflet d'émerveillement

    Devant les guirlandes

    Les ballets de lumière

    Face aux présents

    Aux montagnes de dons

    Dans le cirque blanc

    Le désert de cristal

     

    Alors jaillit cette conviction

    Noël ne meurt pas

    Noël ne disparaît pas

    Tout au plus il se cache

    Entre un ruban d'argent

    Et un flocon qui résiste au temps

     

    Auteur inconnu

     

    (Trouvé sur le blog de Gérard, http://visions.over-blog.com)

     


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  • Noël

    Le ciel est noir, la terre est blanche,

    Cloches, carillonnez gaîment !

    Jésus est né, la Vierge penche

    Sur lui son visage charmant.

     

    Pas de courtines festonnées

    Pour préserver l’enfant du froid.

    Rien que des toiles d’araignées

    Qui pendent des poutres du toit.

     

    Il tremble sur la paille fraiche

    Ce cher petit enfant Jésus,

    Et pour l’échauffer dans sa crèche

    L’âne et le bœuf soufflent dessus.

     

    La neige au chaume coud ses franges,

    Mais sur le toit s’ouvre le ciel

    Et tout en blanc, le chœur des anges

    Chante aux bergers : « Noël ! Noël !

    Théophile Gautier

     

    CRECHE REDUITE

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  • NOEL A LA MARTINIQUE

     

    Noël, arrive, sur mon île.

    Comme ici, tout le monde le prépare,

    Mais là-bas, il n’y a pas de neige,

    Il ne fait pas froid,

    Les guirlandes sont dans les Filaos,

    Le Père Noël n’a pas de traineau,

    Il arrive en bateau.

     

    On tue le cochon ;  le boudin, les accras,

    Le ti-punch, font partis du repas

    Qui réunit, autour de chansons,

    Les familles qui à l’unissons

    Chantent Noël, dans toutes les maisons.

     

    A minuit, les familles se rendent à la messe

    Pour accueillir ensemble, en chantant,

    Le petit enfant dans la crèche.

    Les enfants sont tous beaux,

    Un jour comme celui-ci,  où là-haut,

    Dans un ciel étoilé, sous les cocotiers

    On entend les anges chanter :

    Un sauveur nous est né.

     

    Le matin, on trouve au pied du Filaos

    Tout un tas de cadeaux,

    Les rubans tombent, les papiers volent

    Et les cris de joies des enfants,

    Résonnent partout sur l’île

     

    Qu’ils sont beaux les Noël sur mon île !

    Ils resteront à jamais gravés, dans mon cœur.

    Ces chants de Noël, je les connais par cœur,

    Ils ont bercé mon âme d’enfant,

    Et résonnent encore aujourd’hui,

    Au plus profond de moi.

     

    Nicole (décembre 08)

    Poème qui se trouve,dans poèmes persos

     

    022

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  •  

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    Noel

     

    Dans les rues, les vitrines, toutes habillées de guirlandes,

    attirent les regards, des petits et des grands

    Les sapins tout endimanchés de boules multicolores,

    habillent les trottoirs et les entrées des boutiques,

    où l’on expose jouets et chocolats

    pour le plaisir des petits et des grands.

    Assis sur le trottoir, il est là, au milieu des sapins,

    il regarde, il entend, qu’attend t-il ?

    Les gens passent, indifférents, les lumières scintillent

    Invisible, il est là et c’est tout.

     

    Soudain, un passant l’aperçoit, lui sourit, lui parle

    Et là, il se sent exister, il voit un peu d’espoir,

    doucement, son cœur se réchauffe.

    Ce  regard brille de mille feux,

    et combien cette lumière brillante

    ternit  vitrines et guirlandes !!!

    Noël, serait-ce le regard de cet autre ?

    Noël, serait-ce une main tendue?

     

    Noël, pour beaucoup c’est la fête,

    C’est les cadeaux, les chocolats, etc...

    Noël ne serait que cela ?

    Alors, Noël ne serait plus Noël

    Si l’on n’ouvre  pas son cœur

    Noël c’est partager le meilleur que l’on a en soi.

    Alors Noël, sera  une belle fête,

    Qu’elle soit belle pour vous,

    Qu’elle soit belle pour tous

    En donnant ce que l’on peut

    Et Noël, rimera avec joie !!!

     

    Nicole novembre 2007

     

    Poème se trouvant aussi dans  "Poèmes perso"

    196

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  • Noël à Jérusalem

     

    Noël à Jérusalem
    Près d'un mur que l'on croyait perdu
    Un homme à genoux est là, il pleure à côté de moi
    Et lève les yeux en remerciant le ciel

    Noël à Jérusalem
    Les pieds nus aux portes des mosquées
    Ils sont des milliers qui viennent pour y déposer leurs peines
    Le visage à terre jusqu'à la nuit tombée

    Ces mains qui prient au même instant ici
    N'ont-elles pas la même ferveur
    Les hommes auraient-ils oubliés aussi
    Que c'est Dieu qui fait battre leur coeur

    Noël à Jérusalem
    C'est aussi l'enfant de Bethléem
    Et le pèlerin guidé par l'étoile du berger
    Cherche la maison de sa nativité

    Noël à Jérusalem
    C'est le monde au pied de l'éternel
    Qui vient implorer son nom et lui demander pardon
    De s'être égaré loin des chemins du ciel

    Pourtant il suffirait de voir un jour
    S'élever dans une prière
    Le coeur de trois hommes éperdus d'amour
    Pour changer la face de la terre

    Noël à Jérusalem
    Près d'un mur que l'on a retrouvé
    Un homme à genoux m'a dit : Tout est changé dans ma vie
    Car Jérusalem est de nouveau sur terre

    La première ville bénie
    À qui le Seigneur a dit
    Je ferai ici mon plus merveilleux Noël
    À Jérusalem

    Paroles: Jacques Demarny. Musique: Enrico Macias

     

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  • Carillons de Noël

     

    Le vieux sonneur monte au clocher,

    Jusqu'aux meurtrières béantes

    Où les corneilles vont nicher,

    Et, chétif, il vient se percher

    Au milieu des poutres géantes.

     

     

     

    Dans les ténèbres où ne luit

    Qu'un falot pendant aux solives,

    II s'agite et mène grand bruit

    Pour mettre en danse cette nuit

    Les battants des cloches massives.

     

     

     

    Joyeuses, avec un son clair,

    Les voix des cloches, par le faîte

    Des lucarnes, s'en vont dans l'air

    Sur les ailes du vent d'hiver,

    Comme des messagers de fête.

     

     

     

    Noël ! Noël !... Sur les hameaux

    Où les gens rentrent à la brune,

    Sur les bois noirs et sur les eaux

    Où tout un peuple de roseaux

    Frissonne au lever de la lune,

     

     

     

    Noël !... Sur la ferme là-bas,

    Dont la vitre rouge étincelle,

    Sur la grand'route où, seul et las,

    Le voyageur double le pas,

    Partout court la bonne nouvelle...

     

     

     

    Oh ! ces carillons argentins

    Dans les campagnes assombries,

    Quels souvenirs doux et lointains,

    Quels beaux soirs et quels doux matins

    Ressuscitent leurs sonneries !

     

     

     

    Jadis ils me versaient au cœur

    Une allégresse chaude et tendre

    J'ai beau vieillir et passer fleur,

    Je retrouve joie et vigueur,

     

    Aujourd'hui, rien qu'à les entendre...

    Et cette musique de l'air

    Cette gaîté sonore et pleine,

    Ce chœur mélodieux et clair

    Qui s'en va dans la nuit d'hiver

    Ensoleiller toute la plaine,

     

     

    C'est l'œuvre de ce vieux sonneur

    Qui, dans son clocher solitaire,

     

    Fait tomber, ainsi qu'un vanneur,

    Cette semence de bonheur Sur tous les enfants de la terre.

     

    André Theurier 

     

    cloche

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