• Pensées revigorantes (13)

    « La qualité de ce que l'on accomplit dépend non seulement de notre volonté d'agir mais aussi de notre manière d'être. Il ne suffit pas d'agir, il faut s'investir ; il ne suffit pas de donner, il faut s'abandonner ; il ne suffit pas de gagner, encore faut-il ne pas se perdre... On n'a pas idée de l'incidence qu'a notre état d'esprit sur la fructification de nos actions ! Si nous sommes dans l'attention à l'autre ou à l'événement, dans le soin porté à ce que nous accomplissons, alors notre action aura des chances d'être extraordinairement féconde. Tandis que si nous accomplissons un devoir sous la contrainte, voire dans la contrariété, il est à craindre que rien n'en sorte de bon. Mettez de la saveur dans vos mots avant de parler, mettez de la lumière dans vos yeux avant de regarder, mettez de la joie dans votre don avant d'offrir, mettez de la détermination dans votre engagement avant d'agir, et vous verrez combien le succès aimera séjourner durablement chez vous ! »

     

    « Compte sur les autres est une belle preuve de confiance. Mais savoir décider par soi-même est, par excellence, l’épreuve de conscience. »

     

    « Nul ne sait le temps qui lui est alloué pour accomplir sa destinée. Ce qui est certain, c'est que celui qui attend des circonstances exceptionnelles pour donner le meilleur de lui-même risque bien de mourir avant d'avoir pu le réaliser ! Ce qu'il y a de beau en soi, il faut avoir la générosité de l'offrir, comme la fleur offre son parfum, comme le soleil donne sa lumière, comme le rossignol donne son chant. « Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle » dit le proverbe. Pourtant, l'héritage moral que l'on peut souhaiter laisser de notre passage sur terre, c'est moins la sagesse fruit de l'expérience, qu'une certaine qualité d'être née de l'émerveillement de vivre. »

     

    « Nous avons tous remarqué à quel point notre perception du temps (qui s'écoule pourtant à un rythme inébranlable) est fluctuante. Lorsque nous sommes dans l'attente de quelque chose d'imminent, chaque minute paraît peser une éternité. Lorsque nous vivons des instants festifs, le temps semble au contraire étonnamment fugace. Notre mémoire est comme un jardin que nous regardons à distance : les ronces entremêlées de l'angoisse et des suspenses interminables, les inquiétudes qui nous ont rongé, les anxiétés qui ont flétri notre bonne humeur, nous n'en percevons plus rien : nous ne voyons que la fine fleur des moments heureux. Et c'est pourquoi notre jardin est beau : une seule fleur de joie suffit à capter assez notre attention et notre émerveillement pour nous faire oublier cent mauvaises herbes de tristesse et de doute ! » (François Garagnon)


  • Commentaires

    1
    renal Profil de renal
    Mercredi 19 Mai 2010 à 08:30
    Pas de problème Sandrine, au contraire, si ces pensées ou autres peuvent faire du bien à certains, comme c'est le cas pour moi, alors faites les circuler. Merci de votre visite.
    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :