• Paroles d’Orient

     

    EXTRAIT DU LIVRE DE MARC SMEDT «  Paroles d’Orient » 

       

    La mort et la vie, l'existence et la non-existence, 

    Le succès et l'échec, l'aisance et la pauvreté, 

    La vertu et le vice, la sagesse et l'ignorance, 

    La louange et le blâme, la soif et la faim, 

    Le chaud et le froid, se suivent, 

    Se transforment sans cesse et forment le destin. 

    De même, jours et nuits se succèdent 

    Sans qu'on puisse savoir depuis quand. 

    Mais tous ces événements ne doivent perturber 

    Ni le corps ni l'esprit : 

    II suffit jour après jour de garder son calme,  

    De vivre en paix avec les autres, 

    De s'adapter aux circonstances et, ainsi, 

    De développer ses dons naturels. 

     

     

    (Tchouang-Tseu IIIe siècle av. J-.C.) 

     

    « Si on devient lucidement attentif, on dispose d’une extraordinaire énergie de l’attention, c’est la liberté. 

    (Krisnamurti) 

     

    « Savoir 

    Et se dire que l’on ne sait pas 

    Est bien. 

    Ne pas savoir 

    Et se dire que l’on sait 

    Conduit à la difficulté. 

    Etre conscient de la difficulté 

    Permet de l’éviter. 

    Le sage ne rencontre pas de difficultés 

    Car il vit dans la conscience des difficultés 

    Et donc n’en souffre pas. 

    (Lao-Tseu)  

     

    « J’ai trois trésors 

    Que je garde et chéris, 

    Le premier est amour 

    Le second, frugalité 

    Le troisième humilité. 

    Plein de compassion, on peut se révéler généreux 

    Humble, on peut arriver à se diriger. 

    Mais être courageux sans compassion 

    Généreux sans sobriété 

    Chef sans humilité 

    Mène à la mort. 

    Par la compassion 

    On peut triompher dans l’attaque 

    Et demeurer imbattable durant la défense. » 

    (Lao-Tseu) 

     

    « De celui qui dans la bataille a vaincu mille milliers d’hommes 

    Et de celui qui s’est vaincu lui-même, 

    C’est ce dernier qui est le plus grand vainqueur » 

    (Bouddha) 

     

    « Meilleur que mille mots privés de sens 

    Est un seul mot raisonnable 

    Qui peut amener le calme chez celui qui l’écoute » 

    (Bouddha) 

     

    « Faciles à voir les fautes d’autrui ; celles du soi sont difficiles à voir. En vérité les fautes des autres, nous les passons au van comme la balle du grain, mais celle du soi nous les couvrons comme le rusé joueur cache le coup qui le fera perdre. » 

    (Bouddha) 

     

    « L'amour qui vaut la peine d'être vécu, c'est l'amour que nous portons déjà en nous, au cœur même de notre être. Là, nous trouvons une source infinie de chaleur que nous pouvons utiliser pour transformer notre solitude et notre malheur. Au fur et à mesure que nous prenons contact avec cette énergie nourrissante, nous trouvons les ressources intérieures nécessaires pour être véritablement responsables de notre développement et de notre propre bien-être. 

    Nous apprenons à entretenir un corps et un esprit sains, et à prendre soin de nous-mêmes de la meilleure façon possible, dans toutes les situations. Lorsque notre aptitude à satisfaire nos propres besoins réels s'accroît, nous sommes véritablement en mesure d'aider aussi les autres. » 

    (Tarthang Tulkou) 

     

    « Quelle que soit l'origine du sentiment de solitude, elle n'est pas sans rapport avec le point de vue  qu'on a sur les choses. Qu'on ait une croyance religieuse ou non, la raison principale de ce sentiment, c'est qu'il y a trop peu d'amour dans notre esprit. Quand on a trop peu d'amour pour les autres, c'est notre façon de voir les choses qu'il faut incriminer. On pense que les autres ne nous aiment pas et c'est pour cela qu'on se sent seul. » 

    (Dalaï-lama) 

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