• Extraits du livre « L’enfant qui savait » (7)

    Extraits du livre « L’enfant qui savait »

    De François Garagnon.

     

    La paix, ce n’est pas seulement un effort, ou une manière de rassembler ce qui a été brisé et éparpillé pour retrouver la sculpture intacte du départ, histoire d’en faire une pièce de musée ! Tu dois aussi accepter toute la poussière du monde et toutes les imperfections de ton être. Ce qu’il faut, ce n’est pas gagné la guerre, c’est gagner la paix ! Imagine que la paix est un pays, un royaume promis que tu as déserté sur un coup de tête. Tu es en exil de toi-même tant que tu ne t’es pas réconcilié. Il faut reconstruire la paix : utiliser les mêmes pierres, pour en faire non plus un mur qui sépare, mais un pont qui relie.

     

    Les gens vivent comme si rien n’avait véritablement d’importance. Ils ont perdu de vue la précieuse valeur des choses, des gens et même la valeur de la vie. Qui, si tu y réfléchis, est autrement plus conséquence que la valeur de ce billet de banque ! Parce que le billet touche l’avoir, tandis que la vie touche l’être.

     

    Pour que la vie soit pleine, il faut chercher l’harmonie des notes, des gens et des évènements. Quelque chose qui va jouer ensemble dans le petit conservatoire de notre for intérieur, avec des instruments très différents mais qui doivent s’accorder à ne faire plus qu’un, pour produire en unique morceau avec d’infinies modulations et une amplitude exquise. A la fin ce n’est même plus de la musique, c’est une vibration émotive. Exactement comme la joie.

     

    Quand la joie joue en toi, c’est comme une petite musique intérieure qui se met en marche toute seule. Parfois même, tu est tout surpris, parce qu’il n’y a aucune raison d’être heureux, et pourtant tu l’es De manière incontrôlable subites, injustifiable Bref, tu ne  peux pas faire autrement que d’être en joie, sans même savoir pourquoi ! C’est ça qui est beau, c’est de la pure beauté enivrant comme un miel butiné de fleurs en fleurs dans les vastes prairies balayées par les ombres et les lumières Ca arrive subrepticement : un rayon de soleil tout doux qui caresse ton visage sans que tu t’y attendes, parce que c’était pas prévu, mais alors pas du tout ; il faisait froid au dehors et tu ne  t’attendais pas à ce qu’un tel sentiment de bien-être te parvienne juste à ce moment là

     

    Extraits du livre « L’enfant qui savait » (7)

    Photo Renal


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