• Extraits de livres lus, « Le petit livre de la vie réussie » D’Anselm Grün,Discsrétion

    Extraits du livre «  Le petit livre de la vie réussie »

    D’Anselm Grün

     

    « La discrétion est la faculté de laisser les choses telles qu’elles sont, de se garder d’évaluer et de juger. La compagnie de quelqu’un de discret est agréable. Règne autour de lui un climat de confiance. Je me sens libre d’être moi-même. Il ne va pas m’observer, me jauger, me juger. Je peux me livrer à lui si une question me tracasse ou si je ne me sens pas bien. Je n’aurais pas peur de parler de moi, car je sais qu’il gardera pour lui ce que je lui confie. L’indiscrétion nuit à la communauté. Au contraire la discrétion en est le fondement. »

    « Le respect crée un espace dans lequel les êtres et les choses peuvent être ce qu’ils sont réellement. La dignité de l’homme a besoin qu’on l’a respecte. Il n’y a pas de vie réussie sans le respect. »

     

    « Une personne aimable ne juge pas. Elle s’adresse à l’autre avec gentillesse, lui sourit, éveille en lui une vie nouvelle. L’amabilité nous ramène à notre propre joie, à la légèreté intérieure de notre âme. L’amabilité est contagieuse, elle rayonne, elle apporte à tous un sentiment de bien être. »

     

    « L’amitié c’est pouvoir raconter à un ami ce que l’on vit, les expériences que l’on fait, ce que l’on ressent, et le partager. Le vécu est plus dense, plus profond, plus vivant dès lors qu’il est partagé. Pouvoir raconter, savoir écouter fait grandir l’amitié. »

     

    « Les faiseurs de paix parlent avec les gens, les écoutent attentivement, essaient de déceler ce qu’ils désirent en profondeur, cherchent des voies permettant aux hommes de se parler et de s’entendre. »

     

    « L’hostilité naît toujours d’une projection. Quelqu’un ne pouvant accepter quelque chose en lui-même le projette sur moi et le combat chez moi ; si je m’en digne alors, cela veut dire que je réponds à son offre d’hostilité. Mais aimer l’ennemie ne signifie pas que je doive simplement me laisser faire. Aimer l’ennemi consiste à démasquer la projection, à percevoir le désordre intérieur de celui qui me traite avec autant d’inimité, son incapacité à vivre en paix avec lui-même. En aimant cet homme intérieurement déchiré, je romps le cercle vicieux de l’hostilité et crée un espace où la paix peut naître : en cet homme d’abord, qui ne peut s’accepter lui-même, puis entre nous deux. »

     

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