• Extraits de livres lus (La Cabane)

    Extraits du livre la Cabane

    De W. Paul Young

     

    Résumé : Missy, la cadette des filles de Mackenzie Allen Phillips, a été enlevée lors de vacances en famille. Certains éléments pouvant démontrer qu’elle a sans doute été victime d’un meurtre abject ont été trouvés dans une cabane abandonnée au fin fond d’une région sauvage de l’Oregon.

    Quatre ans plus tard, toujours en proie à son « grand chagrin », Mack trouve glissé sous sa porte un message énigmatique l’invitant à retourner à la Cabane, celle-là même où l’on avait retrouvé la veste pleine de sang de Missy. Au mépris du bon sens, Mack s’y rend. Ce qu’il va y trouver changera sa vie à jamais.

    Dans ce monde où règnent d’indicibles souffrances où donc est Dieu ? Les réponses qui seront données à Mack vous ébahiront et … de la douleur vous passerez à un fantastique message d’espoir.

     

    (Conversation avec Dieu, Jésus et l’Esprit Saint) représentés par trois personnes différentes.)

    Dieu est Papa, Jésus est Jésus ; et l’Esprit Saint est Sarayu

    « Papa dit : Il n’y a pas de solutions miracle à ta souffrance Mack. Crois-moi, si j’en avais une, je te la donnerais sur le champ. Je n’ai pas de baguette magique qui puisse faire que tout ira mieux. La vie, c’est fait d’un peu de temps et de beaucoup de relations. »

    « Sans amour et sans liens. L’amour et les relations ne sont possibles entre les êtres que parce qu’ils existent déjà en moi, en Dieu soi-même ! L’amour n’est pas contraignant ; l’amour est envol. Je suis amour. »

    « Jésus et Mack regardant les étoiles :

    -      Incroyable ! susurra Jésus aux côtés de Mack dans l’obscurité.

    Je ne me lasse jamais de ce spectacle.

    -      Mais c’est toi qui l’a crée ?

    -      Vois-tu, je l’ai créé en tant que Verbe et avant que le Verbe ne se fasse chair. Alors même si c’est moi qui ai créé cela, je le vois maintenant avec les yeux d’un homme. Je dois l’avouer que c’est très impressionnant. »

    «  -  Sarayu, est-elle le Saint Esprit ?

    -      Oui. Elle est Créativité ; elle est Action ; elle est Souffle de Vie ; elle est encore plus que cela. Elle est mon Esprit. »

    « - Mais si tu es Dieu, pourquoi ne déverses-tu pas ton immense courroux sur les êtres humains ? Pourquoi  ne les précipites-tu pas dans un océan de flammes ?

    -      Je ne suis pas celui que tu crois Mack. Je n’éprouve aucun besoin de punie les pécheurs. Le péché porte sa propre punition, car il dévore celui qui a péché. Mon but n’est pas de punir ; ma joie est de guérir. »

     

    « -   Mackenzie,  nous  n'avons  aucune notion  de l'autorité suprême, seulement la notion du tout. Nous formons un cercle relationnel, non pas une voie hiérarchique, ou une « grande chaîne humaine », pour parler comme tes ancêtres. Tu es témoin ici d'une relation où n'intervient pas le moindre jeu de pouvoir. Nous n'avons aucun besoin de dominer les autres, car nous recherchons toujours le meilleur. Une voie hiérarchique n'aurait aucun sens pour nous! »

     

    « Mack, interjeta Papa d'une voix si intense que Mack n'eut pas d'autre choix que de lui prêter attention, nous voulons partager avec toi l'amour, la joie, la liberté et la lumière dont nous savons qu'elle existe déjà en nous. Nous t'avons créé, toi, l'humain, pour que tu sois en relation d'intimité avec nous, pour que tu participes à notre cercle d'amour. Même s'il t'est très difficile de comprendre cela, tout ce qui a lieu a lieu exactement selon notre dessein, sans toutefois limiter tes choix ou porter atteinte à ton libre arbitre.

    - Comment peux-tu dire une chose pareille quand il y a tant de souffrances en ce bas monde, des guerres et des catastrophes qui tuent tant de milliers de gens ?

    La voix de Mack n'était plus qu'un souffle quand il ajouta :

    -      Et que peut bien valoir le meurtre d'une petite fille par un

    détraqué ?

    La question qui lui arrachait l'âme remonta une fois de plus à la surface.

    - Tu ne causes peut-être pas ces drames, mais tu ne les empêches pas non plus.

    - Mackenzie, dit Papa avec tendresse et sans paraître le moins du monde blessé par cette accusation ; nous avons des millions de raisons d'infliger des peines et des souffrances au lieu de les abolir, mais ces raisons ne sont compréhensibles que dans le contexte de la vie de chaque être. Je ne suis pas cruel. C'est vous qui, dans vos relations, ouvrez si volontiers la porte à la peur, à la souffrance et au pouvoir. Mais il se trouve que vos décisions ne sont pas aussi puissantes que mes desseins, et que je me servirai de toutes vos décisions pour le plus grand bien de tous et pour le plus tendre des aboutissements. »

     

    « - Mackenzie, tu ne peux pas davantage produire de la confiance que tu ne peux prétendre à l’humilité. Elles sont ou ne sont pas. La confiance est le fruit d’une relation où tu te sais aimé. Puisque tu ne sais pas que je t’aime, tu ne peux pas avoir confiance en moi. »

    -      Mackenzie, nous ne justifions rien. Nous rachetons tout. »

     

    « - Notre Terre est pareille à une enfant qui a grandi orpheline, personne pour la guider ou la diriger, une angoisse sous-jacente fit s'enfler la voix de Jésus.

    -      Des gens ont voulu l'aider, mais la plupart se sont simplement

    servis d'elle. Les humains, qui avaient reçu la mission de gouverner délicatement la Terre, au contraire la pillent sans retenue pour satisfaire leurs caprices. Et ils ne pensent guère aux enfants qui hériteront de ce manque d'amour. Alors ils usent et abusent de la Terre insouciance, et quand elle tremble ou souffle, ils s’en offusquent et montrent le poing à Dieu. »

     

    « Tu as beau embrasser ta famille et tes amis et mettre des kilomètres entre eux et toi, tu les amènent avec toi dans ton cœur, dans tes pensées et dans ton ventre, parce que tu ne fais pas que vivre dans un monde, tout un monde vit en toi. » (Fréderic Buechnner)

     

    Ici s’arrêtent les extraits, si je vais plus loin, je vous dévoilerai trop la fin du livre, et peut être que certaines personnes voudront le lire.

    Je le conseil vivement.

    jeudi saint réduite 1

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