• Etraits du livre "La liberté vécue avec la force de la foi" (8)

    (Extrait du livre « La liberté vécue avec la force de la foi »

    De Jutta Burggraf)

     

    « La conduite chrétienne ne cherche pas en premier à s’inspirer des paroles sèches de la loi, mais d’une ardente charité qui embrasse et vivifie toutes les œuvres. Ce qui compte, en fait, n’est pas ce qui est rigoureux, coûteux, mais ce qui est vrai. Ceci dit, l’amour et la miséricorde sont plus en accord avec la vérité qu’avec la rigueur exagérée. »

     

    « Quand le chrétien est conscient que Dieu lui-même est à ses côtés au plus profond de son cœur, il retrouve la force pour vivre sereinement les évènements les plus dramatiques. Or souvent, nous oublions cette présence divine en nous et  nous permettons que la précipitation ou l’angoisse nous dominent. C’est comme si nous déplacions le Christ, comme si nous quittions tout seuls notre demeure en lui disant : « Désormais, je ne compte plus sur toi, je dois prendre en main cette affaire tout seul. » Et à l’heure de la souffrance, nous manquons de foi et de confiance. »

     

    « Nous sommes invités à développer notre intériorité et à vivre sereinement sous le regard affectueux de Dieu notre Père, accompagnés par Jésus lui-même qui veut nous encourager, nous raffermir, nous consoler toujours. Or, malheureusement, nous rejetons souvent cette possibilité. Nous ne percevons pas la beauté de notre destinée et nous vivons dans le monde extérieur comme s'il était le seul et le plus important. Nous y cherchons le succès et le bien-être matériel, coûte que coûte et de façon fébrile et nous dépendons totalement du regard des autres alors que cela nous empêche de profiter de la vie. Nous nous éparpillons et nous bloquons le rythme de notre nature intime. Nous choisissons de vivre seuls et non pas en la présence aimante du Christ, mais sous l'œil critique des hommes dont les jugements ne sont que limités, incomplets et très souvent injustes, voire cruels. »

     

    « Quand nous ne sommes pas en contact avec nous-mêmes, non seulement il nous manque « quelque chose » mais nous manquons de « presque tout ». Nous n’avons pas l’essentiel qui nous a été donné et nous sommes dépouillés d’une vie vraiment humaine, à la hauteur de notre condition d’enfants bien aimés de Dieu, appelés personnellement par leur nom. Face aux pressions quotidiennes auxquelles nous sommes soumis partout, nous pouvons éprouver un sentiment diffus d’impuissance par ce que les difficultés nous semblent insurmontables. »

     

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    Castres

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