• Comme un fleuve qui coule de Paulo Coelho

     

    EXTRAIT DU LIVRE DE PAULO COELHO  COMME UN FLEUVE QUI COULE 

     Il y cinq qualités qui feront de toi, si tu parviens à les garder, une personne en paix avec le monde. 

      

    La première : Tu peux faire de grandes choses, mais tu ne dois jamais oublier  qu’il existe une main qui guide tes pas. Cette main, nous l’appelons Dieu, et il doit toujours te conduire vers sa Volonté. 

      

    La deuxième : Sache supporter certaines douleurs, car elles feront de toi une meilleure personne. 

      

    La troisième : Comprend que corriger une chose que nous avons faite n’est pas nécessairement un mal, mais que c’est important pour nous maintenir sur le chemin de la justice. 

      

    La quatrième : Prend toujours soin de ce qui se passe en toi. 

      

    La cinquième : Sache que tout ce que tu feras dans la vie laissera des traces, et efforce-toi d’être conscient de tous tes actes. 

      

    Nous pouvons avoir tous les moyens de communication du monde, mais rien absolument rien ne remplace le regard de l’être humain. 

      

    Même quand un ami fait quelque chose qui ne te plaît pas, il reste ton ami. 

      

    Toute action motivée par la fureur est une action vouée à l’échec. 

      

    La grandeur de Dieu se montre toujours à travers les choses simples. 

      

    La gloire du monde est transitoire, et ce n’est pas elle qui donne sa dimension à notre vie, mais le choix que nous faisons de suivre notre légende personnelle, de croire en nos utopies et de lutter pour elles. Nous sommes tous les protagonistes de notre existence, et très souvent ce sont les héros anonyme qui laissent les marques les plus durables. 

      

    Pour Jaime Cohen voici ce que pensent les hommes : 

    Ils pensent toujours au contraire de ce qu’ils ont ; Ils sont pressés de grandir, et ensuite ils soupirent après leur enfance perdue. Ils perdent la santé pour avoir de l’argent, et aussitôt après perdent de l’argent pour avoir la santé. Ils pensent avec tant anxiété à l’avenir qu’ils négligent le présent et ainsi ne vivent ni le présent ni l’avenir. Ils vivent comme s’ils n’allaient jamais mourir, et ils meurent comme s’ils n’avaient jamais vécu. 

     

    Se mentir à soi-même

     

    Cela fait partie de la nature humaine de toujours : juger les autres avec une grande sévérité et, quand le vent souffle contre nos désirs, de toujours trouver une excuse pour le mal que nous avons fait, ou maudire notre prochain quand nous échouons. L'histoire qui suit illustre ce que je veux dire. Un messager fut envoyé en mission urgente vers une ville lointaine. Il sella son cheval et partit au grand galop. Après qu'ils eurent dépassé plusieurs auberges où l'on nourrissait toujours les bêtes, le cheval pensa :

     

    « On ne s'arrête plus pour manger dans des écuries, cela signifie que je ne suis plus traité comme un cheval, mais comme un être humain. Comme tous les hommes, je crois que je mangerai dans la prochaine grande ville. 

     

    Mais les grandes villes passaient, l'une après l'autre, et le conducteur poursuivait son voyage. Alors le cheval commença à penser : « Peut-être que  je ne suis pas devenu un être humain, mais un ange car les anges n'ont jamais besoin de nourriture. »

     

    Enfin, ils atteignirent leur destination, et l'animal fut conduit à l'étable, où il dévora avec un appétit vorace le foin qu'il trouva. .. » Pourquoi croire que les choses changent si elles ne suivent pas leur rythme habituel ? Se disait-t-il. Je ne suis ni homme ni ange, mais seulement un cheval affamé »

     

     

    Le catholique et le musulman

     

    Au cours d'un déjeuner, je conversais avec un prêtre catholique et un jeune musulman. Quand le garçon passait avec un plateau, tous se servaient, sauf le musulman, qui respectait le jeûne annuel prescrit par le Coran. Quand le déjeuner s'acheva, les convives sortirent et l'un d'eux ne manqua pas de lancer cette pique : « Vous voyez comme les musulmans sont fanatiques ! Heureusement que vous autres n'avez rien en commun avec eux. » « Mais si, dit le prêtre. Ce garçon s'efforce de servir Dieu autant que moi. Simplement nous suivons des lois différentes. » Et il conclut : « II est malheureux que les gens ne voient que les différences qui les séparent. S'ils regardaient avec plus d'amour, ils discerneraient surtout ce qu'il y a de commun entre eux - et la moitié des problèmes du monde seraient résolus. »

    Comme un fleuve qui coule de Paulo Coelho

                                                                                       


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