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    J'ai ta main


    Nous sommes allongés
    Sur l'herbe de l'été.
    Il est tard.
    On entend chanter
    Des amoureux et des oiseaux.

    On entend chuchoter
    Le vent dans la campagne.
    On entend chanter la montagne.

    J'ai ta main dans ma main.
    Je joue avec tes doigts.
    J'ai mes yeux dans tes yeux
    Et partout, l'on ne voit

    Que la nuit, belle nuit, que le ciel merveilleux,
    Tout fleuri, palpitant, tendre et mystérieux.

    Viens plus près, mon amour,
    Ton cœur contre mon cœur
    Et dis-moi qu'il n'est pas de plus charmant bonheur
    Que ces yeux dans le ciel, que ce ciel dans tes yeux,
    Que ta main qui joue avec ma main.

    Je ne te connais pas.
    Tu ne sais rien de moi.
    Nous ne sommes que deux vagabonds,
    Fille des bois, mauvais garçon.

    Ta robe est déchirée.
    Je n'ai plus de maison.
    Je n'ai plus que la belle saison

    Et ta main dans ma main
    Qui joue avec mes doigts.
    J'ai mes yeux dans tes yeux
    Et partout, l'on ne voit

    Que la nuit, belle nuit, que le ciel merveilleux,
    Tout fleuri, palpitant, tendre et mystérieux.

    Viens plus près, mon amour,
    Ton cœur contre mon cœur
    Et dis-moi qu'il n'est pas de plus charmant bonheur.
    On oublie l'aventure et la route et demain
    Mais qu'importe puisque j'ai ta main.
    Mais qu'importe puisque j'ai ta main.
    Mais qu'importe puisque j'ai ta main.

    Paroles et Musique: Charles Trenet   1937

     


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  • Le marchand de bonheur

     

    Je suis le vagabond, le marchand de bonheur,

    Je n'ai que des chansons à mettre dans les cœurs

    Vous me verrez passer, chacun à votre tour,

    Passer au vent léger, au moment de l'amour

    J'ai les 4 saisons pour aller flâner et semer des moissons de baisers

    J'ai l'automne et l'hiver, le ciel et la mer Le printemps et l'été pour chanter

    Vous êtes des enfants qui vous donnez du mal

    Du mal pour vous aimer et du mal pour pleurer

    Et moi j'arrive à temps, à temps c'est bien normal

    Pour aller réparer ce que vous déchirez

    J'ai les 4 saisons pour sécher vos pleurs et changer l'horizon de vos cœurs

    J'ai l'automne et l'hiver, le ciel et la mer Le printemps et l'été pour chanter

    Je donne à bon marché de quoi rire de tout

    De quoi rire de tout, plutôt que d'en pleurer

    Je ne demande rien pour me dédommager

    Que voir sur mon chemin la joie que j'ai semée

    Je suis le vagabond, le marchand de bonheur,

    Je n'ai que des chansons à mettre dans les cœurs

    Vous me verrez passer, chacun à votre tour,

    Passer au vent léger, au moment de l'amour

    Les Compagnons de la Chanson

     

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  •  

    Il suffirait de presque rien

     

    Il suffirait de presque rien
    Peut-être dix années de moins
    Pour que je te dise "je t'aime"
    Que je te prenne par la main
    Pour t'emmener à Saint-Germain
    T'offrir un autre café-crème

    Mais pourquoi faire du cinéma,
    Fillette, allons, regarde-moi
    Et vois les rides qui nous séparent
    À quoi bon jouer la comédie
    Du vieil amant qui rajeunit
    Toi-même ferais semblant d'y croire

    Vraiment, de quoi aurions-nous l'air
    J'entends déjà les commentaires:
    "Elle est jolie, comment peut-il encore lui plaire,
    Elle au printemps, lui en hiver?"

    Il suffirait de presque rien
    Pourtant personne, tu le sais bien,
    Ne repasse par sa jeunesse
    Ne sois pas stupide et comprends
    Si j'avais comme toi vingt ans
    Je te couvrirais de promesses
    Allons... bon, voilà ton sourire
    Qui tourne à l'eau et qui chavire
    Je ne veux pas que tu sois triste
    Imagine ta vie demain
    Tout à côté d'un clown en train
    De faire son dernier tour de piste

    Vraiment, de quoi aurais-tu l'air
    J'entends déjà les commentaires:
    "Elle est jolie, comment peut-il encore lui plaire,
    Elle au printemps, lui en hiver?"

    C'est un autre que moi demain
    Qui t'emmènera à Saint-Germain
    Prendre le premier café-crème
    Il suffisait de presque rien
    Peut-être dix années de moins
    Pour que je te dise "je t'aime"

     

    Serge Reggiani

    chat049

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  • Les Roses blanches

     

    C'était un gamin, un gosse de Paris, sa seule famille était sa mère
    Une pauvre fille aux grands yeux flétris, par les chagrins et la misère
    Elle aimait les fleurs, les roses surtout, et le cher bambin le dimanche
    Lui apportait de belles roses blanches, au lieu d'acheter des joujoux
    La câlinant bien tendrement, il disait en les lui donnant

    "C'est aujourd'hui dimanche, tiens ma jolie maman
    Voici des roses blanches, que ton coeur aime tant
    Va quand je serai grand, j'achèterai au marchand
    Toutes ces roses blanches, pour toi jolie maman"

    Au dernier printemps, le destin brutal, vint frapper la blonde ouvrière
    Elle tomba malade et pour l'hôpital, le gamin vit partir sa mère
    Un matin d'avril parmi les promeneurs
    N'ayant plus un sous dans sa poche
    Sur un marché le pauvre mioche, furtivement vola des fleurs
    La fleuriste l'ayant surpris, en baissant la tête, il lui dit

    "C'est aujourd'hui dimanche et j'allais voir maman
    J'ai pris ces roses blanches elle les aime tant
    Sur son petit lit blanc, là-bas elle m'attend
    J'ai pris ces roses blanches, pour ma jolie maman"

    La marchande émue, doucement lui dit, "Emporte-les je te les donne"
    Elle l'embrassa et l'enfant partit, tout rayonnant qu'on le pardonne
    Puis à l'hôpital il vint en courant, pour offrir les fleurs à sa mère
    Mais en le voyant, une infirmière, lui dit "Tu n'as plus de maman"
    Et le gamin s'agenouillant dit, devant le petit lit blanc

    "C'est aujourd'hui dimanche, tiens ma jolie maman
    Voici des roses blanches, toi qui les aimais tant
    Et quand tu t'en iras, au grand jardin là-bas
    Toutes ces roses blanches, tu les emporteras"
    Je verrai bien la fin du chemin
    Pas une fleur et pas de pleurs
    Au moment de l'adieu


    Berthe Sylva

     

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  •  

    Et maintenant

     

    Et maintenant, que vais-je faire
    De tout ce temps que sera ma vie
    De tous ces gens qui m'indiffèrent
    Maintenant que tu es partie

    Toutes ces nuits, pourquoi, pour qui?
    Et ce matin qui revient pour rien
    Ce coeur qui bat, pour qui, pourquoi?
    Qui bat trop fort, trop fort

    Et maintenant que vais-je faire
    Vers quel néant glissera ma vie
    Tu m'as laissé la terre entière
    Mais la terre sans toi c'est petit

    Vous mes amis soyez gentils
    Vous savez bien que l'on n'y peut rien
    Même Paris crève d'ennui
    Toutes ces rues me tuent

    Et maintenant que vais-je faire
    Je vais en rire pour ne plus pleurer
    Je vais brûler des nuits entières
    Au matin je te haïrai
    Et puis un soir dans mon miroir

    Je n'ai vraiment plus rien à faire
    Je n'ai vraiment plus rien...

     

     Gilbert Bécaud

     

     

     


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  •    

    Ma plus belle histoire d’amour

     

    Du plus loin que me revienne
    L'ombre de mes amours lointaines
    Du plus loin du premier rendez-vous
    Du temps de mes premières peines
    Lors j'avais quinze à peine
    Coeur tout blanc et griffes aux genoux
    Que ce fût, j'étais précoce
    De tendres amours de gosse
    Ou les morsures d'un amour fou
    Du plus loin qu'il m'en souvienne
    Si depuis j'ai dit "je t'aime"
    Ma plus belle histoire d'amour, c'est vous

    C'est vrai je ne fus pas sage
    Et j'ai tourné bien des pages
    Sans les lire, blanches et puis rien dessus
    C'est vrai je ne fus pas sage
    Et mes guerriers de passage
    A peine vus, déjà disparus
    Mais à travers leurs visages
    C'était déjà votre image
    C'était vous déjà et le coeur nu
    Je refaisais mes bagages
    Et poursuivais mon mirage
    Ma plus belle histoire d'amour, c'est vous

    Sur la longue route qui menait vers vous
    Sur la longue route j'allais le coeur fou
    Le vent de décembre me gelait au cou
    Qu'importait décembre, si c'était pour vous

    Elle fut longue la route
    Mais je l'ai faite la route
    Celle-là qui menait jusqu'à vous
    Et je ne suis pas parjure
    Si ce soir je vous jure
    Que pour vous je l'eus faite à genoux
    Il en eu fallu bien d'autres
    Que quelques mauvais apôtres
    Que l'hiver et la neige à mon cou
    Pour que je perde patience
    Et j'ai calmé ma violence
    Ma plus belle histoire d'amour, c'est vous

    Mais tant d'hivers et d'automnes
    De nuits, de jours et personnes
    Vous n'étiez jamais au rendez-vous
    Et de vous perdant courage
    Soudain me prenait la rage
    Mon Dieu que j'avais besoin de vous
    Que le Diable vous emporte
    D'autres m'ont ouvert leur porte
    Heureuse, je m'en allais loin de vous
    Oui, je vous fus infidèle
    Mais vous revenais quand même
    Ma plus belle histoire d'amour, c'est vous

    J'ai pleuré mes larmes
    Mais qu'il me fut doux
    Oh ! Qu'il me fut doux
    Ce premier sourire de vous
    Et pour une larme qui venait de vous
    J'ai pleuré d'amour, vous souvenez-vous?

    Ce fut un soir en septembre
    Vous étiez venus m'attendre
    Ici même vous en souvenez-vous?
    A nous regarder sourire
    A nous aimer sans rien dire
    C'est là que j'ai compris tout à coup
    J'avais fini mon voyage
    Et j'ai posé mes bagages
    Vous étiez venus au rendez-vous
    Qu'importe ce qu'on peut en dire
    Je tenais à vous le dire

    Ce soir je vous remercie de vous
    Qu'importe ce qu'on peut en dire
    Tant que je pourrai vous dire
    Ma plus belle histoire d'amour
    C'est vous

     

    Barbara

    chat et chiens200

     

     


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  • Non, rien de rien

     

    Non, rien de rien
    Non, je ne regrette rien
    Ni le bien qu'on m'a fait, ni le mal
    Tout ça m'est bien égal
    Non, rien de rien
    Non, je ne regrette rien
    C'est payé, balayé, oublié
    Je me fous du passé

    Avec mes souvenirs
    J'ai allumé le feu
    Mes chagrins, mes plaisirs
    Je n'ai plus besoin d'eux
    Balayés mes amours
    Avec leurs trémolos
    Balayés pour toujours
    Je repars à zéro

    Non, rien de rien
    Non, je ne regrette rien
    Ni le bien qu'on m'a fait, ni le mal
    Tout ça m'est bien égal
    Non, rien de rien
    Non, je ne regrette rien
    Car ma vie
    Car mes joies
    Aujourd'hui
    Ça commence avec toi...

     

     Edith Piaf

     

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  • Quand on n'a que l'amour

     

    Quand on n'a que l'amour
    A s'offrir en partage
    Au jour du grand voyage
    Qu'est notre grand amour
    Quand on n'a que l'amour
    Mon amour toi et moi
    Pour qu'éclatent de joie
    Chaque heure et chaque jour
    Quand on n'a que l'amour
    Pour vivre nos promesses
    Sans nulle autre richesse
    Que d'y croire toujours
    Quand on n'a que l'amour
    Pour meubler de merveilles
    Et couvrir de soleil
    La laideur des faubourgs
    Quand on n'a que l'amour
    Pour unique raison
    Pour unique chanson
    Et unique secours

    Quand on n'a que l'amour
    Pour habiller matin
    Pauvres et malandrins
    De manteaux de velours
    Quand on n'a que l'amour
    A offrir en prière
    Pour les maux de la terre
    En simple troubadour
    Quand on n'a que l'amour
    A offrir à ceux-là
    Dont l'unique combat
    Est de chercher le jour
    Quand on n'a que l'amour
    Pour tracer un chemin
    Et forcer le destin
    A chaque carrefour
    Quand on n'a que l'amour
    Pour parler aux canons
    Et rien qu'une chanson
    Pour convaincre un tambour

    Alors sans avoir rien
    Que la force d'aimer
    Nous aurons dans nos mains
    Amis le monde entier.
    Je me changerai en or pour que tu m'aimes encore

     

     Jacques Brel

     


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  • HYMNE À L'AMOUR

    Le ciel bleu sur nous peut s'effrondrer   

    Et la terre peut bien s'écrouler
    Peu m'importe si tu m'aimes
    Je me fous du monde entier
    Tant que l'amour inondera mes matins
    Tant que mon corps frémira sous tes mains
    Peu m'importent les problèmes
    Mon amour, puisque tu m'aimes...

    J'irais jusqu'au bout du monde
    Je me ferais teindre en blonde
    Si tu me le demandais...
    J'irais décrocher la lune
    J'irais voler la fortune
    Si tu me le demandais...
    Je renierais ma patrie
    Je renierais mes amis
    Si tu me le demandais...
    On peut bien rire de moi,
    Je ferais n'importe quoi
    Si tu me le demandais...

    Si un jour la vie t'arrache à moi
    Si tu meurs, que tu sois loin de moi
    Peu m'importe, si tu m'aimes
    Car moi je mourrai aussi...
    Nous aurons pour nous l'éternité
    Dans le bleu de toute l'immensité
    Dans le ciel, plus de problèmes
    Mon amour, crois-tu qu'on s'aime?...
    ...Dieu réunit ceux qui s'aiment!

     

    Edith Piaf


     

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  • Ne me quitte pas

     

    Ne me quitte pas
    Il faut oublier
    Tout peut s'oublier
    Qui s'enfuit déjà
    Oublier le temps
    Des malentendus
    Et le temps perdu
    A savoir comment
    Oublier ces heures
    Qui tuaient parfois
    A coups de pourquoi
    Le coeur du bonheur
    Ne me quitte pas
    Ne me quitte pas
    Ne me quitte pas
    Ne me quitte pas

    Moi je t'offrirai
    Des perles de pluie
    Venues de pays
    Où il ne pleut pas
    Je creuserai la terre
    Jusqu'après ma mort
    Pour couvrir ton corps
    D'or et de lumière
    Je ferai un domaine
    Où l'amour sera roi
    Où l'amour sera loi
    Où tu seras reine
    Ne me quitte pas
    Ne me quitte pas
    Ne me quitte pas
    Ne me quitte pas

    Ne me quitte pas
    Je t'inventerai
    Des mots insensés
    Que tu comprendras
    Je te parlerai
    De ces amants là
    Qui ont vu deux fois
    Leurs coeurs s'embraser
    Je te raconterai
    L'histoire de ce roi
    Mort de n'avoir pas
    Pu te rencontrer
    Ne me quitte pas
    Ne me quitte pas
    Ne me quitte pas
    Ne me quitte pas

    On a vu souvent
    Rejaillir le feu
    D'un ancien volcan
    Qu'on croyait trop vieux
    Il est paraît-il
    Des terres brûlées
    Donnant plus de blé
    Qu'un meilleur avril
    Et quand vient le soir
    Pour qu'un ciel flamboie
    Le rouge et le noir
    Ne s'épousent-ils pas
    Ne me quitte pas
    Ne me quitte pas
    Ne me quitte pas
    Ne me quitte pas

    Ne me quitte pas
    Je ne vais plus pleurer
    Je ne vais plus parler
    Je me cacherai là
    A te regarder
    Danser et sourire
    Et à t'écouter
    Chanter et puis rire
    Laisse-moi devenir
    L'ombre de ton ombre
    L'ombre de ta main
    L'ombre de ton chien
    Ne me quitte pas
    Ne me quitte pas
    Ne me quitte pas
    Ne me quitte pas

    Jacques Brel

    chat 2192

     


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