• Si vous faites des projets

     

    Si vous faites des projets

    Pour vous seul,

    Respectez la vie qui est en vous.

     

    Si vous faites des projets

    Pour une seule minute,

    Prenez le temps de vous aimer.

     

    Si vous faites des projets

    Pour un seul jour,

    Apprenez à aimer.

     

    Si vous faites des projets

    Pour une année,

    Semez un grain de blé ou de riz.

     

    Si vous faites des projets

    Pour dix ans,

    Plantez un arbre.

     

    Si vous faites des projets

    Pour une vie, une seule vie,

    Donnez la vie à un enfant.

     

    Si vous faites des projets

    Pour cent ans, dédiez-vous

    A l’éducation des êtres humains.

     

    Si vous faites des projets

    Pour plusieurs vies, consacrez-vous

    A l’amour exclusivement.

     

    Si vous faites des projets

    Pour l’éternité, militez aujourd’hui

    Pour un monde sans violence.

     

    Jacques Salomé

     

    image057

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  • L’Amour des autres

     

    « Le sens des autres, c’est non pas une vertu, mais un composé de mille vertus, humbles ou brillantes. Le sens des autres, c’est la politesse qui sait écouter et se présenter sous les aspects les plus aimables ;  c’est la compréhension qui fait qu’on se met à la place d’autrui, qu’on entre dans sa peau comme disent les gens de théâtre ; c’est la serviabilité par laquelle on diffère aux besoins et aux désirs du prochain avant même qu’il les ait exprimés ; c’est  la libéralité qui paie ses dettes avec le sourire et ne chicane pas sur les détails ; c’est la générosité toujours prompte à donner et à se donner ; c’est la douceur mille fois plus conquérante que la force ; c’est la gentillesse, cette aimable disposition qui consiste à faire plaisir à tous ; c’est la bonté, portée à l’indulgence et au pardon ; c’est enfin le sens social qui mesure les effets de nos actes sur les communautés et les institutions. (Joseph Folliet)

    loup047

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  • L’expérience de l’amour

    L’expérience spirituelle vraie commence lorsque l’on découvre, dans les différentes expériences d’amour ou d’amitié, que l’on est aimé pour soi-même. On découvre alors au plus intime de soi que si l’on a pu se donner, livrer le meilleur de soi, c’est d’abord parce qu’on a reçu l’amour de l’autre, peut être inconsciemment. Aimer, c’est accueillir réciproquement au plus intime de son âme, le don de l’autre et lui donner le meilleur de soi. Notre difficulté à aimer est une expérience douloureuse, un sentiment profond d’échec, d’injustice, de culpabilité. On s’en veut, on voudrait disparaître, on se méprise de manquer de volonté et d’énergie. Parfois vient la grâce de la rencontre de quelqu’un qui nous connaît tels que nous sommes, qui nous écoute, ne nous donne aucun conseil et nous aime réellement jusqu’en nos fautes les plus cachées. Pour une fois, l’autre n’est plus mon juge, ni mon conseiller. Peut d’êtres nous aiment jusque là.

    (Michel Lecomte extrait de « Choisir la vie ».)

     

    abbaye030

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  • Voilà un texte étonnant prononcé devant 9000 dignitaires et notables de toutes races (Grecs, Perses et Mèdes)en 324 avant Jésus Christ. Il concerne les hommes de notre temps.

          SERMENT D’ALEXANDRE LE GRAND

     « Je vous souhaite, maintenant que les guerres prennent fin, d’être heureux avec la Paix. Tous les mortels, dès à présent, qu’ils vivent comme un peuple en paix pour le bonheur commun. Il faut considérer l’univers comme votre propre patrie, avec des lois communes, où les meilleurs, indépendamment de race, gouverneront le pays. Je ne sépare pas les hommes, comme le font les sots, en grecs et barbares. L’origine des gens ne m’intéresse, ni leur race de naissance. Je les distingue seulement avec un critère : la vertu. Pour moi, chaque bon étranger est grec et chaque mauvais grec est pire qu’un barbare.

    Si un jour des différences sont nées entre vous, ne prenez pas les armes, mais trouvez des solutions pacifiques. En cas de besoin, je serai votre arbitre. Il ne faut pas considérer Dieu comme un gouverneur autoritaire, mais comme un père commun de tous, de façon que votre conduite ressemble à celle des frères dans la même famille. De ma part, je considère tous les peuples blancs ou noirs, égaux. Aussi, j’aimerais pas que vous soyez seulement sujet de ma Confédération, mais aussi partenaires et participants.

    J’essaierai, autant que je le peux, que tout ce que je vous promets soit réalisé.

    Le présent serment que nous avons prêté aujourd’hui, il faut bien le garder comme un symbole d’Amour »

     

    coeurs213

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  • Les béatitudes de la paix


    Paix à toi, le pauvre à bout de souffle,
    C'est l'Amour qui parle en toi.

    Paix à toi, le cœur amoureux,
    C'est l'Avenir qui frappe en toi.

    Paix à toi qui cries,
    C'est l'Espérance qui crie en toi.

    Paix à toi qui as mal au ventre de Justice,
    C'est le désir qui t'affame et t'assoiffe.

    Paix à toi, le cœur battant,
    C'est la tendresse qui tisse en toi.

    Paix à toi, le veilleur,
    C'est le jour qui se lève en toi.

    Paix à toi, l'ingénieur de paix,
    C'est Dieu qui emprunte ton visage.

    Paix à toi, le torturé de Justice.
    Tu es libre.

     

    Jean Debruynne


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  • Aimer à la manière de Dieu.

    Aimer, c’est apprendre à écouter la différence de l’autre. Nous serons toujours différents, mais quand tu sais écouter l’autre différent de toi, tu fais entrer en toi une vision qui n’est pas tienne. L’autre, tu ne le change pas, mais ta vision, oui tu peux la changer.  Qu’est ce que l’autre sent, attend, et que je peux lui donner ? L’amour, c’est ce complément d’être que je donne mais tel que l’autre le désire, et non pas tel que je l’imagine. L’amour c’est  ce complément d’être que, réciproquement, l’autre me donne, mais à sa façon. Je suis persuadée que chacune et chacun d’entre nous connaît suffisamment ce mystère pour au moins l’espérer. Je puise cette foi que j’ai en l’homme dans ma foi en Dieu. A ce mystère, en effet, je donne un visage. « Dieu est amour. » Dieu dans sa passion d’amour pour l’homme, en vient à aimer l’homme à la manière de l’homme, à lui parler à la manière d’un homme, à répondre à ses attentes d’homme. En nous aimant, il ne nous sort pas de notre condition humaine, c’est lui qui vient à elle. C’est lorsque que nous aimons à la manière de Dieu que nous aimons vraiment.

    (Sœur Emmanuelle, extrait de « Vivre à quoi ça sert)

     


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  • Communiquer pour mieux s’aimer

    « Quand on ne se parle plus, on n’a plus rien à se dire. » Ce qui tue les couples, ce ne sont ni les querelles, ni les difficultés, ni le manque d’argent, ni même l’infidélité. C’est la routine. Quand le silence s’installe, lourd, chargé de non-dits, et donc d’incompréhension, alors un fossé se creuse, de plus en plus difficile à combler au fur et à mesure que les années passent. La communication est un des piliers de la vie du couple. Communication non verbale, qui s’exprime par le corps : regards, attitudes, expressions du visage, sexualité, etc. Et communication verbale : la parole permet de se connaître et donc de mieux se comprendre. Communiquer, c’est se raconter les faits de la journée, se donner les nouvelles, s’informer sur ce qui s’est passé, c’est aussi discuter sur des sujets d’actualités, des projets, etc. Mais ce qui fait l’essence de la communication, c’est quand chacun parle de soi : comment j’ai vécu tel évènement, telle rencontre. Communiquer, ce n’est pas en rester à l’échange d’information mais savoir se dire nos sentiments : «  Je suis en colère, triste, inquiet, préoccupé, fatigué, joyeux, paisible. » Et ensuite exprimer les besoins qui en découlent : j’ai besoin d’attention, de douceur, de tendresse, d’écoute, etc.

    Bien communiquer implique de respecter une règle de base : quand l’un parle l’autre écoute. Ce qui implique de savoir parler, et aussi savoir écouter et donc ce taire ! Parler à l’autre est une décision : je vais lui dire ce que je ressens, ce que j’aimerai, je vais en quelque sorte oser un dialogue dans lequel je me livre et me rends vulnérable.

    On aimerait tellement que l’autre devine nos pensées : « s’il (elle) m’aimait, il saurait. » Mais l’autre ne devine pas, ne comprends pas, parce qu’il est différent, qu’il n’a pas la même sensibilité ni les mêmes besoins. Si l’on ne dit pas, l’autre ne comprend pas et ne sait pas.

    Prendre conscience des peurs qui nous habitent et qui sont de véritables freins à la communication : j’ai peur de ses réactions, de ses colères, de son jugement. J’ai peur qu’elle ne pleure, qu’il ne comprenne pas, j’ai peur de son humour, j’ai peur qu’il rigole, qu’il n’aille raconter cela à sa mère. Avoir repéré ses peurs permet de les dire à l’autre pour qu’il puisse les prendre en compte et y faire attention.

     

    Pour parler, il faut se sentir en confiance. En effet exprimer le fond de son cœur, c’est se rendre vulnérable. Si les tentatives d’ouverture rencontrent rejet, moquerie, ironie, non-écoute, elles se solderont par une fermeture immédiate.

    Celui qui parle a besoin de quelqu’un qui écoute : si nous avons deux oreilles et une seule bouche, c’est qu’il est peut-être plus important d’écouter que de parler.

    Dans le couple, il y a un danger à ne plus écouter, soit par paresse, soit parce que nous pensons savoir ce qui va être dit, soit parce que nous sommes trop occupés, soit parce que nous n’avons pas envie de nous rendre disponible. Quand j’écoute l’autre, je suis centré sur lui (elle) et par cette écoute, je le reconnais comme étant cher à mon cœur.

    Dans la vie de couple, deux chemins se présentent à nous : soit l’accueil de l’autre tel qu’il est, soit la fermeture sur moi-même avec mes exigences de changer l’autre. La communication permet à chacun d’exister, d’être reconnu et aimé pour ce qu’il est. Elle est un des matériaux indispensables à la construction du couple.

     

    (Extrait du Hors Série, Il est Vivant sur Préparer notre mariage)

     

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  •  

    La conscience…..

    Si j'avais eu la conscience suffisamment claire et les mots suffisamment nuancés pour l'exprimer, j'aurais aimé te dire que nous sommes là pour explorer, découvrir et partager ce qu'il y a de meilleur en nous. Chacun possède un trésor. Sois conscient et généreux de ton trésor et, en même temps, reste ouvert, attentif à recevoir le trésor des autres, disposé à apprendre et à te remettre en question. Cherche la beauté, la vérité, l'excellence en accueillant aussi ta fragilité, ta vulnérabilité et ton ombre, de sorte d'être à même d'accueillir celles des autres. Occupe joyeusement ta place: il y a de la place pour chacun, sinon ni toi ni moi ne serions là. Pense que ta place que tu n'occupes pas pour ne pas déranger reste vide à jamais et réjouis-toi que chacun occupe pleinement la sienne autour de toi. Tagore

     

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  • « Accepter  l’autre en frère, ce n’est pas l’aborder avec du miel au bout des lèvres et en faisant des chichis et des tralalas pour faire mine d’être tout à coup copain-copain. Ce n’est pas lui dire « tu as raison » avant même qu’il ouvre la bouche, ça consiste à le respecter assez pour lui dire qu’il a tort si on pense qu’il fait fausse route. La fraternité, pour qu’elle mérite son nom, doit ouvrir comme un appétit la liberté d’une confrontation passionnée. Et ce n’est pas interdit de contredir l’autre. A condition que ce ne soit pas pour avoir le dernier mot, mais plutôt pour avoir le premier geste de réconciliation. L’esprit fraternel, c’est voir d’abord ce qui relie et rapproche, au lieu de s’acharner sur ce qui sépare et éloigne. C’est s’apercevoir que l’on est sous le même ciel, dans la même création, dans la même histoire contemporaine et que nous sommes reliés les uns aux autres sur terre autant que les étoiles dans le ciel le sont entre elles, la nuit. Tiens, peut être même que nous sommes les étoiles de la terre ! Raison de plus pour saupoudrer davantage de fraternité sous la Voie Lactée !

    (Extrait du livre du François Garagnon, « La vie selon Joy »)

     

    bretagne 8237

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  • « Si un ange venait visiter mon jardin intérieur et me demandait quel cadeau je souhaiterais recevoir dans l’instant, je ne lui demanderais ni la fortune ni la réalisation immédiate de mes rêves les plus fous ou de mes vœux les plus chers. Non. Je veux garder intact tout le palpitant de la vie ! Que les choses  ne soient écrites à l’avance, ni servies toute faites, ni accomplis hors de ma présence et de mon libre arbitre. Ce que je demanderais se sont des graines. Des graines d’émerveillement. Et qu’il en sème partout en abondance, qu’elles envahissent tout mon jardin intérieur, jusqu’à placé en moi des désirs à ne plus savoir qu’en faire, des attentes de fraternité aiguës comme la soif, des élans de réconciliation d’une folle audace, des paris sur l’avenir que personne n’aura osé faire avant moi. Je deviendrais herboriste du bon Dieu, je ferais des décoctions d’émerveillement, je composerais des parfums réenchanteurs, des onguents et baumes réparateur pour apaiser, guérir et bien cicatriser ; j’introduirais d’irrépressibles poudres de rires pour les cœurs mélancoliques, des lotions spéciales de confiance pour ceux qui n’y croient plus ! Je deviendrais saltimbanque de la joie de vivre ! On me prendrait pour un bonimenteur en me voyant disqualifier les plaisirs multiples après lesquels chacun court, pour inviter à célébrer l’Unique la noble cause ou le grand amour. »

    Extraits du livre « Le maître des liens inaltérables »

    De François Garagnon

     

    papillons207

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  • « N’oublie pas qu’avant d’être un « proche », l’autre ressemble peu à peu une terre lointaine. Il convient de l’aborder comme un pays dont on doit respecter la langue étrangère, les us, les coutumes, les paysages familiers et les climats changeants, le jardin secret, la souveraineté. Il s’agit donc d’acclimater ton savoir à une réalité parfois déroutante, en tout cas fondamentalement différente de la tienne, en cherchant à t’adapter à l’autre, à le comprendre dans sa nécessité intérieure, à l’apprivoiser où à le rejoindre. Autant dire que pour aborder ce pays de l’autre, tes bagages, tes grilles d’analyses tes jugements coutumiers et tes habitudes te seront de peu d’utilité.  « En réalité, tout se passe comme si habiller une relation exigeait d’abord que l’on se dépouille soi-même. »

    « Cette idée de dépouillement radicale nous ramène au désert. Il faut accepter d’aborder l’autre comme un vaste territoire inconnu : parfois sans point de repère, sans garantie et même sans chemin tracé. Sans a priori, ni attente prédéfinie. Juste avec la passion de découvrir un « lieu » singulier qui peut devenir un « lien » unique. »

    Extraits du livre « Le maître des liens inaltérables »

    De François Garagnon

    chiens197

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  • Sache de la confiance qu'elle est la clé des relations humaines. Que ce soit dans le domaine amical, sentimental, conjugal, parental, éducatif, professionnel, rien de durable, de stable ou d'heureux ne peut être établi sans la confiance. Assurément. Sans la confiance, on ne peut rien. Mais avec elle, on ne peut pas tout ! En effet, la confiance est un principe de réciprocité, qui se joue dans le double mouvement du don et de l'accueil. Il existe une énergie relationnelle, et toute la question est de savoir si la relation que tu établis est mutuellement nourrissante, fortifiante ou si elle est au contraire dévoreuse d'énergie. La confiance n'est pas quelque chose de magique, elle peut même être déçue si l'on y a recours aveuglément. On ne brade pas ce qui est précieux. Et la confiance est d'une valeur très précieuse. Si l'on donne sa confiance à quelqu'un qui n'est pas digne de la recevoir, on peut se trouver aussi vulnérable qu'en ouvrant son jardin à une personne sans scrupule qui va en piétiner les jeunes pousses et passer à côté des plantations les plus prometteuses sans s'en apercevoir. La confiance, c’est quand  on n’a pas peur. « La confiance est un risque aussi grand que l'amour ou la foi. Mais c'est ce risque qui rend la vie palpitante et lumineuse parce qu'il nous projette dans un autre monde où l'on est d'autant mieux soi-même que l'on s'oublie soi-même. La confiance, tout comme l'amour, tout comme la foi, pousse à se donner pour quelque chose de plus grand que soi, qui exauce une part informulée de nous-mêmes, tout en nous exhaussant au-dessus de notre condition. Voilà un bien grand mystère au fond, ce que cette clé de la confiance ouvre en nous...

    Extraits du livre « Le maître des liens inaltérables »

    De François Garagnon

    Beaux textes philosophiques et spirituels : La Confiance


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  • « La vie de l’homme n’est pas une fabrication. Ni de Dieu ni de l’homme. Nous ne sommes pas simplement de la pâte à modeler entre les mains de Dieu, nous ne sommes pas non plus sans Dieu, nous qui aurions à fabriquer  notre vie par nous-mêmes. La vie de l’homme est justement cette capacité d’accueil. Elle naît d’une relation. La vie de l’homme est suscitée par une relation, une relation au monde, une relation à l’autre, une relation à Dieu. Si l’on prend le ruisseau et la source, c’est clair que le ruisseau est cette capacité d’accueil de la source. Et ce qui définit peut être de manière  la plus vraie la situation de l’homme, c’est cet homme debout, les mains ouvertes dans une attitude d’accueil. (François Michon) »

    Extrait du livre : « Le désir de bonheur » devant l’homme souffrant.

     

    2013-07-15 15.21.56Sentier cotier vers Port Tudy (Groix) (1)

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  • « Le dialogue interreligieux dans le monde d’aujourd’hui, qui est un monde globalisé, n’est pas un choix, mais une nécessité. Dans ce monde dans lequel, en une minute, on sait tout ce qui arrive en Amérique, en Afrique et partout, nous ne pouvons plus simplement penser à nous, avec notre culture, notre religion, notre nationalité, car nous sommes les enfants du monde, de l’univers. Cela donne à la vie une ouverture extraordinaire parce que je me sens unie à tout être humain dans le monde, à ses problèmes, à ses difficultés, à ses joies et à ses peines. Et cela donne à la vie quelque chose de merveilleux, parce que l’on se sent frères et sœurs millions et de millions d’hommes et de femmes qui vivent en ce moment sur notre planète. »

    Extraits du livre ; Je suis la femme la plus heureuse du monde

    De Sœur Emmanuel

     

    2013-07-30 14.30.38Chapelle Sainte Anne de Branderion (2)

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  • 2013-07-29 17.25.51Quiberon, Côte sauvage  (13)

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  • Un trésor : notre humanité

    L’écologie humaine, c’est la prise de conscience que nous portons, nous individus du 21 siècle, un trésor : notre humanité. Sous le coup des logiques marchandes, de l’individualisme et d’une perte de sens généralisée, ce patrimoine inestimable s’affaiblit et pourrait s’étioler. Tout comme nous avons pris conscience depuis 40 ans que notre cadre de vie terrestre était perturbé par des activités humaines non maîtrisées, que des espèces animales et végétales pourraient disparaître, nous réalisons maintenant que c’est l’homme lui-même qui est transformé et risque de disparaître tel que nous l’avons connu.

    L’écologie humaine, c’est un sursaut de solidarité avec ceux qui souffrent davantage. C’est l’alliance du fort et du faible pour avancer ensemble. C’est le respect, la préservation des différences, contre toutes les normes. C’est l’affirmation indéfectible que toute vie vaut la peine d’être vécue. Une affirmation qui se prouve, par l’engagement auprès de tous ceux sur qui pèse ce doute sur leur valeur : les personnes en fin de vie, les personnes handicapées, les personnes touchées par la maladie psychique. Les oubliés et les négligés.

    Ce trésor de l’humain, chacun peut le redécouvrir. Nous avons la conviction contre toute tentation de découragement, que ce message de l’écologie humaine peut être entendu par nos contemporains… à condition d’être incarné. C’est le sens du tour de France que la fondation OCH (Office chrétien des handicapées) a engagé cette année à l’occasion de ses 50 ans : pendant six mois, des équipes constituées de personnes handicapées et valides se relaient sur les routes de notre pays, à la rencontre des gens, là où ils sont, pour engager la discussion et témoigner de la beauté de toute personne.

    Avec enthousiasme, l’OCH soutien ce grand courant d’écologie humaine, souhaite y apporter sa contribution et son expertise. Nous percevons ce courant comme l’occasion de créer davantage de communion entre des personnes et des groupes qui travaillent chacun de leur côté, de nous enrichir les uns et les autres, en vue de contribuer ensemble à une société vraiment humaine.

    (Philippe de Lachapelle et Cyril Douillet extrait de la revue « Ombres et lumières de juillet aout 2013)

     

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  • Socrate

     

    « Socrate (470-399 avant Jésus-Christ) est sans doute le personnage le plus énigmatique de toute l’histoire de la philosophie. Il n’écrivit pas une seule ligne. Et pourtant il fait partie de ceux qui ont eu le plus d’influence sur la pensée européenne. »

     

    « Jésus et Socrate furent tous deux considérés comme des personnages énigmatiques par leurs contemporains. Aucun d’eux ne laissa de traves écrites de son message, ce qui nous rend entièrement dépendants de l’image que leurs disciples nous ont donnée. Nous savons pourtant que tous les deux étaient experts dans l’art du dialogue. Ils parlaient tous deux avec une telle assurance qu’on tombait immédiatement sous le charme ou au contraire qu’on en était irrité. Et surtout, tous deux se sentaient l’intercesseur auprès des hommes de quelque chose de plus grand qu’eux. Ils provoquaient l’ordre établi en leurs formes. Et, détail non négligeable : Cela leur coûta la vie.

    Les procès de Jésus et de Socrate présentent également de troublantes ressemblances. Tous deux auraient pu demander d’être gracier et avoir la vie sauve. Mais ils se considéraient investis d’une mission à laquelle ils auraient failli e n’allant pas jusqu’au bout. Le fait qu’ils affrontèrent la mort avec un calme et une dignité extraordinaire eut pour effet de rassembler des milliers de fidèles après leur mort.

    Si je souligne ces similitudes, ce n’est pas pour dire qu’ils se ressemblent, mais parce que tous deux avaient un message à délivrer indissociablement de leur courage personnel. »

     

    « Socrate          vécu en même temps que les sophistes. Comme eux, il s’intéressait davantage à l’homme et à la vie humaine qu’aux problèmes posés par la philosophie de la nature. Un philosophe romain, Cicéron déclara quelques siècles plus tard, que Socrate « fit descendre la philosophie du ciel jusqu’à la terre et qu’il la laissa vivre dans les villes, entrer dans les maisons en contraignant les hommes à réfléchir à la vie, aux mœurs, au bien et au mal. »

     

    « Socrate se différenciait des sophistes sur un  point essentiel : il ne se considérait pas comme un sophiste, c'est-à-dire une personne cultivée ou savante. C’est pourquoi à la différence des sophistes, il refusait de l’argent pour son enseignement. Socrate se disait philosophe au vrai sens du terme. Un philosophe signifie : « Celui qui cherche à atteindre la sagesse. »

     

    « Un vrai philosophe est conscient qu’il sait au fond fort peu. C’est la raison pour laquelle il essaie sans cesse d’atteindre la vraie connaissance. Socrate était un de ses êtres exceptionnels. Il était « conscient » qu’il ne savait rien de la vie et du monde. Et, avant tout, il souffrait vraiment de cette ignorance. »

     

    « Un philosophe est donc quelqu’un qui reconnaît comprendre fort peu de choses et qui en souffre. Vu sous cet angle, il fait davantage preuve d’intelligence que  ceux qui se vantent de tout connaître.

     

    « Socrate affirmait qu’il ne savait qu’une chose : qu’il ne savait rien. »

     

    « Pour Socrate, il est impossible d’être heureux si l’on agissait contre ces convictions. Et qui sait comment être heureux fera tout pour l’être. C’est pourquoi celui qui sait ce qui est juste fera aussi ce qui est juste. Car quel homme souhaite être malheureux ?

     

    (Extrait du livre « Le monde de Sophie » de Jostein Gaarder)

     

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  • Extrait du livre « Bréviaire de l’homme d’action »

    De François Garagnon.

     

    Les neufs clés de la maitrise de soi

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  • Message pour la paix

    Il est temps de stigmatiser la violence frappant les civils et de garantir que tous soient en sécurité (…)

    Il est temps que tous respectent les normes du droit international humanitaire et des droits humains.

    Il est temps de partager Jérusalem, capitale de deux nations et cité sainte de trois religions.

    Il est temps que musulmans, juifs et chrétiens, soient libres de visiter leurs lieux saints (…)

    Il est temps d’honorer tous ceux qui ont souffert, Palestiniens, et Israéliens.

    Il est temps de tirer la leçon des injustices passées.

    Il est temps de comprendre la colère qui gronde et d’en éliminer les causes.

    Il est temps que ceux qui ont du sang sur les mains reconnaissent ce qu’ils ont fait.

    Il est temps de susciter le pardon entre les communautés et de réparer ensemble la terre blessée.

    Il est temps de marcher vers l’avenir en tant qu’être humains créés à l’image de Dieu.

    Tous ceux qui sont en mesure de dire la vérité au pouvoir doivent le dire.

    Tous ceux qui veulent rompre le silence entourant l’injustice doivent le rompre.

    Tous ceux qui ont quelque chose à donner pour la paix doivent le donner.

    Pour la Palestine, pour Israël, pour notre monde troublé, il est temps pour la paix.

    (Extrait du message de la Semaine mondiale pour la paix en Palestine et Israël, une initiative du Conseil Œcuménique des Eglises.)

     

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  • La beauté rayonne de toute part

     

    Les hommes de nos sociétés chantent depuis longtemps l'abondance du mois de mai :

     

    « Charmant mois de mai, œuvre de la bonté divine, qui réjouit les hommes avec ses fleurs et sa verdure. »

     

    De tous côtés jaillit la vie. Les fleurs s'épanouissent, la beauté et la joie de vivre rayonnent de toute part.

     

    Je cède alors à l'invite de Paul Gerhardt:

     

    « Sors, mon cœur, et cherche la joie. »

     

    II me faut sortir de moi, laisser mes préoccupations et mes blessures. Il me faut partir en quête de la joie qui s'offre à moi dans la nature, dans ses fleurs et dans sa verdure.

     

    (Extrait de « Un cœur en Paix » d’Anselm Grün)

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