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  • Extraits du livre de François Garagnon

    « La beauté infiniment précieuse et fragile de l’Amour. »

     

     

    Le cadre de la famille est probablement le seul lieu au monde où l’on peut exprimer de manière aussi franche et directe ses exaltations comme ses exaspérations, et où alternent avec une égale vitalité les éclats de voix et les éclats de joie, les conversations ininterrompues et l’incommunicabilité, sans que personne ne s’aventure à y déceler la moindre contradiction.

     

    Pour définir la famille idéale, reviennent souvent ces mots : harmonie, connivence, respect, regards échangés, instants partagés, encouragements, communion, complicité. Mais la famille n’est pas qu’un chemin de roses. Il y a des ronces aussi. Il faudrait donc s’empresser d’ajouter : respect des différences, acceptation de la contradiction, négociation des conflits, restauration du dialogue, pardon, réconciliation…

     

    Au sein de la famille, l’enfant fait sa place. Mais avant d’être ce qu’il est appelé à devenir, il s’imprègne du milieu dans lequel il vit, il intériorise ce qu’il voit ; les parents sont d’abord pour lui  la source de la connaissance. Et il est important que la famille soit forte, afin que les repères soient clairs. Car notre monde à tendance à se décentraliser, à laisser s’évaporer les modèles identifications, au point de créer des désarrois identitaires : « Qui suis-je ? » Quel est mon rôle ? A quoi suis-je appelé ?

     

     

    Pyrénées Espagnole


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  • Extraits du livre de François Garagnon

    « La beauté infiniment précieuse et fragile de l’Amour. »

     

     

    Aujourd'hui, l'idéal de la famille tient dans l'idée que tous ceux qui appartiennent au "cercle de famille" puissent trouver une sensation de bien-être en tout temps (par temps d'orage comme de soleil) et aient envie d'y revenir. La famille doit apparaître comme la source originelle, à laquelle on revient lorsqu'on a soif, lorsqu'on éprouve précisément le désir ... de se ressourcer.

     

    La famille est le lieu où on apprend le délicat équilibre entre la permanence et l’impermanence, être ce qui est donné et ce qui reste à construire.

     

    C’est l’un des grands mérites de la famille : nous amener à comprendre que nous avons une place, mais que nous ne pouvons occuper toute la place. Nous amener, par une succession de réajustements, à trouver un terrain de conciliation, une restauration permanente de la confiance et de l’entraide, par-delà les éloignements ponctuels et les dissensions.

     

    La famille nous montre que, par-delà des divergences et les tensions parfois graves, il est des liens indissolubles et que le temps est le grand maître des apaisements.

     

    La famille nous étonne en nous montrant que les temps morts ne sont pas forcément du temps perdu, que ces temps où rien ne semble se passer sont comme des pauses, des respirations, importantes pour la maturation de la relation comme des évènements qui nous sollicitent.

     

    photo renal


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