• Livres lus 2018

    La ferme des Combes   ROMAIN RINGUIER Jean Paul

    La joie et l’allégresse   Pape François.

    Le pouvoir de la Pensée positive  Louis Ferdinand

    Les merveilleuses mères veilleuses   François Garagnon

    Pensées positives  Nicole Masson

    Pensées Zen  Nicole Masson

    JADE et le réenchantement du monde  François Garagnon 


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    Extraits du livre « Les merveilleuses mères veilleuses »

    De François Garagnon.

     

     

    Ce sont les mères et les enfants qui voient la violette sous la mousse et le reflet de Dieu dans l'éclat d'un sourire. Ce sont les mères et les enfants qui chantonnent en marchant et s'attardent aux confidences du vent. Ce sont les mères et les enfants qui prennent le temps de s'accorder à toutes ces choses infimes qu'on se promet d'aborder un jour quand on aura le temps. Mais on n'a pas le temps, on n'a jamais le temps. Il y a tant de choses à faire qui nous font oublier d'être. D'être ce que nous sommes appelés à devenir.


    C’est une loi naturelle méconnue : les enfants embellissent les femmes, ils donnent à la femme cette beauté accomplie, ce sourire fécond, et cette générosité de regard.

     

    Une  mère est, par définition, celle qui sait. C’en est parfois agaçant, mais c’est ainsi. Quand vous étiez petit, elle régnait sur votre avenir, à présent elle n’a plus de pouvoir sur vous, mais elle reste souveraine.

     

    Ah ! La belle vie qu’on vit quand on vit avec ceux qu’on aime et la conscience de ce qu’on aime ! Cela, vous le savez sans rien avoir appris, dès les premiers jours de votre vie, au fil des tout premiers regards, sous le chaud rayon des premiers sourires. Peu après que votre mère vous ait donné la vie.

     

    Les merveilleuses mères veilleuses (8)


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  • Extraits du livre « Les merveilleuses mères veilleuses »

    De François Garagnon.

     

     

    La mère et l’enfant sont dans un secret incommunicable, celui des origines, et c’est pourquoi il leur arrive si souvent de se surprendre d’amour, de s’envoûter l’un de l’autre, de s’enivrer ensemble en se buvant des yeux.

     

    Les mères savent qu'il est un travail singulier qui exige plus d'amour, de patience et de renoncement que toute autre tâche: le travail de présence. Être là simplement, disponible, dévoué, dans l'attention de l'écoute, la prévenance du regard et l'instinct des gestes qui apaisent, sans égard pour le temps qui passe pour les obligations qui attendent au dehors. La mère est toujours dans l'expectative de cette seule bonne  santé de leur enfant qu'expriment la vigueur et la joie. Pour cela, elles sont prêtes à donner ce qu'elles ont de meilleur: du temps, de la tendresse, de la confiance. Des nuits de veille. Veiller. Ce don de soi est un don du cœur, c’est l’humble courage de l’amour qui ne s’énonce en mots ni ne se calcule en temps. Avec une infinie patience, veiller. Dans ce monde voué à l’efficacité, il n’y a plus guère que les moines, les mères et les marins qui veillent. Autant dire les contemplateurs d’infini.

     

    Les mamans ont le génie des petits gestes réparateurs, du regard qui relève, de la caresse qui console, du sourire qui embellit. Elles savent le pouvoir d'un mot, le mot opportun qui réconcilie avec la vie. Elles  connaissent la beauté agissante du sourire qui donne confiance et fortifie au point de rendre invulnérable celui qui en a été rassasié. Elles remplissent d'affection les coupes vides du quotidien afin de faire connaître aux enfants, encore incertains quant à l'usage du monde, l'ivresse de la beauté. Beauté de tout ce qui vit, beauté en la création entière!

     

    Les merveilleuses mères veilleuses (7)


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  • Extraits du livre « Les merveilleuses mères veilleuses »

    De François Garagnon.

     

     

    Après avoir protégé ta vie, il sera temps de révéler en toi la saveur de la tendresse, du don et des joies inaltérables. De réveiller surtout le courage d'exprimer ta singularité légitime. Je t’aiderai à déchiffrer tout ce qui passe à travers toi, qui ne se comprend pas d’abord et qui œuvre en secret pour ton unité. Je t'enseignerai, petit d'homme, je t'enseignerai le lien étrange et si fort entre l'exigence et l'abandon. L'abandon à plus haut que toi. Avec toi, j'ai perçu comme une fulgurance qu'aimer est la seule manière de connaître puisque c'est le seul moment de notre vie où  nous basculons comme une cascade dans le don, l'abandon et donc la surabondance. Je m’emploierais donc à nourrir assez ta générosité pour faire de toi un torrent de vie. En veillant sur le trésor de ton existence, j’ai appris à ne compter que les instants qui comptent. Et ce qui compte n’a pas de prix. Ce sont les mille premières heures de veille qui comptent. Après, on devient vaste et inépuisable comme le silence de l’amour.

     

    Les merveilleuses mères veilleuses (6)

    Photo Renal, jardin des Tuileries juillet 2018


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