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Liberté
Quelque part a fond de mon esprit
Il y a des océans
De vastes étendues de pure quiétude.
Il y a de clairs et limpides ruisseaux
Cheminant nonchalamment parmi de vastes prairies luxuriantes.
Il y a des montagnes
Aux sommets enneigés veinés de violet,
Il y a de doux vents
Caressant ma peau tannée par le vent.
Quelque part au fond de mon esprit
Il y a la liberté
Emprisonnée attentant d’être délivrée.
Chege W.Mary (Kenya)
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Conducteur de bus, quel métier !!
Je prends le bus tous les jours, souvent pour le même parcours. Je monte, sourire ! Bonjour !
Je m’assois, et j’observe.
A chaque arrêt, des gens montent et descendent. Ceux qui montent, lance de temps en temps un bonjour, mais c’est rare. Le bus repart dans les embouteillages, les voitures qui conduisent n’importent comment ; parfois ,le bus doit faire une halte, un peu plus longue, à ce moment il y a toujours des personnes qui râlent.
Il est en retard, elles râlent,
Il est en avance, elles râlent.
En fait, c’est rare de voir des personnes contentes dans un bus.
Terminus, je descends, sourire, au revoir, à bientôt !!
Et le bus repart pour un autre périple !!!
Ce n’est pas facile d’être conducteur de bus. Les gens ne réalisent pas la difficulté de ce métier, heureusement que ces conducteurs aiment leur travail, surtout quand montent dans leur bus, des personnes agréables, qui sourient, disent bonjour, des clients ou clientes qui tous les jours attendent ou espèrent un conducteur connu pour pouvoir discuter, et la route parait moins longue.
Ce n’est pas difficile d’être aimable ou de dire bonjour en rentrant dans un bus, ça serait tellement plus agréable pour tout le monde. Avec le sourire, et la gentillesse, la route est tellement plus agréable. Si un jour vous prenez le bus, pensez à sourire et à dire bonjour, vous verrez, c’est tellement mieux.
Nicole Juillet 2013
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Un jour j’écrirai un poème où est le matin
Un jour j’écrirai
Un poème
Où est le matin
L’hiver et le soleil
Plein d’enfants
Aux bonnets rouges
Et des chiens noirs de jais
Qui aboient dans la neige.
Un poème où
Les espaces s’élargissent
Où mon Père
Rentre à la maison
Et dine le soir les coudes
Sur la table en répondant
A nos questions
Furieuses.
Un poème sans symboles
En phrases simples
Où la neige est la neige
L’hiver en hiver
Le matin le matin.
Qui ne décrit pas
La lumière par l’obscurité
Le pain par la faim
La vie par la mort.
Bettina Wiengarn (Allemagne)
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