22 Août 2014
Extraits du livre « Petit traité de la joie, consentir à la vie
de Martin STEFFENS
« Une chose est sûre : penser le bonheur comme un dû ne rend pas heureux. Il est des choses qu’on obtient à cette seule condition qu’on ne les exige pas. Il est des choses qu’on possède à la condition de ne les posséder point. »
« Le drame de l’homme n’est pas de manquer : c’est de ne pas recevoir pleinement ce qu’il a. »
« Il est une faculté qui ne s’use que de l’user trop peu : l’attention. C’est d’elle que vient le salut : « Ce n’est que le défaut d’attention qui diminue nos biens. »
« Nous ne pleurons jamais que par amour. Nous ne tombons malade que d’être en vie. Nous avons reçu avant que de pouvoir perdre. Et en perdant, nous mesurons encore la largesse du don. »
« La valeur d’une vie ne se mesure pas à la quantité d’expériences que l’on a faites mais à la qualité de présence qu’on y a mise. »