1 Juillet 2007
VIVRE HEUREUX
Le marché d’Athènes, offrait à profusion tous les produits issus de l’art des orfèvres,
De la dextérité des artisans en vêtements ou en chaussures, du grand talent des tapissiers et des ébénistes.
Socrate, le grand philosophe, pieds nus et vêtu de sa vieille et unique toge allait d’un étal à l’autre, l’œil intéressé et charmé par tant de richesses et par tant de beautés.
Un de ses disciples vint vers lui, étonné :
-Comment, maître, toi qui nous enseignes la frugalité et la limitation des désirs, peux-tu t’intéresser à ce marché débordant de biens et de richesses ?
-C’est parce que j’aime y découvrir la quantité de choses sans lesquelles je peux vivre heureux.