4 Décembre 2013
Il est mille fois plus aisé de faire le bien que de le bien faire.» Montesquieu
On n’est jamais assez attentif à l’esprit que l’on investit dans ce que l’on fait. Faire les choses par inadvertance, c’est ne pas leur donner l’importance qu’elles méritent. Ne faire les choses que par plaisir, c’est se dérober à son devoir. Ne faire les choses que par devoir, c’est se priver de ce qui réjouit le cœur. Ce qui réjouit le cœur ? C’est de trouver de la joie dans son devoir, ou mieux : de faire de son devoir une joie. Le devoir est d’autant plus méritoire qu’il apparaît moins comme un acquittement à la mine contrite que comme un acquiescement. Un acquiescement libre et joyeux. L’esprit qui nous anime fait la moitié de la valeur de l’intention. Ainsi, les êtres que n’indiffèrent pas les vertus du souverain bien pourraient choisir comme devise : Le bien que l’on fait, le faire bien.
François Garagnon http://www.montecristo-editions.com