26 Novembre 2016
Je la surpris à l’ombre du printemps
et l’enchaînai de guirlandes de roses.
Elle dormait et n’en put rien sentir.
Elle était là, devant moi. Ce regard
vouait ma vie tout entière à sa vie.
Je le sentis au cœur et n’en sus rien.
Je souriais vers elle sans mot dire
et laissai murmurer les guirlandes de roses
Elle surgit alors du songe et s’éveilla.
J’étais là, devant elle.
Ce regard trouait sa vie tout entière à ma vie
ce fut tout autour de nous le paradis.
Friedrich Gottlieb Klopstock