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Extraits du livre « Trouver le juste équilibre vers une vie épanouie » Prendre soin de soi et d’autrui : à la recherche d’un équilibre.

Extraits du livre d’Anselm Grün

« Trouver le juste équilibre vers une vie épanouie »

 

Prendre soin de soi et d’autrui : à la recherche d’un équilibre.

 

« Il y a des gens qui se dépensent totalement pour les autres, sans égard à leurs propres besoins. Cela est tout à fait possible, pendant un temps, car s’occuper des autres apporte beaucoup. Mais, si je m’oublie totalement en prenant soin d’autrui, cela peut se retourner contre moi. Si ça dure trop longtemps, je risque l’épuisement. 

 

Si je donne parce que j’ai besoin de recevoir, je n’y trouve jamais mon compte. Si seulement j’ai déjà reçu moi-même et si ce que j’ai reçu circule en moi, alors je peux donner sans m’appauvrir. Quand on donne, on se vide. Quand on ne fait que prendre, on s’étrangle. Il faut une juste mesure, un juste équilibre entre prendre et donner, entre le soin qu’on apporte aux autres et celui qu’on s’accorde à soi-même.

 

Tant que cela fait plaisir de travailler ou de s’investir pour les autres, on n’a pas besoin de se faire de grands soucis concernant les limites de ce que l’on peut faire. Mais dès que l’on se sent irrité, utilisé ou déçu, il faut prendre la situation au sérieux. Cela montre qu’on devrait revoir quelles sont nos propres limites. Si on dépasse les bornes, l’âme en est contrariée, elle résiste. Dès que l’on se sent irrité ou déçu l’âme réagit avec mécontentement, voir aussi avec résistance.

 

Il y a des gens qui trouvent génial tout ce qu’ils font. Quand ils portent secours à quelqu’un d’autre, il faut que cela se sache. Quand quelque chose leur réussit, c’est une performance extraordinaire qu’ils se sentent obligés de présenter de façon à ce que tout le monde s’en émerveille. Il leur faut sans cesse se mettre ne scène. Jésus nous invite à ne pas nous faire illusion sur ce que nous sommes et sur ce que nous faisons. Faisons déjà ce que nous devons faire à autrui, à nous-mêmes et ce que nous devons à Dieu à tel moment. Disons-le plus objectivement encore : Nous devons faire « ce qui se présente », ce qui doit s’effectuer à l’instant même. Nous devons ni exalter ce que nous faisons au plan religieux ni nous considérer comme supérieurs aux autres. Il ne nous faut pas non plus toujours présenter nos actes sous leur meilleur jour et sous les aspects les plus favorables, mais être simples dans ce que nous sommes et dans ce que nous faisons. Telle est la juste mesure. De plus, cela nous rendra finalement sympathiques aux yeux des autres. A suivre….

 

Photo Renal

 

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