14 Décembre 2015
Extraits du livre La puissance de la joie
De Frédéric LENOIR
« Beaucoup de relations amoureuses, amicales, parentales, sont entachés par la tentation de possession de l’autre. Et c’est d’ailleurs tout naturellement que nous accolons un article possessif en désignant ceux que nous aimons : « ma » femme « mon » mari, etc. Or, l’amour ne consiste ni à appartenir à l’autre ni le posséder. L’autre n’est jamais notre « propriété ». Ce désir de posséder pollue l’amour au lieu de le nourrir. »
« Moi je vois l’amour comme une relation ouverte et saine, où l’on est heureux que l’autre ait un jardin secret, où il peut déambuler à sa guise, avoir des amis, des relations qui lui sont propres sans que nous vivions pour autant dans une insécurité permanente. J’y vois un état d’esprit où l’on se réjouit profondément de ce qui réjouit l’autre. Où on aime l’accueillir, puis le laisser partir. Et cela vaut pour toutes les relations d’amour. »
« Il existe un autre type de relation d’amour que la passion amoureuse ou l’amour d’amitié, lesquels, on l’a vu, sont fondées sur un choix mutuel et la réciprocité. Je l’appellerai l’amour-don. On aime sans rien attendre en retour. C’est l’amour inconditionnel que peuvent ressentir des parents pour leurs enfants. Cet amour-là qui nous habite aussi quand nous aidons quelqu’un de manière désintéressée, parfois même inconnu, quand nous lui permettons de se redresser, de se relever, de marcher, de retrouver goût à la vie. C’est cet amour là qui nous habite aussi quand nous aidons quelqu’un de manière désintéressée. »
« La joie a l’étrange faculté de s’accroître quand on la donne. »