19 Mai 2014
Extrait du livre « Être en harmonie, oublier ses soucis, simplement vivre »
D’Anselm Grün
Oublier ses soucis
Le grand lancer
Aucune vie ne s'écoule comme nous l'avions souhaité, ni même comme nous l'avions planifiée. Nous faisons toujours la même expérience, nous n'avons jamais toutes les cartes en main, malgré nos désirs. Il y a dans la vie des étapes où, malgré tous nos efforts, les objectifs que nous nous étions fixés ne sont toujours pas en vue. C'en a toujours été ainsi, nous ne pouvons rien y faire. Nous ne devons pas simplement nous débarrasser de nos fardeaux, mais nous devons les relancer vers Dieu. Je dois examiner mes fardeaux, puis les lancer à Dieu. Le bénéfice que j'en tire est qu'après ce lancer, je peux me redresser. Dieu lui-même m'aide à me redresser. Il me donne la force de me tenir plus droit. Celui qui est rongé de soucis, qui plie sous les fardeaux, ne peut pas rester redressé, il est constamment inquiet. Et quand il veut se redresser, il bascule. Le fait de se libérer de son fardeau, de ses soucis constitue pour lui une libération, et lui permet de se redresser de se fixer des objectifs et de continuer sa route. Les choses importantes de la vie ».
« Se soucier de » quelqu'un est bien différent de « se faire du souci » à propos de quelqu'un ! Se soucier de quelqu'un peut donner un sens à la vie. C'est ce qui se passe lorsqu'on vit pour celui, celle ou ce qui nous tient à cœur. Dans ce cas, il ne s'agit pas du souci qui s'apparente à la peur, mais du souci qui découle de l'amour. Quand j'aime quelqu'un, je m'en soucie. Je lui fournis ce dont il ou elle a besoin pour vivre et suis simultanément comblé par ce que je fais. Une mère se soucie volontiers de ses enfants. Et ses enfants ressentent alors son amour. N'est-ce pas merveilleux, n'est-ce pas du bonheur que de savoir que nous dépendons de nos relations avec autrui, avec des gens qui nous soutiennent ainsi et à qui nous pouvons prêter main-forte le cas échéant ? A suivre..