26 Mars 2014
Extraits du livre « A qui ferais-je de la peine si j’étais
moi-même ? »
De Jacques Salomé (3)
« Sitôt que nous commençons à nous comparer avec ce que l'autre est, avec ce qu'il a et que nous n'avons pas, avec ce qu'il est capable de faire et avec ce qu'on lui a donné, nous introduisons l'équivalent d'un poison, d'une redoutable toxine dans notre esprit. Cet autosaboteur s'introduit dès l'enfance dans les relations fraternelles. »
« La comparaison nous renvoie le plus souvent une image négative, dévalorisée de nous-mêmes ou de l'autre quand elle est à son désavantage, mais elle nourrit surtout rancœurs, ressentiments et amertumes, qui polluent la relation et colorent la vie de grisaille »
« Certaine personnes n’ont pas d’existence propre. Véritable zombies, elles se modèlent sur les attentes ou les projets de l’autre, sans réellement y adhérer ; elles sont donc intouchables. Leur inconsistance est désespérante à toute relation intime à elles. »
« J'appelle mauvaise foi sincère celle que nous dirigeons non pas contre autrui, mais contre nous-mêmes, quand celui que nous voulons tromper n'est qu'un aspect de nous-mêmes que nous voulons contourner, qui nous dérange. Nous en témoignons généralement avec des accents d'une sincérité absolue. Nous croyons tellement à notre propre mensonge que nous avons besoin d'un témoin qui nous confirme que nous sommes sincères. » ( A suivre....)