Extraits de livres lus :A qui ferais-je de la peine si j?étais moi-même ? (2)

Extraits du livre « A qui ferais-je de la peine si j’étais

moi-même ? » De Jacques Salomé (2)

« J’ai appris que les mots sont nécessaires et indispensable pour communiquer, mais qu’ils ne sont pas suffisants pour construire une relation durable. Qu’il faut donc, au-delà des mots et de l’expression verbale, une capacité de mettre en commun et de différencier chacune des relations qui nous relie au monde. »

« Le plus beau cadeau que l'on puisse faire à un enfant, en tant que parent ou adulte, n'est pas tant de l'aimer que de lui apprendre à s'aimer. La plus belle offrande durable que l'on puisse offrir à son fils ou à sa fille, c 'est de lui donner ce qu’ 'il faut pour que il ou elle engrange suffisamment d'amour envers sa personne, un amour qui lui permettra de consolider sa confiance en lui, en elle, de valider son estime de soi et le sentiment de sa propre valeur, sans que cette estime de soi et cette valeur ne dépendent totalement du regard et de l'approbation d'autrui, et par là même de ses proches. »

« Éviter de penser à la place de l'autre, lui laisser la responsabilité de ce qu'il éprouve, ressent ou imagine par lui-même, et ne pas hésiter à prendre soin de ses propres aspirations. »

« En mettant l'autre en échec, c'est du meilleur de lui que l'on se prive, c'est de tous ses apports que l'on se coupe. Cette forme d'autoprivation assèche et stérilise les relations les plus intimes, comme les plus banales ou les moins significatives. »

« Plus je libère mon esprit des contraintes inévitables qui entrent dans ma vie, plus je me rends disponible pour accueillir l’imprévisible. »

« Le « mais » est parfois la première salve avant le feu intensif des grosses pièces d’artillerie qui vont démolir et réduire à rien vos propos ou votre point de vue. » (A suivre...)