5 Août 2011
« On peut avoir du mal « à demeurer chez soi » si on ne prend pas du recul par rapport aux médias. Dostoïevski assurait « qu’être seul le temps en temps est plus nécessaire pour être normal que de manger ou de boire ».
« Or, si on n’est pas à l’aise avec soi, on ne sera à l’aise nulle part. Si on ne s’est pas retrouvé soi-même, on ne saura vraiment rencontrer personne. Si on n’est pas on propre ami, on ne pourra jamais tisser des liens d’amitié avec personne. Si on n’est pas en harmonie avec soi, on ne pourra pas semer la paix autour de soi. »
« La foi en Dieu nous rassure et nous permet, nous demande même, de nous accepter inconditionnellement nous mêmes et tous les hommes parce que nous sommes inconditionnellement acceptés nous aussi. »
« Il ne faut pas se demander : Que fais-je pour Dieu ? mais comment est-ce que je me laisse aimer de Lui ? Nous n’avons pas à tout vouloir faire nous-mêmes, nous avons le droit d’être faibles. En effet l’homme ne plaît tant à Dieu pour ses mérites ou ses vertus que par la confiance illimité qu’il a en Lui. »
« Lorsque je suis avec moi, alors, je suis vivant. » Plus nous laissons Dieu demeurer en notre vie, plus nous sommes et nous nous sentons nous-mêmes », nous sommes plus spontanés, plus actifs. Dieu ne vient pas s’ajouter à nos actes, il est au noyau même de la liberté. « Voici que le royaume de Dieu est au dedans de vous. »
« Pour le chrétien, la foi est le moteur secret qui le pousse à agir et lui accorde une indépendance par rapport au monde fugace. La vie éternelle est le pôle d’attraction de ses pensées, la boussole qui lui montre le nord, la réalité qui encourage son cœur, la pleine lune qui gonfle la mer à marée haute. Le regard du Christ le rassure : personne n’a de prise sur lui en dépit de tous les dangers qu’il peut connaître. « Le genou plié et les mains vides tendues vers le haut sont les deux gestes originaires de l’homme libre. »