18 Juin 2007
Extrait de « La construction de soi
D’Alexandre Jollien
« A mes yeux, la véritable connaissance de soi se rapproche d’une forme de simplicité d’une naïveté peut être. Il s’agit avant tout de garder intactes une innocence, une transparence, de prendre conscience de ses forces et sans se comparer, composer avec elles. «
« L’esprit de simplicité chemine sans bagage et se déleste naturellement. La parade, les rôles, les masques le quittent sans effort. Il n’y a rien, plus rien à prouver. »
« La tentation est grande de multiplier les prouesses pour afficher une générosité d’apparat. Le véritable amour ne réclame rien. Il savoure la joie dans l’acte même de donner.
Aimer librement c’est se réjouir.
L’Amour est une joie qu’accompagne l’idée d’une cause extérieure. »
« Celui qui possède sans cesse le désir de progresser ou le rêve de devenir quelqu’un d’autre, se prive de la douceur de l’instant. Si la volonté de se perfectionner est féconde ; elle s’apparente à une fuite lorsqu’elle est n’est qu’un prétexte à refuser le présent. Il convient d’en faire un usage avisé. »
« C’est en limitant ses désirs pour les diriger vers le réel que nous en jouissons le mieux »
« La joie reste l’argent comptant du bonheur, elle aide qui la savoure pleinement à assurer les inévitables insatisfactions. Mais l’homme peine à la ressentir à fond, et vivant à moitié il gâche son allégresse en songeant au malheur ».
« Si parfois tu perçois le réel comme dangereux, insensé ne t’en prend qu’a ton regard, c’est lui qui colore les événements. Cesse donc de dire l’existence est triste, mais plutôt « je ressens à l’instant, de la tristesse. »
« Dans la recherche commune des arguments, celui qui est vaincu à gagner davantage à proportion de ce qu’il vient d’apprendre. (Epicure) »
« Tu dépendras moins du lendemain quand tu auras mis la main sur l’aujourd’hui. (Sénèque) »
« Celui qui connaît bien les limites de la vie, sait qu’il est facile de se procurer ce qui supprime la souffrance due au besoin de ce qui amène la vie toute entière à sa perfection. (Epicure) »