23 Juin 2007
EXTRAIT DE “ANIMA MUNDI “
DE SUSANNA TAMARO
« Celui qui veut franchir une limite recèle en lui quelque chose de grand. Aux gens normaux cela n’arrive jamais. La limite qu’ils se donnent est toujours matérielle, ils veulent obtenir quelque chose de concret. Une belle maison, un travail mieux rémunéré, un amour différent de tous les autres. De la naissance à la mort, ils barbotent dans ces choses minuscules sans jamais lever la tête. »
« Personne n’aime recevoir en plein visage la solitude de la vie humaine, absolue et terrible. Pour la cacher, on s’agite depuis le jour de notre naissance jusqu’à celui de notre mort. »
« Se détester soi-même et faire du mal aux autres sont les deux faces du même sentiment. »
« Une grande partie de nos malheurs provient d’un chemin mal choisi. Si l’on marche avec des chaussures trop serrées ou trop larges, au bout de quelques kilomètres on commence à maudire le monde. Une chose que ne n’ai pas encore trouvé c’est comment trouver le bon chemin au début. »
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