21 Septembre 2010
A la gloire du vent
Si j’aime, admire et chante avec folie le vent,
Et si j’en bois le vin fluide et vivant jusqu’à la lie,
C’est qu’il grandit mon être entier et c’est qu’avant
De s’infiltré, par mes poumons et par mes pores,
Jusqu’au sang dont vit mon corps,
Avec sa force rude ou sa douceur profonde,
Immensément il étreint le monde.
(Emile Verhaeren, extrait de « A la gloire du vent »)