22 Mai 2013
La ville s’éveille
Il est sur la cité cinq heures du matin
Dont les vapeurs de l’aube ont brouillé le dessin.
Déjà le boulanger quitte son four sonore,
La nuit aux marronniers, pâle, repose encore,
L’espace doucement a reçu les oiseaux
Et la sirène crie au milieu des bateaux.
Tout le gris éventail d’une ville éveillée
Ouvre son paysage au seuil de ma journée.
Odilon Jean Périer extrait de « Villes en poèmes »