6 Février 2012
« L’humanité n’est pas un état à subir.
C’est une dignité à conquérir. »
Vercors
Nous avons certes “reçu” la vie, mais il nous appartient de la transformer, d’en faire quelque chose qui soit un destin. “Notre” destin, semblable à nul autre. Dans les confins du déterminisme et de la fatalité, se trouve une petite enclave qui est le territoire de notre liberté. Pasteur invite à revisiter cette notion de responsabilité individuelle : « Que nos efforts soient plus ou moins favorisés par la vie, il faut, quand on approche du grand but, être en droit de se dire : “J’ai fait ce que j’ai pu” ». L’homme moderne a trop tendance à se reposer sur l’Etat-Providence en exigeant davantage de la société que de lui-même. Saint-Exupéry pourtant avait prévenu : « Une civilisation repose sur ce qui est exigé des hommes, et non sur ce qui leur est fourni »…
François Garagnon (http://www.montecristo-editions.com)