16 Février 2011
Morte Saison
J'entends la pluie, les vents, jouer aux osselets
Mes coteaux de beau temps ont la robe des biches
Une feuille est collée sur la joue de l'été
Des feux d'herbe, la nuit, fument sur les villages.
C'est ton nom qui se perd aux grandes eaux du vent.
Ton nom qui parle haut quand minuit nous délivre,
C'est ton front qui se prend aux vitres de goudron
La flamme d'un flambeau peut effacer tes lèvres.
La pluie sourde nourrit les plis chauds de ta bouche
Des ailes de bois mort bougent dans la nuit louche.
(Luc Bérimont)