9 Mai 2016
L’unité
Ne bouge pas. Je sais.
Ne dis rien. J’entends tout :
La clameur des lèvres muettes,
Les orages des yeux fermés.
Je sais l’étincelle et la foudre
De tes silences
Je te connais
Par tes rêves blancs et noirs,
Tes lâchetés, tes courages,
Tes bonaces, tes ramages.
Ton cœur bat dans mon cœur,
je déteste quand
tu te déteste.
Je marche avec toi, sur cette route
Qui conduit à l’infini,
A l’aube, à la nuit éclatante,
Au peuple des vivants
Nous sommes l’unité.
Pierre Gamara
extrait de « L’amitié des poètes »