3 Août 2012
« Ces parcelles de vie » ont été recueillies durant six années passées à Paris et en Amérique Latine. Elles ont été écrites au fil des évènements vécus par l’auteur et mettent en lumière quelques beaux visages d’hommes et de femmes dont certains ont aimé jusqu’à donner leur vie pour Dieu et leurs frères. »
« Depuis 1992, est commencée en Amérique latine la grande marche des peuples indigènes vers une reconnaissance par les Etats de leur patrimoine politique, culturel, religieux, économique et social. Un jour viendra où cette reconnaissance sera une belle victoire des peuples indigènes que l’on nomme « minorités » Ce petit poème et né, après avoir jeté un coup d’œil par le hublot d’un avion.
J’ai vu ton ciel… (Equateur)
J’ai vu ton ciel tourmenté
Et les nuages te recouvrir
D’un voile de pudeur.
J’ai vu tes flancs,
Terre féconde,
Parsemés de chaudes couleurs.
J’ai vu les grands eucalyptus,
Là-bas dans la vallée.
Pinceaux effilés,
Dans la main d’un peintre invisible,
Ils paraissaient avoir
Merveilleusement dessiné
Les pans de ta robe bariolée.
Le bleu de la mer,
Le vert des forêts,
Le brun de tes montagnes,
Et le blanc du Chimborazo.
(Jacques Lancelot)