17 Décembre 2015
Extraits du livre La puissance de la joie
De Frédéric LENOIR
« Nous cherchons en permanence le bonheur en nous projetant dans le monde extérieur alors qu’il se trouve en nous, dans la satisfaction profonde que nous pouvons tirer des plaisirs et des joies ordinaires de la vie, qui pour la plupart, ne coûtent rien. »
« Face au mal, à la douleur, à toutes les peines de l’existence, nous pouvons en effet accueillir la joie ou la refuser, choisir d’être heureux ou malheureux. Ce n’est pas en refusant les souffrances de la vie qu’on trouvera le bonheur, mais en les acceptant lorsqu’elles sont inévitables, et en comprenant que nous pouvons aussi grandir à travers elles. Notre conscience du bonheur vient de notre connaissance du malheur, et la plupart de nos joies viennent de tristesses dépassées. »
« Ceux qui ont accepté de persévérer dans la douleur, dans le doute, dans la nuit, qui ont franchi les obstacles et continué d’avancer malgré les difficultés au lieu de tenter de les éviter, ceux-là connaîtront les plus grandes joies. Non pas à cause d’une quelconque rétribution divine, mais par cette mystérieuse loi de la vie qui fait que le consentement, l’acceptation de ce qui est, ouvre la porte de la joie de vivre. Les enfants, les gens simples sont dans la joie car ils acceptent la vie, comme elle est. Ils prennent la vie telle qu’elle s’offre à eux, savent recevoir ce qui est donné, n’exigent pas que la vie soit autre. Le consentement nous ouvre la porte de la joie de vivre qui nous était fermée. Il faut notre consentement pour que la vie soit aimable. »