30 Mars 2014
Extraits du livre « A qui ferais-je de la peine si j’étais
moi-même ? »
De Jacques Salomé (5)
« Le bonheur n’est contagieux que pour ceux qui le côtoient sans peur ni réserves et qui sont ouverts à sa présence. »
« Banaliser une parole, une situation, ou les croyances d’une personne, c’est vouloir en réduire l’impact ou en détourner la portée. »
« L’ironie, il n’est pas inutile de le rappeler, se distingue de l’humour, dans le sens où celui qui manie l’ironie le fait avec l’intention de dévaloriser ou de blesser celui ou celle à qui elle s’applique. L’ironie, la banalisation sont utilisées en vue de se couper de l’humilité nécessaire pour reconnaître une réalité différente et pour éviter de toucher du doigt l’émergence d’une autre vérité qui ne pourrait se dire que par l’abandon de tout jugement et interprétation. »
« Il y a toujours à apprendre, surtout quand je ne suis pas d’accord. Sans oublier que dans la recherche de la vérité, le plus difficile, c’est quand on l’a trouve. »
« Le silence n’est pas toujours d’or. Prendre le risque d’énoncer des mots en direction de quelqu’un peut me permettre aussi de les entendre. »
« Ce n’est pas ce qui nous arrive qui est important, mais ce que nous en faisons. Ce que nous allons faire surtout, de ce qui a été réveillé en nous par un évènement, une situation, un comportement, une parole, ou la conduite des autres envers nous. »
« Je n’ai aucun pouvoir sur mes désirs et mes sentiments et cependant j’en suis le seul responsable. Je suis responsable de ce j’éprouve et de ce que je fais avec ce que je ressens. »
« Si je veux être reconnu, il vaut mieux que je prenne le risque de me montrer là où je suis, plutôt que là où l’on me place. »