13 Novembre 2010
Tu es peut être
Tu es peut être, Seigneur,
Comme un idéal incertain
Auprès lequel court depuis tous les temps
Notre humanité en mal d’espérance,
À la recherche de son propre devenir.
Tu es peut être, Seigneur,
L’idéal incertain
Dont nous espérons tous,
Qu’il viendra mettre un terme à nos incertitudes.
Tu es peut être, Seigneur,
Ce quelqu’un qui saura nous combler
Et qui saura nous dire,
Que l’espérance n’est jamais vaine,
Qu’il faut savoir tomber pour connaître la joie de marcher,
Que la nuit porte en elle la puissance de la lumière
Et que notre doute depuis le fond des âges,
N’appelle que ta paix.
Tu es peut être, Seigneur,
Ce que nous sentons germer en nous,
Un inconnu, une aventure.
Tu es peut être, Seigneur,
L’aboutissement d’un chemin
Qui n’en finit pas de se renouveler,
Où chaque tournant nous est comme une nouveauté.
Tu es peut être, Seigneur,
Ce qui nous pousse à n’être qu’un,
Ce qui nous pousse à une autre grandeur
Que celle de notre solitude,
A une autre vie que cette existence
Qui nous mène à la mort.
Tu es peut être, Seigneur,
C’est tout ce que nous savons dire quand il s’agit de toi,
Car ces mots dans lesquels nous te cherchons
N’épuiseront jamais ce que tu es.
F. Chagneau