• Histoire de trois étudiants devenus moines

     

    Je vais vous raconter l'histoire de trois étudiants qui devinrent moines. Chacun prit une bonne résolution ;  Le  premier voulut ramener la paix entre les combattants, obéissant en cela à la parole de l'Écriture : Heureux les artisans de paix.  Le deuxième désira rendre visite aux malades  et le troisième alla dans le désert, pour y vivre en paix.  Le premier essaya de résoudre les conflits, mais il ne put réconcilier tout le monde. Abattu et découragé, il rejoignit le deuxième et le trouva assombri. En effet, lui non plus n'avait pas pu mener sa tâche à bien. Ils se mirent d'accord pour aller voir le troisième. Ils lui firent part de leur désarroi et le prièrent de bien vouloir leur dévoiler, en toute sincérité, ce qu'il avait trouvé dans le désert. Celui-ci se tut un instant, puis versa de l'eau dans un récipient et leur dit de regarder à l'intérieur. L'eau était encore agitée, puisqu'il venait de la verser. Après quelques instants, il leur demanda de regarder à nouveau : Observez comme l'eau est calme à présent. Ils regardèrent et virent leur visage se refléter à la surface de l'eau. Il poursuivit : Il en est ainsi pour celui, qui reste parmi les hommes : Il ne peut pas voir ses péchés à cause du trouble et de l'agitation. Celui qui, au contraire, se tient à l’écart et au calme, peut comprendre ses erreurs.( Anselm Grün)

     


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  • EXTRAIT D’UN LIVRE D’OG MANDINO

    « Le plus grand miracle du monde »

     

    « Ces extraits me sont offerts par une amie, extraits que sa maman avait mit sur son blog pour que chacun de vous puisses découvrir ce miracle d’amour. Sa maman Sarah est partie, mais elle a laissé tous pleins de belles choses à partager. (http://www.blogg.org/blog-21933.html) »

     

     

    Faisons un inventaire.
    Faisons d'abord le tour de tes handicaps, car comment puis-je te demander de te construire une vie nouvelle, à moins que tu n'aies les outils en mains.


    Es-tu aveugle ? Est-ce que le soleil se lève et se couche sans que tu le vois ? Non, tu peux voir, et les centaines de million de récepteurs que j'ai placés dans tes yeux, te permettent de jouir de la magie d'une feuille d'arbre, d'un flocon de neige, d'un étang, d'un aigle, d'un enfant, d'un nuage, d'une étoile, d'une rose, d'un arc-en-ciel et du regard de l'Amour.
    Compte une première bénédiction.

    Es-tu sourd ? Un enfant peut-il rire ou pleurer sans attirer ton attention ?
    Non, tu peux entendre, et les vingt-quatre mille fibres que j'ai construites dans chacune de tes oreilles vibrent sous l'effet du vent dans les arbres, des vagues sur les rochers, de l'harmonie du chant d'un rossignol, du jeu des enfants et au mot je t'Aime.
    Compte une autre bénédiction.

    Es-tu muet ? Tes lèvres ne remuent-elles que pour laisser passer ta salive ?
    Non, tu peux parler comme ne peut le faire aucune autre de mes créatures et tes paroles peuvent apaiser la mauvaise humeur, remonter le déprimé, stimuler les lâcheurs, égailler le malheureux, réchauffer le solitaire, louer le valeureux, encourager le vaincu, enseigner à l'ignorant et dire je t'Aime.

    Compte une autre bénédiction.

    Es-tu paralysé ? Ton corps impuissant d’épacte-t-il le sol ?
    Non, tu peux bouger, tu n'es pas un arbre condamné à un carré de terre alors que le vent et le monde profite de toi.
    Tu peux t'étirer et courir, danser, travailler, car en toi j'ai placé cinq cent muscles, deux cent os et onze kilomètres de fibres nerveuses que j'ai synchronisées moi-même pour qu'ils exécutent tes ordres.
    Compte une autre bénédiction.

    Est-ce que personne ne t'aime ? Est-ce que tu n'aimes personne ?
    La Solitude t'étouffe-t-elle jour et nuit ? Non, jamais plus, car, maintenant, tu connais le secret de l'Amour.
    Pour recevoir l'Amour, tu dois le donner sans penser au retour.
    Aimer par intérêt, pour sa propre satisfaction ou par orgueil, ce n'est pas de l'Amour.
    L'Amour est un cadeau que l'on donne sans rien demander en retour.
    Tu sais maintenant qu'aimer sans égoïsme est sa propre récompense.
    Et même si l'Amour ne t'était pas rendu, il ne serait pas perdu, car cet amour-là te reviendra, pour adoucir et purifier ton cœur.
    Compte une autre bénédiction, compte-là deux fois.

    Ton coeur est-il malade ? Doit-il combattre pour te maintenir en vie ?
    Non, ton cœur est assez fort.
    Porte ta main à ta poitrine et sens son rythme et ses pulsations, heure après heure, jour et nuit, trente-six millions de battements par année. Année après année, endormi ou éveillé, faisant circuler ton sang dans plus de cent mille kilomètres de veines, d'artères et de capillaires, pompant plus de deux millions sept cent trente mille litres chaque année.
    L'homme n'a jamais été capable de créer Une machine semblable.
    Compte une autre bénédiction.

    As-tu une maladie de la peau ? Les gens se détournent-il avec horreur à ton approche ?
    Non, Ta peau est claire, c'est une merveille de création, nécessitant seulement que tu l'entretiennes avec du savon, de l'huile, une brosse et des soins.
    Avec le temps, même l'acier ternira et rouillera, mais pas ta peau. Éventuellement même les métaux les plus résistants finissent par s'user à l'usage, mais pas cette enveloppe que j'ai construite autour de toi.
    Elle se renouvelle continuellement.
    Les vieilles cellules se remplacent continuellement par de nouvelles, comme ton ancienne vie est maintenant remplacée par une nouvelle vie.
    Compte une autre bénédiction.

    Tes poumons sont-il atteint ? Le souffle de la vie lutte-t-il pour pénétrer dans ton corps ?
    Non, les piliers de la vie te soutiennent même dans les environnements les plus horribles que tu as toi-même créés et ils ne cessent de travailler pour filtrer l'oxygène qui donne la vie à travers six cent millions de petits sacs de peau repliés et éliminent de ton corps les déchets gazeux.
    Compte une autre bénédiction.

    Ton sang est-il empoisonné ? Est-il dilué avec de l'eau ou du pus ?
    Non, dans tes cinq litres soixante-dix de sang il y a vingt-deux milliards de cellules contenant chacune des millions de molécules dans lesquels se trouvent des atomes oscillants plus de dix millions de fois par seconde.
    Chaque seconde, deux millions de tes cellules sanguines meurent pour laisser la place à deux millions de cellules nouvelles, dans un processus de résurrection continuelle depuis ta première naissance, comme il en a toujours été ainsi à l'intérieur de toi et maintenant à l'extérieur de toi.
    Compte une autre bénédiction.

    Es-tu simple d'esprit ? Es-tu devenu incapable de penser par toi-même ?
    Non, ton cerveau est la structure la plus complexe de l'univers, je le sais.
    Dans ton cerveau qui pèse un kilo trente-cinq, il y a treize milliards de cellules nerveuses, plus de trois fois plus de cellules qu'il y a d'habitants sur cette terre, pour t'aider à retenir chaque perception, chaque son, chaque goût, chaque odeur, chaque action que tu as expérimentés depuis le jour de ta naissance.
    J'ai doté tes cellules de plus d'un millier de milliard de milliards de molécules de protéine.
    Chaque incident de ta vie est enregistré, attendant ton rappel et pour aider ton cerveau à contrôler ton corps.
    J'ai dispersé en toi, quatre millions de structures sensibles à la douleur, cinq cent mille détecteurs sensibles au toucher et plus de deux cent mille détecteurs sensibles à la température.
    Aucune nation ne protège son or aussi bien que tu l'es.
    Aucune des anciennes merveilles du monde n'est aussi extraordinaire que toi.
    Tu es ma création la plus raffinée.
    En toi, il y a assez d'énergie atomique pour détruire n'importe quelle  grande ville et pour la reconstruire.

    Es-tu pauvre ? Ta bourse ne contient-elle ni or ni argent ?
    Non, tu es riche.
    Nous venons ensemble, de faire le compte de ta fortune. Étudies-en la liste, recompte-la encore, pointe ton actif.

    Pourquoi t'es-tu trahi ? Pourquoi as-tu pleuré en disant que toutes les bénédictions de l'humanité t'avaient été retirées ?
    Pourquoi t'es- tu fais croire que tu étais impuissant à changer ta vie ? Es-tu dépourvu de talents, de sens, de possibilités, de plaisirs, d'instincts, de sensations et de fierté.
    L'espoir t'a t'il abandonné ?

    Pourquoi te blottis-tu dans l'ombre comme un géant vaincu, dans l'attente de transport pathétique qui te mènera vers le vide attendu et l'humidité de l'enfer.
    Tu en as tellement, tes bénédictions débordent de ta cour et tu n'y as jamais pris garde comme un enfant élevé dans l'abondance, car je te les ai toutes données généreusement, régulièrement.


    Réponds-moi, réponds toi- même : quel homme riche, vieux et malade, faible et impuissant n'échangerait pas immédiatement tout l'or que contiennent ses coffres contre tes bénédictions que tu as traitées tellement à la légère.

    Apprends alors le premier secret du bonheur et de ta réussite.
    Tu possèdes maintenant chaque bénédiction nécessaire pour atteindre une gloire merveilleuse, elles sont ton trésor, tes outils avec lesquels tu vas construire, dès aujourd'hui, les fondations d'une vie nouvelle et meilleure.
    Alors je te dis" compte tes bénédictions " et sache que tu es ma plus grande CRÉATION.

     

    Tu es le trésor le plus précieux de la terre, car tu sais qui t'a créé et tu sais que tu es un exemplaire unique.

    Jamais parmi les dix-sept milliards d'individus qui ont foulés le sol de cette planète depuis le début de tous les temps, il n'y a eu quelqu'un qui te ressemblait exactement, jamais jusqu'à la fin des temps, il n'y aura quelqu'un qui te ressemblera exactement.

     

    Qui ai-je décidé de créer ?
    Toi, unique, le plus rare de tous.
    Un trésor sans prix, doté de qualités d'esprit, d'expressions, de mouvement, d'aspect et d'instinct tel que personne ayant vécu, vivant ou qui vivra, n'aura jamais.

     

    N'imite personne, sois toi-même, montre ta rareté au monde et le monde te couvrira d'or.

    Il y a eu plusieurs modèles, plusieurs formes, plusieurs dimensions avant que j'en arrive à la perfection avec toi.
    Il y a plus de trente mille ans et depuis, je n'ai fait aucun effort pour t'améliorer, car, comment peut-on améliorer un miracle ?
    Tu étais une pure merveille à contempler, j'en étais content, je te donnais ce monde et tout pouvoir sur lui, puis, pour te permettre d'atteindre ton plein potentiel, j'ai une fois de plus, placé ma main sur toi.
    Je t'ai donné des pouvoirs inconnus à toutes autres créatures de l'univers, même encore aujourd'hui.
    Je t'ai donné le pouvoir de penser, je t'ai donné le pouvoir d'aimer, je t'ai donné le pouvoir de vouloir, je t'ai donné le pouvoir de rire, je t'ai donné le pouvoir d'imaginer, je t'ai donné le pouvoir de créer, je t'ai donné le pouvoir de planifier, je t'ai donné le pouvoir de parler, je t'ai donné le pouvoir de prier.

    L'orgueil que j'ai de toi, est illimité.

    Tu es ma création ultime, mon plus grand miracle, un être vivant, complet.
    Un être qui peut s'adapter à tous les climats, à toutes les rigueurs, à tous les défis, un être qui peut diriger sa propre destinée, sans aucune interférence de ma part.
    Un être qui peut traduire une sensation ou une perception, non pas par instinct, mais par la pensée et la délibération de la meilleure action pour lui et pour l'humanité tout entière.

    Je t'ai donné le pouvoir de choisir.


    Avec ce cadeau, je t'ai même placé au-dessus de mes anges, car les anges n'ont pas la liberté de choisir leurs péchés.
    Je t'ai donné le contrôle total de ta destinée.
    Je t'ai dit de déterminer pour toi-même, ta propre nature conformément à ta propre volonté et tu as également reçu le pouvoir d'écouter ton âme, et de remettre sous une forme aisée et divine.
    Jamais je ne t'ai retiré ce grand pouvoir qu'est celui de choisir.
    Qu'as-tu fais de cette force extraordinaire ?
    Regarde-toi, penses aux choix que tu as faits dans ta vie et souviens-toi maintenant de ce dur moment où tu te serais mis à genoux pour que l'on te laisse l'opportunité de recommencer.
    Ce qui est passé est passé.


    Sers-toi avec sagesse de ton pouvoir de choisir.

    Choisis d'aimer plutôt que de haïr, choisis de rire plutôt que de pleurer, choisis de créer plutôt que de détruire, choisis de persévérer plutôt que de lâcher, choisis de louer plutôt que de critiquer, choisis de guérir plutôt que de blesser, choisis de donner plutôt que de voler, choisis d'agir plutôt que de remettre à demain, choisis de t'améliorer plutôt que de rester sédentaire, choisis de prier plutôt que de maudire, choisis de vivre plutôt que de mourir.

    Tu sais maintenant que je ne suis pas responsable de tes malheurs, car je t'ai nanti de tous les pouvoirs.
    L'accumulation des actions et des pensées qui t'ont mené sur les déchets de l'humanité viens, de toi et non pas de moi.
    Les cadeaux de puissance étaient très importants pour ta petite nature.
    Maintenant, tu es grand et sage, les fruits de la terre seront à toi.
    Tu es plus qu'un être humain, tu es un humain en évolution.
    Tu es capable de grandes merveilles, ton potentiel est illimité.
    Qui d'autre parmi mes créatures a maîtrisé le feu, qui d'autre parmi mes créatures a conquis la gravité à étudier les cieux, a conquis la maladie, la peste et la sécheresse.

    Ne te rabaisse plus jamais.

    Ne te contente jamais des miettes de la vie et, à partir d'aujourd'hui, ne cache plus jamais tes talents.

     

    Tu ne t'apitoieras jamais plus sur toi-même et chaque jour sera pour toi, une joie nouvelle et un nouveau défi.
    Tu renais, mais tout comme auparavant, tu peux choisir l'échec et le désespoir ou la réussite et le bonheur, le choix t'appartient. Ce choix n'appartient qu'à toi, je ne peux qu'observer, comme je le faisais avant, fier ou triste.

     

    Il y a autre chose pour compléter les quatre grandes lois
    "FAIS TOUT CE QUE TU FAIS AVEC AMOUR "
    Amour pour toi-même, amour pour tous les autres et amour pour moi.
    Sèche tes larmes !
    Tends la main ... prends la mienne ! Tiens-toi droit
    Laisse-moi couper les sueurs qui t'emprisonnent.
    Aujourd'hui tu as reçu mon message...

    "TU ES LE PLUS GRAND MIRACLE DU MONDE"

     

    Le plus grand miracle du monde

     


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  • Ecoute ce que je ne dis pas, je t'en prie

     

    Ne te laisse pas tromper par moi.
    Ne te laisse pas tromper par le visage que je porte,
    car je porte un masque, mille masques,
    masques que j'ai peur d'enlever,
    et je ne suis aucun d'entre eux.

    Faire semblant est un art qui est une seconde nature pour moi,
    mais ne sois pas dupe,
    pour l'amour de Dieu, ne sois pas dupe.
    Je te donne l'impression que je suis sûr,
    que tout est bien et sans problème avec moi, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur,
    que je suis la confiance même et que je plane au-dessus de tout,
    que l'eau est calme et que je suis bien aux commandes
    et que j'ai besoin de personne,
    mais ne me crois pas.
    A la surface, je suis lisse et sans faille, mais ce n'est que mon masque,
    toujours différent et toujours caché.
    En dessous, il n'y a aucune complaisance.
    En dessous résident la confusion, la peur et la solitude.
    Mais je les cache. Je ne veux pas que quiconque le sache.
    Je panique à l'idée que ma faiblesse soit exposée.
    C'est pourquoi, je crée avec frénésie un masque pour me cacher derrière,
    une façade nonchalante et sophistiquée,
    pour m'aider à faire semblant,
    pour me protéger des regards qui savent.

    Mais ce regard est précisément mon salut, mon seul espoir,
    et je le sais.
    S'il est suivi par l'acceptation,
    et s'il est suivi par l'amour.
    C'est la seule chose qui puisse me libérer de moi-même,
    des murs de la prison que j'ai érigés moi-même,
    des barrières que j'ai dressées avec tant d'efforts.
    C'est la seule chose qui puisse m'assurer
    de ce que je ne peux m'assurer par moi-même,
    que j'ai vraiment une valeur.
    Mais je ne te le dis pas. Je n'ose pas, j'ai peur de le faire.
    J'ai peur que ton regard ne soit pas suivi d'acceptation,
    ne soit pas suivi d'amour.
    J'ai peur que tu penses moins de moi,
    que tu ries et tes rires me tueraient.
    J'ai peur, qu'au fond, je ne sois rien,
    que tu le voies et me rejettes.

    Donc, je joue mon jeu, un jeu désespéré à faire semblant,
    portant sans assurance une façade
    et un enfant tremblotant à l'intérieur.
    C'est ainsi que débute la belle, mais irréelle parade des masques,
    et ma vie devient une façade.
    Je bavarde avec toi de manière suave de sujets éphémères.
    Je te dis tout de rien,
    et rien de ce qui est tout,
    de ce qui pleure à l'intérieur de moi.
    Alors, quand je passe à travers mon scénario
    ne te laisse pas berner par cette sérénade.
    S'il te plaît, essaye d'écouter attentivement et écoute ce que je ne te dis pas,
    ce que j'aimerais être capable de te dire,
    ce que j'ai besoin de te dire pour survivre,
    mais ce que je ne peux dire.

    Je n'aime pas me cacher.
    Je n'aime pas jouer les jeux superficiels.
    Je veux arrêter de jouer.
    Je veux être authentique, spontané et moi-même,
    mais tu dois m'aider.
    Tu dois me tendre la main
    même si c'est la dernière chose que je semble vouloir.
    Tu es la seule personne qui puisse effacer de mes yeux
    le regard vide d'un mort vivant.
    Tu es la seule personne qui puisse m'inviter à la vie.
    Chaque fois que tu es aimable, doux et encourageant,
    chaque fois que tu essaies de comprendre parce que tu portes attention,
    mon cœur commence à avoir des ailes qui poussent -
    de très petites ailes,
    de très faibles ailes,
    mais des ailes ! <

    Avec ton pouvoir de toucher et de me faire sentir,
    tu peux m'insuffler la vie.
    Je veux que tu le saches.
    Je veux que tu saches combien tu es une personne importante pour moi,
    comment tu peux être un créateur - un créateur fidèle à Dieu -
    de la personne que je suis
    si tu le choisis.
    Toi seul peux briser le mur derrière lequel je tremble,
    toi seul peux enlever mon masque,
    toi seul peux me libérer de mon monde ombragé par la panique,
    de ma prison solitaire,
    si tu le choisis.
    S'il te plaît, choisis-le.

    Ne passe pas à côté de moi.
    Ça ne sera pas facile pour toi.
    Plusieurs années à croire que je ne vaux rien ont érigé des murs très solides.
    Plus tu approches de moi
    plus je peux combattre aveuglément.
    C'est irrationnel, mais en dépit de ce que les livres disent sur l'homme,
    je suis souvent irrationnel.
    Je lutte précisément contre la chose dont j'ai besoin.
    Mais on dit que l'amour est plus fort que les murs
    et c'est là que réside mon espoir.
    S'il te plaît, essaye d'enfoncer les murs
    avec une main ferme, mais douce,
    car un enfant, c'est très sensible.

    Qui suis-je, tu te demandes peut-être ?
    Je suis quelqu'un que tu connais très bien.
    Car je suis chaque homme que tu rencontres
    et je suis chaque femme que tu rencontres.

    Charles C. Finn, Septembre


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  • La vie s'apparente à un jardin.

    Les feuilles flétrissent et les fleurs se fanent naturellement.
    C'est seulement si nous éliminons les déchets que nous profiterons pleinement de la beauté des nouvelles feuilles et fleurs.
    De même, nous devons éliminer de notre esprit les expériences mauvaises, sombres du passé.
    Vivre, c'est se souvenir d'oublier.
    Pardonne ce qui doit être pardonné
    Oublie ce qui doit être oublié.
    Embrasse la vie avec une vigueur renouvelée.
    Nous devrions pouvoir accueillir chaque instant de la vie avec un regard neuf, telle une fleur fraîchement éclose.

    ~Mata Amritanandamay~

     

    (Trouvé sur le blog de swadisthana offert par son amie Pégaze)


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  • EXTRAIT DU LIVRE DE FRANCOIS GARAGNON 

     

    « Jade et les sacrés mystères de la vie » 

     

    « Jade est une petite fille qui se passionne pour les choses spirituelles (au sens à la fois mystique et humoristique du mot). Jade s’est mise dans la tête qu’il fallait sauver le monde dans sa saveur. Aussi met-elle tant de cœur à chercher le lien entre sa petite graine de vie et le grand bouquet de l’infini. 

    Elle est irrésistible par sa fraîcheur inventive et son esprit d’émerveillement. Elle est inoubliable. » 

     

    Voici quelques extraits, que j’ai retenus, tout est tellement beau, que j’aurais pu transmettre le livre en entier !!! Mais je préfère vous donner le goût de le découvrir. 

     

     

    Depuis que je connais Dieu, j'ai beaucoup Changé. Oh ! de l'extérieur je n'ai pris que quelques centimètres, mais j'ai peuplé mon royaume intérieur de plusieurs milliers de sujets d'intérêt, et je suis bien décidée à ne pas en rester là ! Avant, je n'étais qu'un petit bout de femme de rien du tout; maintenant, je suis une créature unique, parmi des milliers de milliers. C'est une sacrée métamorphose qui est à la portée de tout le monde, à une condition : aimer et se sentir aimé. Pour de vrai, et pour toujours.

     

     

    Dieu ne force jamais ton cœur : tu peux lui faire la tête un jour, il ne t’en voudra pas le lendemain. C’est un sacré chic type, au fond. Il est là pas seulement quand il a envie d’être là, mais quand on a besoin de lui, même dans les pires moments. Et ça, c’est drôlement rare. Quand il dit je t’aime, ce n’est jamais du bout des lèvres, c’est  à pleine tendresse, avec de l’amour du monde et puis aussi sa manière de fabriquer en un clin-Dieu des instants d’éternité.

     

    Dieu, c'est difficile à expliquer, c'est quelqu'un qui ressemble à personne, on ne l'entend pas avec les oreilles et on le voit pas avec les yeux. On le sent, c'est tout. Je ne sais pas si ça t'est déjà arrivé de le rencontrer, mais c'est un peu comme un tour de magie ; en apparence, c'est simple comme bonjour, et pourtant il y a toujours une énigme qui plane, comme un oiseau invisible dans un espace inconnu. Il paraît que cet oiseau invisible s'appelle l'Esprit, il est même tellement pur qu'on l'appelle parfois l'Esprit saint. Quand il plane au-dessus d'un paysage, le paysage devient beau et lumineux. Quand il plane au-dessus de quelqu'un, le quelqu'un est aussitôt éclairé. Monsieur Saint-Esprit, c'est un peu comme un allumeur de réverbères, il illumine tout ce qu'il approche. Donc, la présence de l'Esprit, c'est facile à reconnaître : on respire un parfum d'harmonie, d'équilibre et de transparence. C'est simple, c'est comme si l'homme ressentait une connivence. Une connivence entre sa petite graine de vie et le grand bouquet de l'infini, entre le visible et l’invisible. Comme si Monsieur Saint Esprit serrait la main de Monsieur Homme.

     

    « Ce qui est bien avec maman, c’est qu’elle apprend à contempler la beauté même quand il fait pas beau : j’ai compris comme ça qu’une personne, c’est un peu comme un paysage. Si vous l’aimez vraiment, vous n’avez pas besoin qu’elle soit tout le temps au beau fixe pour l’aimer. »

     

    Tu sais, ça m'est déjà arrivé d'être hier malheureuse. Eh bien, je me suis aperçue que la seule façon de chasser le brouillard qui plane à l’intérieur c'est de faire briller un moment des rayons de sourire. Tu me diras : c’est difficile de sourire quand on est malheureux. En fait, on apprend. Et on s'aperçoit vite qu'il est encore plus difficile d'être malheureux quand on sourit.

     

    Tout est finalement,  une question d’état d’âme ; la confiance en soi amène le succès, l’illusion crée la déception, la crainte systématique entraîne l’échec, l’amour suscite l’espérance…. Tous les événements que nous vivons trouvent leurs racines en nous, dans nos prédispositions conscientes ou inconscientes.

     

    C’est toi qui change tes climats intérieurs, par exemple quand tu es très chagrin et qu’il pleure très fort dans ton cœur, tu penses à Dieu  et qu’il te vient un petit rayon de sourire, eh bien tu sais ce qu’il fait Dieu ? Ce rayon il le transforme en plein soleil, qui t’illumine de l’intérieur. Le sourire, c’est un clin-Dieu, alors normal : ça permet les miracles. Les nuages gris foncés disparaissent comme par enchantement dans le grand bleu de l’éternelle harmonie.

     

    « Moi, j'ai compris un grand secret...  approche-toi, je vais te le glisser dans le creux de l'oreille... là où il y a de l'abandon, il y a de l'amour, et là où il y a de l'amour, il y a Dieu. Voilà, voilà. Il faut savoir choisir, et puis tout donner, sans se retenir, s'abandonner au courant après s'être assuré de la pureté de sa source, se laisser porter par son propre élan, sentir le rythme, l'équilibre et l'harmonie, savourer le goût de la vie, et dans un grand soleil de tendresse, dire merci à Dieu, merci de nous guider vers des mondes inconnus et de nous porter sans se lasser, sans se fatiguer, sans ralentir sa course, loin, loin, loin... Laisser Dieu couler en nous comme une source. Tout simplement. Quand tu auras compris ça, tu verras : la vie, ça coule de source... »

     

     

    Le bonheur, c’est tellement grand, c’est tellement absorbant, qu’on ne peut pas le garder rien que pour soir tout seul ; ou alors, ce n’est pas du cent pour cent pur bonheur : c’est un mélange de plaisir, d’égoïsme, d’émoustillement, un tralala qui n’a rien à voir  avec Alléluia.

     

     "Si vous attendez que vos rêves prennent la poussière, eh bien vous serez bientôt un viel épouvantail plein de toiles d'araignée !"

     

    Si vous ne réalisez pas vos projets maintenant, c'est que se sont des ballons de baudruche, ou bien c'est que vous n'êtes pas chiche.

     

    C’est vrai qu’on peut faire des choses pour son bon plaisir. Mais le plus grand plaisir c’est le plaisir de faire plaisir. Au plaisir de Dieu ! Raph appelle ça «  la sublime gratuité

     

    Dieu  créé l’homme libre. Il ne veut pas avoir l’air de s’occuper de ce qui ne le regarde pas... Alors peut être bien qu’il donne des rendez-vous à l’homme en cours de route, au cours de la vie, à travers ce qu’on appelle des hasards ou des coïncidences.

     

     

    « Dans la vie, les jeux sont donnés, mais avec un jeu donné chacun peut faire une partie différente. » Ce qui veut dire que devant le jeu de la vie, nous avons tous des cartes, des atouts, mais que le déroulement de la partie dépend de nous, de notre talent, de notre aptitude à nous adapter, et de notre brio à maîtriser l’instant dans son ensemble. Il y en qui gâchent leurs atouts, et d’autres qui gagnent la partie en partant avec de sérieux handicaps. Rien n’est joué d’avance.

     

    Dieu a laissé l’homme libre de conduire sa vie comme il l’entend. Dieu a mis en lui quelques graines, et il attend qu’il les cultive, qu’il en prenne soin. Libre à lui de faire mûrir ou de les laisser mourir ! Il y a comme ça de nombreuses graines étouffées dans leur germe. C’’est çà la liberté de l’homme : le pouvoir de dire oui ou non, d’entretenir ou de laisser périr, de faire fructifier ou de massacrer. 

     

     « Tu es née au milieu d’un champ de possibles, avec un certain nombre de talents : tu ne peux pas tout faire, il y a même des choses que tu ne sauras jamais faire. Mais il y a beaucoup d’autres choses que tu peux faire, et c’est à toi de choisir parmi ces possibilités, et de faire fructifier son talent au mieux. »

     

    Ton champ de possibles, ça veut dire : le domaine de ta liberté, l’espace où tu peux faire de tes désirs des réalités, bref l’endroit où les choses sont accessibles, ou des possibilités te sont offertes.

     

    « Carpe Diem, en latin, cela veut dire : « Mets à profit le jour présent. » C’est Horace qui disait ce mot, pour rappeler que la vie est courte et fugitive, et qu’il ne faut pas la gâcher. »

     

    La vie est trop courte pour la perdre à moitié.. Il faut vivre pleinement les heures de ton existence. Toutes ne seront pas intenses, bien sûr, car la vie est faite de contrastes. Mais il faut que tu n’en renies aucune.

     

    « Le sens de ta vie, voici le secret : « Fais de ton mieux. Puis laisse faire Dieu. » N’écoute pas ceux qui veulent t’éloigner de tes rêves, ceux qui veulent te décourager en chemin, ceux qui n’y croient plus. Que connaissent-ils de ton mystère ? C’est à toi de l’exprimer pleinement de toutes les forces de ton amour. Il faut être amoureux fou de la vie ! Il faut oser risquer ! Même quand tu crois oser, tu n’oses jamais assez. Dis-toi bien que quand on se donne, ce n’est jamais « trop ». On ne peut se tromper, on peut aimer mal, mais on n’aime jamais assez. Tu sais : le mal, on le fait si bien, et le bien, on le fait si mal… Fais de ton mieux ! Et quand tu auras fait tout ce qu’il t’est possible de faire, n’oublie pas de lâcher prise, et de t’abandonner à la volonté de Dieu. Parce que si tu n’as pas la foi, la vraie, eh bien tes rêves seront emportés comme des feuilles mortes au premier souffle de vent.

     

    Lorsque tu t'éveilles le matin, songe que tu n'as aucune certitude d'être vivante au coucher du soleil... N'est-ce pas la meilleure des raisons pour dire chaque jour merci à Celui-quî-meut-l'univers et-ordonne-toute-chose, merci de faire que la Terre est parfois si jolie ? N'est-ce pas une raison pour t'émerveiller de la Vie, sous quelque forme qu'elle s'exprime — fût-ce l'imperceptible frémissement du brin d'herbe dans la brise du soir ? N'est-ce pas une raison pour rechercher les grandes occasions, les personnes de valeur et tout ce qui est digne d'espoir ? N'est-ce pas une raison pour vivre pleinement tes joies et supporter dignement tes peines ? N'oublie jamais de respirer le parfum de la vie, d'entretenir la flamme de l'allégresse intérieure, d'être sensible à la caresse de l'air lorsque  tu te déplaces, et d'emplir tous tes sens des images, des senteurs et des mélodies du monde. Oui, n'oublie pas de savourer le goût de la vie, son royal nectar butiné sur des fleurs à la splendeur intacte, ce miel à la tiédeur exquise, aux virtualités secrètes et magiques. »

     

     

    On reconnaît l’amour véritable à ce que le silence de l’autre n’est plus un vide à remplir, mais une complicité à respecter.

     

    Quand on aime quelqu’un, hé bien le quelqu’un qu’on aime : c’est un quelqu’un qui ressemble à personne, qui n’a pas besoin de parler pour être présent, qui est incapable de vous fabriquer de l’infini en un sourire et, quand vous pensez à lui très fort, de vous transporter dans un monde qui n’existe pas – ou qui existe seulement quelque part ailleurs.

     

    Il t’arrive d’aider les gens et, en échange, tu ne reçois au bout de tes peines que de l’indifférence ou de l’ingratitude ; à l’inverse, parce ce que tu as écouté quelqu’un qui avait besoin de parler, tu entends dire merci, comme si tu venais d’accomplir un miracle, alors que tu n’as rien dit, tu n’as pas fait autre chose qu’écouter.

     

    Dieu est la lumière, l’homme est le cierge et Monsieur Saint Esprit est la mèche.

     

     

    « Tout le mystère de la vie est dans tes yeux. Il suffit de les exercer à percer l’apparence des choses. Et dis-toi bien que lorsque l’univers te paraît s’assombrir, ce n’est pas parce que les portes se ferment devant toi, mais parce que ton regard se dérobe à la lumière.

     

    D’abord, Dieu, on le trouve partout où il y a de la lumière. La lumière est invisible, vous êtes d’accord ; ce que l’on voit, ce sont les choses éclairées. Hé bien Dieu c’est pareil : il est invisible ; ce que l’on voit, ce sont les choses qu’il éclaire. Et pour ce qui est du soleil, vous pouvez lui faire confiance à Dieu, il en connaît un rayon !

     

     

    C’est par les yeux que tu perçois la lumière qui vient du dehors, c’est par les yeux que tu exprimes la lumière qui vient du dedans. Tu as remarqué : c’est par les yeux que tu reçois et que tu donnes, les yeux s’est fait pour percer l’apparence des choses.

     

     

    « Je suis sûr que si Dieu faisait notre volonté ce serait catastrophique ! Il réaliserait tous nos caprices, et on s’apercevrait plus tard qu’on s’est trompé. Alors, on se tournerait vers Dieu, et on lui dirait : « Pourquoi tu m’as laissé faire ça ? » Donc il vaut mieux s’abandonner à la volonté de Dieu, rien désirer d’autre que ce qu’il veut lui.

     

     

    Au  lieu de songer à conquérir le monde, l’homme ferait mieux de songer à reconquérir sa souveraineté intérieure ! Il faudrait que vous appreniez à remettre un peu d’ordre dans votre jardin secret, en arrachant les mauvaises herbes l’irrésolution, de l’égoïsme, de la cupidité et de l’orgueil, et en cultivant un peu mieux les graines de certitude, de joie et de partage

     

    Essaie d’imaginer que quand tu prie, tu deviens une lumière pour le monde. Donc, tous les gens qui prient, c’est comme si c’étaient autant de lumières qui montent dans la nuit. Et alors, grâce à Dieu, grâce à Monsieur Esprit Saint, grâce à la communion des saints, le ciel réfléchit cette lumière et éclaire le monde. Et c’est comme ça que le monde va bien. Si personne ne priait, il n’y aurait plus de lumière, et le monde entier sombrerait dans l’obscurité, le chaos, les ténèbres.

     

    Prier ce n’est pas uniquement avec de mots, c’’est en répandant de l’amour tout autour, chaque jour, comme quand on met de la lumière qui diffuse dans une pièce noire. Donc il faut être illuminé de l’intérieur pour éclairer l’extérieur.

     

    Aimer, ce n’est pas vouloir rendre l’autre heureux. C’est être heureux, et offrir son bonheur à l’autre.

     

     « Exister véritablement, c’est « être » de toutes les fibres de son être. Il ne peut y avoir de plénitude sans engagement. Et il ne peut y avoir d’engagement sans foi ni don de soi. C’est cela : croire et Donner. N’est-ce pas la plus authentique façon d’aimer ?

     

     


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