• Poemes sur la paix

    2 pages


  • SI TU VEUX LA PAIX, PREPARE…


            … Surtout, ne prépare pas la guerre.


    Bien au contraire, si tu veux la paix, prépare d´abord la fraternité.


    Mais aussi, si tu veux la paix, prépare l´enseignement de l´amour du prochain.
    Car, en effet, si tu veux la paix, donne la priorité des priorités à l´éducation.


    Mais n´oublie pas : si tu veux la paix, prépare la justice et respecte la dignité de l´adversaire.


    Mais aussi, si tu veux la paix, purifie les mémoires.
    Si tu veux la paix, prépare la vérité.


    Surtout, si tu veux la paix, prépare la solidarité.
    Enfin, si tu veux la paix, prépare la miséricorde.
    Alors, si tu prépares tout cela, la paix te sera donnée par surcroît.

     

     

    Grand Rabbin René-Samuel SIRAT

     

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  • Il faut arriver à se désarmer


    Il faut mener la guerre la plus dure contre soi-même. 
    Il faut arriver à se désarmer. 

    J’ai mené cette guerre pendant des années, elle a été terrible. 
    Mais je suis désarmé. 

    Je n’ai plus peur de rien, car l’amour chasse la peur. 

    Je suis désarmé de la volonté d’avoir raison, 
    de me justifier en disqualifiant les autres. 
    Je ne suis plus sur mes gardes, jalousement crispé sur mes richesses.
    J’accueille et je partage. 
    Je ne tiens pas particulièrement à mes idées, à mes projets. 
    Si l’on m’en présente de meilleurs, 
    ou plutôt non, pas meilleurs, mais bons, j’accepte sans regrets. 

    J’ai renoncé au comparatif.
    Ce qui est bon, vrai, réel, est toujours pour moi le meilleur. 

    C’est pourquoi je n’ai plus peur. Quand on n’a plus rien, on n’a plus peur. 

    Si l’on se désarme, si l’on se dépossède, 
    si l’on s’ouvre au Dieu-Homme qui fait toutes choses nouvelles, 
    alors, Lui, efface le mauvais passé 
    et nous rend un temps neuf où tout est possible.

     

    Patriarche Athénagoras

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  • Hais et Aime

     

    Hais

    Aime

    Les deux mots se ressemblent

    Se ressemblent fâcheusement.

    Alors il faut bien faire attention

    Bien dire

    Bien articuler

    Hais

    Aime

    En insistant sur le « me »

    Sur la petite syllabe

    Supplémentaire

    Qui fait une grande différence

    Surtout ne pas les confondre

    Comme le bonheur

    Et le malheur

    Qui finissent de la même manière

    Mais ce n’est pas dut tout

    Pareil.

     

    François David (extrait du calumet de la paix)

     

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    Hibiscus dans le ciel bleu de Martinique

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  • La lettre P

     

    La plus belle

    Lettre de l’alphabet

    La seule à prendre au pied de la

    Lettre

    Qui contient

    La Paix

    En un seul signe

    Qui ne donne à voir

    La Paix

    Qui la donne à entendre

    La Paix

    Sonore

    Et tendre

    En une

    Lettre

    Unique

    Lettre :

    P

    François David (extrait du calumet de la paix)

     

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  • Au pied de la première racine

     

    Au pied de la première racine,

    De la première herbe,

    Du premier sous-bois

    Du temps premier

    Dormait la paix

    Et tournent les nuits, et tournent les jours,

    Navigue la vie, navigue l'amour,

    Sur l'aile du vent les rêves trépassent,

    Sur la mer du temps se ride lespace,

    Vogueront les jours, vogueront les nuits,

    Tournera lamour, tournera la vie,

    Dans les bras du vent tournera la terre,

    Dans la mer du temps sombre le mystère.

    Au bout de la dernière feuille,

    De la dernière branche,

    Du dernier arbre

    De la dernière forêt

    Du dernier temps

    Eclatera le jour

    Séveillera la Paix.

     

    (Madeleine Guimont)

     

     

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  • L’espoir est une veilleuse fragile

     

    Sur cette terre vouée au désastre

    Nous tenons nous résistons

    Nous nous arc-boutons

    Contre vents et marées

    Défiant le soleil des armes

    Son éclat  meurtrier.

     

    Car il faut persister, persister sans fin

    Dans l’âpreté des jours

    Comme si l’on ne devait jamais mourir..

     

    Dans ce poème ce n’est pas moi qui vous parle,

    Dans ce poème ce n’est pas ma voix que vous entendez

    Mais ce qui me traverse et me maintient :

    L’ombre désespérée de la beauté

    CetEspoir infini au coeur des hommes.

     

    Car dans nos mains qui tremblent

    Cette petite lueur d’Espoir,

    Est une veilleuse fragile

    Au coeur de la nuit carnassière.

     

    (Bernard Mazo)

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  • L’accoucheuse

    La nuit dans le sous-sol

    D’un immeuble détruit

    S’entasse une foule de blessés

    Meurtris par la bombe atomique.

    Pas même une bougie

    L’odeur de sang se mêle

    A celle des cadavres.

    On étouffe, l’air est imprégné

    De sueur et vibrant de gémissements.

    Une voix au ton étrange, s’élève

    Tout à coup : « Un bébé va naître »

    Dans ce sous-sol pareil

    Aux fins fonds de l’enfer.

    Une jeune femme commence

    A sentir les douleurs,

    Que faire dans un tel noir

    Sans une seule allumette.

    Tout le monde s’inquiète pour elle,

    Chacun oubliant sa propre souffrance.

    Alors une blessée gravement atteinte

    Se met à dire : « Je suis sage-femme,

    J’ai  l’habitude d’accoucher »

    C’est ainsi que vint au monde

    Une vie nouvelle dans les ténèbres de l’enfer,

    Et ainsi que mourut

    La sage femme, couverte de sang,

    Sans atteindre l’aube.

    « Je ferais naître cet enfant

    Oui je ferais naître cet enfant

    Même au sacrifice de ma vie »

     

    (Sadako Kurihara  mars 1946)

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  • Soleil

    Je te donne mon souffle
    Et la dernière flamme.
    Et je prends ta chaleur
    Pour oublier le noir, l
    inconnu et la peur.
    Je te donne
    La course de mon c
    oeur
    Le dessin des cheveux sur la plage des draps.

    Je veux prendre ta vie dans mon sang.
    Je veux perdre ma vie dans tes mains.
    Je m
    en vais poignardée
    Dérivant dans tes veines
    Et je renais en flamme
    Et te ferme les yeux.

    Tu es aveugle. Pour mieux voir
    Quand tu chavires avec nous un soleil éclaté :
    Je suis plus près que tu ne crois.

    (Madeleine Riffaud)

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  • Vis

    VIS

     

    Si tu te sens triste,

    Chante-le à l’aurore.

     

    Si tu es heureuse,

    Vole avec le vent.

     

    Si tu es sage et sereine,

    J’irai te chercher très loin, âme mapuche.

    Vraiment l’humanité,

    C’est le ciel

    Et le nom de ses yeux.

     

    (Carlos Levi Reninao)

     

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  • La Marseillaise de la Paix

    De l’universelle patrie

     

    Puisse venir le jour rêvé

    De la paix, de la paix chérie

    Le rameau sauveur est levé (bis)

    On entendra vers les frontières

    Les peuples, se tendant les bras

    Crier : il n’est plus de soldats !

    Soyons unis, nous sommes frères !

     

            Plus d’armes, citoyens !

    Rompez vos bataillons !

    Chantez, chantons !

    Et que la paix

    Féconde nos sillons !

     

    Debout ! Pacifiques cohortes !

     

    Hommes des champs et des cités

    Avec transport, ouvrez vos portes

    Aux trésors, fruits de libertés (bis)

    Que le fer déchire la terre

    Et, pour ce combat tout d’amour

    En nobles outils de labour

    Reforgeons les armes de guerre.

     

    (Cette parodie catégorique de « la Marseillaise » publiée dans l’Almanach de la paix en 1892, a été reproduite récemment par Odette Thibaut dans « Non à la guerre, disent-elles »)

    La Marseillaise de la Paix


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