• Poèmes divers : L'isolement

    lac de Castilane.jpg
     

    L’isolement

     

    Souvent sur la montagne, à l'ombre du vieux chêne,

    Au coucher du soleil tristement je m'assieds;

    Je promène au hasard mes regards sur la plaine,

    Dont le tableau changeant se déroule à mes pieds.

     

    Ici gronde le fleuve aux vagues écumantes,

    II serpente et s'enfonce en un lointain obscur;

    Là, le lac immobile étend ses eaux dormantes

    Où l'étoile du soir se lève dans l'azur.

     

    Quand la feuille des bois tombe dans la prairie,

    Le vent du soir s'élève et l'arrache aux vallons ;

    Et moi, je suis semblable à la feuille flétrie:

    Emportez-moi comme elle, orageux aquilons !

     

    Alphonse de Lamartine 


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :