• Un petit bonheur

    C'était un petit bonheur Que j'avais ramassé

    Il était tout en pleurs Sur le bord d'un fossé

    Quand il m'a vu passer Il s'est mis à crier :

    "Monsieur, ramassez-moi Chez vous amenez-moi

    Mes frères m'ont oublié, je suis tombé, je suis malade

    Si vous n'me cueillez point, je vais mourir, quelle ballade !

    Je me ferai petit, tendre et soumis, je vous le jure

    Monsieur, je vous en prie, délivrez-moi de ma torture"

    J'ai pris le p'tit bonheur L'ai mis sous mes haillons

    J'ai dit: " Faut pas qu'il meure Viens-t'en dans ma maison "

     

    Alors le p'tit bonheur A fait sa guérison

    Sur le bord de mon cœur Y avait une chanson

    Mes jours, mes nuits, mes peines, mes deuils, mon mal, tout fut oublié

    Ma vie de désœuvré, j'avais dégoût d'la recommencer

    Quand il pleuvait dehors ou qu'mes amis m'faisaient des peines

    J'prenais mon p'tit bonheur et j'lui disais : "C'est toi ma reine"

    Mon bonheur a fleuri Il a fait des bourgeons

    C'était le paradis Ça s'voyait sur mon front

    Or un matin joli Que j'sifflais ce refrain

    Mon bonheur est parti Sans me donner la main

    J'eus beau le supplier, le cajoler, lui faire des scènes

    Lui montrer le grand trou qu'il me faisait au fond du cœur

    Il s'en allait toujours, la tête haute, sans joie, sans haine

    Comme s'il ne pouvait plus voir le soleil dans ma demeure

    J'ai bien pensé mourir De chagrin et d'ennui

    J'avais cessé de rire C'était toujours la nuit

    Il me restait l'oubli Il me restait l'mépris

    Enfin que j'me suis dit : Il me reste la vie

    J'ai repris mon bâton, mes deuils, mes peines et mes guenilles

    Et je bats la semelle dans des pays de malheureux

    Aujourd'hui quand je vois une fontaine ou une fille

    Je fais un grand détour ou bien je me ferme les yeux ...

    Je fais un grand détour ou bien je me ferme les yeux...


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  • Je suis

     

    Je suis ruisseau fleuve rivière

    Je suis le vent la pluie

    Je suis l'ombre la lumière

    Je suis la vie

    Je suis l'ouragan sur la dune

    Je suis une symphonie

    Je suis un noyau de prune

    Je suis...

    {Refrain : (chœurs)}

    C'est peut-être l'automne

    C'est peut-être l'hiver

    C'est peut-être l'été

    Il fait si chaud

    Je suis l'onde sur la grève

    Je suis feuille au gré du vent

    Je suis l'ombre des ténèbres

    Je suis le temps

    Je suis l'esprit l'étincelle

    Je suis l'espace infini

    Je suis la petite abeille

    Je suis la pluie

    { Refrain}

    Je suis l'unique le glorieux

    Je suis la fleur sous l'érable

    Je suis le silence impalpable

    Je suis... Dieu...

     

     

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  • N'attends pas…

    N'attends pas un sourire … pour être gentil.
    N'attends pas d'être seul … pour reconnaître la valeur d'un ami.
    N'attends pas d'être aimé … pour aimer.
    N'attends pas de meilleur emploi … pour commencer à travailler.
    N'attends pas d'avoir beaucoup … pour partager.
    N'attends pas la chute … pour te rappeler du conseil.
    N'attends pas la douleur … pour croire à la prière.
    N'attends pas d'avoir le temps … pour pouvoir servir.
    N'attends pas la douleur de l'autre … pour demander des excuses.
    N'attends pas la séparation … pour te réconcilier.
    Car tu ne sais pas combien de temps…

    D'après le message canadien transmis sur internet en conclusion de la semaine de l'amitié, novembre 2000.

     


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  •  

     

    Quand je ferme mes oreilles pour ne pas entendre,
    quand je détourne les yeux pour ne pas voir,
    quand je retiens mes pas pour ne pas aller,
    quand je croise les mains pour ne pas donner,
    Seigneur est-ce que je t'aime ?

    Quand tu ne fermes pas l'oreille à ma supplication,
    quand tu ne détournes pas les yeux de ma détresse,
    quand tu hâtes le pas pour me secourir,
    quand tu tends la main pour me bénir,
    Seigneur, est-ce que tu m'aimes ?

    Quand je préfère attendre au lieu d'agir,
    quand je recherche le compromis au lieu de refuser,
    quand je favorise le silence à l'énoncé de la vérité,
    quand je retiens mon amitié pour ne pas agir,
    Seigneur est-ce que je t'aime ?

    Quand tu ne diffères pas ton action à mon égard,
    quand tu me dis non pour ne pas m'égarer,
    quand tu m'annonces clairement la vérité,
    quand tu me donnes ton amitié sans détour,
    Seigneur, dois-je comprendre que tu m'aimes ?

    Quand je critique les autres sans savoir,
    quand je condamne sans avoir écouté,
    quand j'accuse sans avoir contrôlé,
    quand je m'obstine à avoir raison,
    Seigneur est-ce que je t'aime ?

    Quand tu ne critiques jamais ma faiblesse,
    quand tu me pardonnes après m'avoir écouté,
    quand tu me justifies après m'avoir pardonné,
    quand tu ne me laisses pas dans ma déraison,
    Seigneur, je commence à comprendre que tu m'aimes !

    Quand je donne en espérant recevoir,
    quand je parle pour être reconnu,
    quand j'agis en souhaitant être vu,
    quand je réfléchis en cherchant mon intérêt,
    <o:p></o:p>

     

    Seigneur est-ce que je t'aime ?

    Quand tu me donnes sans rien attendre de moi,
    quand tu me parles alors que je t'ignore,
    quand tu agis en silence pour ne pas me heurter,
    quand tu penses à moi dans mon intérêt,
    Seigneur, je sais que tu m'aimes !

    Pierre-Antoine Eldin


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  • Prenez deux décilitres de PATIENCE
    Une tasse de BONTÉ
    Quatre cuillers de bonne VOLONTÉ
    Une pincée d'ESPOIR et
    Une dose de bonne FOI.
    <o:p></o:p>

    Ajoutez deux poignées de TOLÉRANCE
    Un paquet de PRUDENCE
    Et quelques brins de SYMPATHIE
    Une poignée de cette petite plante rare
    Que l'on appelle HUMILITÉ
    Et une grande mesure de bonne HUMEUR.
    <o:p></o:p>

    Assaisonnez de beaucoup de bon SENS
    Laissez mijoter...
    <o:p></o:p>


    Et vous obtiendrez une
    ~ BONNE JOURNÉE ~

     


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  •  

    L'important, c'est de semer 

     

    L'important, c'est de semer,
    un peu, beaucoup, sans cesse,
    les graines de l'espérance...
     

    Sème le sourire :
    qu'il resplendisse autour de toi.
     

    Sème ton courage :
    qu'il soutienne celui de l'autre.
     

    Sème ton enthousiasme,
    ta foi, ton amour,
    les plus petites choses,
    les riens.
     

    Aie confiance,
    chaque graine enrichira un petit coin de terre.
     

     

    Anonyme 


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  • Être en relation...

     

    Je veux t'aimer sans m'agripper,
    t'apprécier sans te juger,
    te rejoindre sans t'envahir,
    t'inviter sans insistance,
    te laisser sans culpabilité,
    te critiquer sans te blâmer,
    t'aider sans te diminuer.
    Si tu veux bien m'accorder la même chose, alors nous pourrons vraiment nous rencontrer et nous enrichir l'un l'autre


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  • Solitude...

    Solitude, sais-tu pourquoi je t’aime ?
    Solitude, sais-tu pourquoi je t’attends ?
    Solitude, sais-tu pourquoi je t’espère ?
    Solitude, sais-tu pourquoi je t’ai apprise ?

    En toi, je trouve le refuge face au regard étranger,
    En toi, je trouve le silence face à l’inexplicable,
    En toi, je trouve la paix face à l’épuisement,
    En toi, je trouve celle que je suis devenue.

    Avec toi, j’ai parcouru des chemins inconnus,
    Avec toi, j’ai parcouru l’espoir et la désespérance,
    Avec toi, j’ai parcouru la vie et la souffrance,
    Avec toi, j’ai appris à tout réapprendre.

    Alors, Solitude, quand ma main tu lâcheras,
    Et qu’une main nouvelle viendra se tendre,
    Alors, Solitude, souvent mon cœur reviendra,
    Car pour aimer, il faut savoir attendre.

    Elisabeth Lafont

     

    chat188

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  •  

    LE SOLEIL DE L’ETE

     

    Il est malin, il est grand

    Le soleil de l’été.

    Il traverse, sans se reposer

    L’immense espace vide des cieux.

    Pendant les jours bleus, lumineux,

    Plus fort que la pluie et l’orage,

    Il fait pleuvoir ses rayons.

     

    Nous avons fermé les volets de la maison

    Pour lui garder sa fraîcheur.

    Mais lui, trouve toujours un petit trou, une fente

    Pour y glisser silencieusement ses longs doigts dorés.

     

    Il répand dans les jardins

    Son visage chaud, brillant de lumière.

    Il glisse son regard malin

    Jusque sous les nœuds du lierre.

     

    L’air décidé et l’allure vive,

    Il fait le grand tour des collines.

    Et pour faire plaisir aux enfants,

    Fait éclater le coquelicot,

    La marguerite ou le bleuet.

    Tout à la joie de sa ronde,

    Ainsi va le grand jardinier du monde.

     

    (Inconnu)


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  • POUR NE PAS VOUS OUBLIER

    Dans cette maison de retraite

    Les jours glissent doucement

    Vous qui paraissez si seuls

    Vous qui êtes si gentils

    On vous oublie bien souvent

    Et pourtant

    Vous voudriez donner

    Votre amour, votre amitié

    Vous avez aussi besoin de tendresse

    De paroles, d’attention

    Ce poème est pour vous tous

    Pour que vous ne soyez pas oubliés

    Certains ont des visites

    De la famille

    D’autres non

    La solitude est dure, ingrate

    Dans ces mots je vous adresse

    Des milliers de câlins

    Des paniers de tendresse

    Des rayons de soleil afin qu’ils réchauffent votre cœur

    Du bonheur à volonté

     

     

     

    De la part de nvaudron
     

     


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  • Savoir écouter

    Doucement tout doucement
    tu surprends un rire
    un regard qui en dit long
    quelques mots que tu volent
    dans un chemin
    inconnus dans la foule
    qui se parlent
    ou se disputent
    s'aiment
    ou se détestent
    le silence est rare
    et pourtant
    c'est en lui
    que l'on entend
    ses pensées, ses sentiments
    ses espoirs, ses secrets
    discret et si grand
    il est important.

    Réalisé par MICHEL


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  • Liberté à jamais

    Liberté à jamais

    Donne moi la clé

    de la liberté

    Pour qu'elle puisse m'emporter

    Je veux rêver

    Je veux voir

    et toucher

    Le Ciel, les oiseaux, la mer

    Sentir et m'envoler

    l'air, les fleurs

    Caresser un visage

    Une fleur

    Plus jamais être enfermé

    Je veux bouger

    avancer, vivre

    Chanter et rire

    Non, je refuse

    même si mon corps était enchainé

    Je l'affirme haut et fort

    Mon esprit sera libre à jamais.

     

    Pour Bouboule22

    Réalisé par MICHELLE

    loup362

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  • J’ai rêvé d’une cage 

      

    Je rêvais d’une cage 

    Suspendue aux nuages 

    Par une chaîne d’or. 

     

    Mais quel oiseau y mettre 

    Qui chanterait alors 

    Dans l’ombre bleue du hêtre ? 

     

    Et la petite fille 

    Dont les yeux foncés brillent 

    M’a dit d’un air moqueur : 

    « Mais pourquoi pas ton cœur ? 

     

    Il chantera pour moi 

    Du matin jusqu’au soir 

    Et du soir au matin 

    Puis que tu m’aimes bien. » 

     

    MAURICE CARÊME 


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  • Chut

    Ne dit rien étend toi là
    tout près de mon cœur
    Écoute, ne craint pas
    Il ne t'arrivera aucun malheur

    Ferme les yeux
    Rêve, juste le temps d'être heureux
    La lumière va s'endormir
    Il n'y aura plus de peur, plus de vampire

    Endors- toi ne craint pas
    Ce soir, on ne te blessera plus
    Endors- toi ne craint pas
    Cette nuit c'est sur mon cœur que tu dormiras, repus
     

    La vie te blesse Tu cris détresse
    Tu es trop faible tes jambes ne te portent plus
    Et pourtant on te dit, oui continue.
    Ce soir c'est ma main qui te caresse.

    Chut! ne craint pas
    Ce soir, on ne te sauvera pas de justesse
    Je reste là a dormir près de toi
    Mon enfant, mon ivresse
     

    Tu m'as donné la vie
    Aimer, c'est avec toi que je l'ai appris
    Chut' ne craint pas
    Ce soir je reste avec toi
     

    Quand ton âme ira vers le ciel
    Une grande partie de moi te restera fidèle
    Tu sais, on abandonne pas
    Mais ce soir ensemble on s'endormira.
     

    Je voudrais que mes prières soient entendues
    Te voir souffrir, je ne le peux plus
    Combien de larmes devrais-je enterrer
    Avant d'accepter de te laissé aller

    Chut endors-toi tu as le droit de rêver 


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  • La joie

    Qu’elle est belle la joie ! Nous voulons l’inviter.
    Viens chez nous c’est la fête ! C’est pour tout oublier.
    Aussi vite repartie, on attend ton retour.
    Mais pourquoi n’es-tu pas, avec nous tous les jours ?

    J’aimerais te garder, que tu sois toujours là ;
    Pas seulement de passage ; Viens habiter en moi.
    Que ce soit maintenant, sans attendre demain.
    Trop souvent je t’ai vue et aperçue au loin.

    Je t’ai bien recherchée, à travers ce monde ;
    Mais pourras tu te plaire, que mon cœur s’inonde ?
    Les choses de la terre, ne peuvent satisfaire ;
    Regarder vers le ciel, et saisir la lumière.

    Alors tu es venue, pour ne plus me quitter.
    La joie, la joie d’en haut ; tu as pu t’installer.
    Et si parfois j’ai peur ; sans cesse tu me rappelles ;
    Ce que Dieu m’a donné : des valeurs éternelles

    Yves Prigent  

    LA JOIE

     


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