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  • Le fleuriste,

    Voulez vous un bouquet ?
    Un bouquet de rêves secs,
    Quelques feuilles de mélancolie,
    Quelques tiges tremblantes de désir,
    L’ardente fleur d’une passion
    Noyée dans un nuage de souvenirs
    Ou bien…une violette sèche
    D’un premier amour au prénom oublié ?
    Voulez vous plutôt une gerbe ?
    L’élan doré de la jeunesse folle,
    Quelque épi d’une moisson achevée,
    Le soleil vif d’un rire qui éclate,
    Ou bien des églantines comme des regrets,
    Cueillies aux fossés de la vie ?
    Rien. Vous ne désirez rien.
    Vous gardez dans le vase de votre cœur,
    Cette pâquerette effeuillée, arrêtée sur « je t’aime

    (Rime)

     

    fleurs résuite sainte helene

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  • Sur la plage

    Dans le sable de la plage, il y enfoui
    Des pas de solitude, des petits matins gris,
    Des vagues en voyage, des rêves enfuis
    Au vide des coquillages des mots d’amour incompris…

    Dans le sable de la plage, il y a enterré
    Des rires d’enfants, des souvenirs de vacances,
    Des hivers moroses et pleins d’étés dorés,
    Des horizons mouvants, des désirs de partance…

    Dans le sable de la plage, il y a effacé
    Des cœurs dessinés d’un doigt, amours de passage
    Des serments oubliés aux couleurs fanées…
    Des mots flottés…sur le sable de la plage…

    (Rime)

     

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  • Ce qu’il me reste…

    Aujourd’hui, petit déjeuner à huit heures,
    Comme hier. La routine…. des bruits en douceur…
    Un cachet bleu, l’autre blanc pour guérir le temps
    Pour qui ? pourquoi faire ? Moi qui ne crois plus au printemps …
    Marguerite est morte hier…

    Aujourd’hui, déjeuner à midi. Le torrent de sa voix
    Ne roulent plus qu’aux cailloux de ma mémoire…
    Un cachet bleu, un cachet blanc. A tuer le temps.
    Et mes pensées que j’ai usé mille et mille fois…
    Marguerite est morte hier….

    Voilà, le jour a passé… reste mes heures sans sommeil,
    A me raconter les mêmes choses, d’identiques soleils.
    Un cachet bleu, un cachet blanc. A suicider le temps.
    Elle avait un regard comme le bleu de l’été…
    Marguerite est morte hier….

    Peut être demain quelqu’un me parlera ….
    De ce cachet bleu, ce cachet blanc pour assassiner le temps….
    Mon souffle de vie peut être qu’il partira…
    Je vis de silence depuis si longtemps…

    Marguerite est morte hier….
    Et moi, seule, j’attends….

     

    (Rime)

    les saintes (30)

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  • La feuille et le vent

     

    La feuille et le vent.
    Aurais t’elle dû céder à ce tendre penchant,
    Se parer de ses plus beaux atours souvent,
    Existait-elle, feuille, pour un soupir du vent ?
    Qui chiffonnait sa robe au couleur du couchant.

    L’arbre lui disait, c’est un amour de passage …
    Ses branches craquaient afin de le faire s’enfuir,
    Lui, gamin , allait poursuivre les nuages
    Et sans souffle revenait un baiser cueillir…

    L’automne acheva ce sentiment platonique
    De ce bref coup de cœur, cette page de roman…
    La futaie alla l’enterrer mélancolique,
    Le vent et l’arbre, jusque sa mort restèrent amants….

    Ainsi finit une feuille, enfant du printemps,
    Elle repose maintenant parmi les brindilles
    Pendant l’hiver, observez là de temps en temps,
    Elle traine les rues comme une mauvaise fille,

    S’affichant dans un coin sombre avec un papier gras,
    Un peu fardée pour une croisière de caniveau,
    Et puis le vent cruel, l’attrapant par le bras,
    Loin de son arbre, l’emmène par monts et par vaux…

    Ainsi fini le destin de l’écervelée,
    Ayant confié sa vie à celui qui dansait.
    Parfois, au sol, dans leurs rondes échevelées,
    Ne soyez pas surpris par le bruit d’un baiser…

     

    (Rime)

     

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  • J’aimerais.

    Voler quelques grains de soleil à l’éternité,
    De la poussière d’étoile, des saveurs de vent,
    Tenir serrée au fond de l’âme toute cette amitié ,
    Et pourtant cœur ouvert là distribuer souvent..

    Engranger au fenil de ma mémoire,
    Les moissons chaudes de vos sourires,
    Les ressortir en secret quelque soir,
    Puis les encadrer dans mes souvenirs…

     

    Rime

     

    les saintes (30)

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  • Pour tous les amis de philo.

    Pour vous, patiemment, j’avais mis de côté,
    Sur la feuille, des mots pareils à des flocons,
    Venus d’on ne sait où, de quels sombres horizons,
    Et qui laissent dans l’âme cette blanche image,
    Ce petit goût d’écho lorsque tourne la page.
    Pour vous, patiemment, j’avais mis de côté
    Une larme de ruisseau à la joue d’un galet,
    Un sentier d’hirondelle dans la prairie du ciel,
    Entre deux pages jaunies, le corps sec d’un œillet,
    Un baiser d’enfant rieur, tout collant de miel….
    Pour vous, patiemment, j’avais mis de côté
    Un encrier de porcelaine blanche au bois d’une écritoire,
    Tous les « il était une fois » de mes plus belles histoires,
    Et dans le grand coffre en bois, où pèse un coeur de bronze,
    De longues brindilles d’amitié pour tresser 2011
    Pour vous, patiemment, j’avais mis de côté.
    Et j’ai ouvert les mains comme pour libérer ces oiseaux
    Qui se cognaient affolés à la cage de mon cœur
    Ils sont partis légers, étonnés, tout là haut …
    Enfants inconscients de ce qu’ils étaient du bonheur
    Pour vous, pourtant, patiemment, j’avais mis de côté….
    Des souhaits de bonheur et des vœux de santé….
    J’ai maintenant les mains vides le regard dans les cieux….
    Guettant cette étincelle, ces images posées dans vos yeux….

    Rime (Janvier 2010)

     


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  • Les soirs d’été

     Il est des soirs d'été qui retiennent la chaleur
    Et qui poudrent d'or pur les images fanées,
    Où la nuit, elle même s'habille de couleurs,
    Retouchant de bonheurs quelques rêves surannés.

    Il est des soirs d'été de tant de douleurs
    Que l'étoile tait sa lumière ainsi que l'espoir,
    Où la nuit prend toute son ampleur
    Et que le vent pleure aux corridors de mémoire

    Les heures trainent leurs souvenirs par la main,
    Tirant l'un, poussant l'autre aux chemins dérisoires,
    Crient qu'il n'est point de repos ni de demain
    Et que leur sort est d'errer dans le noir.

    Il est des soirs d'été où le sommeil nous fuit
    Où vivent tant de mots et d'images à panser
    Où la solitude besogneuse ravaude ses oublis
    Et recoud de fil blanc ce que l'on croyait passé

    Rime


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  • La porte

    J’ai ouvert la porte qui donnait sur le jardin et là…
    Il n’y avait comme seul bruit que le coucou. Il chantait dans le lointain sans doute là bas dans ce petit bouquet d’arbres. Parfois, comme pour mieux se faire entendre, il semblait s’approcher d’un vol que je n’ai jamais pu discerner. Il n’y avait que ce coucou, ce chant presque lancinant.
    Et cette atmosphère dorée, presque palpable, presque réelle…comment vous le dire…Elle semblait vivante, mariée au chant de l’oiseau, presque dépendante de deux notes. L’horizon étirait ses bras de soleil lentement, paresseusement. Les verts des feuillages se faisaient doucement plus vifs, encore tremblants de nuit. L’est s’enflammait d’un nouveau jour. Sur la joue du ciel le soleil mettait une caresse. Et il eu….le jardin. Comment le jardin ? non !
    Dites cette forêt ! cette envolée de têtes mêlées, cette foule saoule de rosée, cette mer qu’aucun rocher ne brise ! Dites moi ces cœurs de beurre frais des marguerites, ces chevelures de feu des petites oseilles, ce rose tendre des fétuques…Dites moi leur danse, leurs reflets, leur odeur mais ne lui dites pas jardin …Ils ont fait tant d’efforts à faire vivre le jour.
    Une couleuvre au vert cuivré vole une seconde un reflet à l’azur.
    Voilà. Il est temps. Temps pour moi d’unir le bonheur impalpable de ces mille choses avec le bonheur humain….Avec mon bonheur.
    La nature me sourit. Promis. Je me marierai encore avec elle demain

    Rime

     


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