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Par renal le 28 Février 2012 à 09:41
La lettre de l’amour
Il n’y a pas de haine
Dans l’amour.
Il n’y a donc pas de
N
Dans
Aime
Ni de
H
Pour casser,
Ni de goutte de sang sur le
I
Tout se résume en une seule lettre :
M
(François David, extrait de son livre « petits poèmes de l’amour)
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Par renal le 25 Février 2012 à 09:09
Le cœur
Pour dessiner l’amour
On trace un petit cœur
Et soudain
Le cœur grandit, grandit,
L’encre noire devient rouge,
La feuille blanche se soulève
Et se met à battre
Fort,
Si fort.
On n’ose plus la toucher
On tremble
En posant ce cœur
Sur son cœur
(François David Extraits de son livre « Petits poèmes de l’amour)
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Par renal le 22 Février 2012 à 08:38
Notes d’amour
Tout en bas de la gamme
Le Do est tombé amoureux
De Madame Si
Qui lui parle ainsi :
Mon pauvre Do
Vous êtes trop petit
Vous êtes trop loin
Vous êtes trop grave
Ah ! Si vous étiez mieux élevé
Ah ! Si vous étiez plus distingué.
Ah ! Si…Si…Si…
A la fin, le Do en eut assez
Des prétentions de Madame Si.
Et il se mit à regarder
Madame Ré d’une autre manière.
Il répéta son nom près du sien :
Do Ré
Ah! Do Ré! Ah Do Ré
La sonne si bien!
C’est ainsi que lassé de Si
Le Do adora Ré
Et en fut adoré
Aussi
François David (extrait de son livre "Petits poèmes de l'amour"
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Par renal le 18 Février 2012 à 10:11
Conjugaison
J’aime,
Tu aimes,
Il ou elle aime
Conjuguer le verbe « aimer »,
Mais
Je, tu, il, elle n’aiment pas
Conjuguer le verbe « haïr ».
Il est laid
De dire « je hais »
Nous haïssons
De dire
Ils « haïssent. »
François David,
Extraits de son livre « Petits poèmes de l’amour
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Par renal le 28 Février 2011 à 13:24
Que serais-je sans toi
Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre
Que serais-je sans toi qu'un cœur au bois dormant
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre
Que serais-je sans toi que ce balbutiement
J'ai tout appris de toi sur les choses humaines
Et j'ai vu désormais le monde à ta façon
J'ai tout appris de toi comme on boit aux fontaines
Comme on lit dans le ciel les étoiles lointaines
Comme au passant qui chante on reprend sa chanson
J'ai tout appris de toi jusqu'au sens du frisson
J'ai tout appris de toi pour ce qui me concerne
Qu'il fait jour à midi qu'un ciel peut être bleu
Que le bonheur n'est pas un quinquet de taverne
Tu m'as pris par la main dans cet enfer moderne
Où l'homme ne sait plus ce que c'est qu'être deux
Tu m'as pris par la main comme un amant heureux
Qui parle de bonheur a souvent les yeux tristes
N'est-ce pas un sanglot de la déconvenue
Une corde brisée aux doigts du guitariste
Et pourtant je vous dis que le bonheur existe
Ailleurs que dans le rêve ailleurs que dans les nues
Terre terre voici ses rades inconnues
Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre Que serais-je sans toi qu'un cœur au bois dormant Que cette heure arrêtée au cadran de la montre Que serais-je sans toi que ce balbutiement
(Louis Aragon)
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Par renal le 27 Février 2011 à 22:05
Célébration
Ce jour-là ne s'était pas annoncé
Différemment des autres.
Pas même un frémissement dans l’air,
pas le plus petit pressentiment.
Rien. Et te voilà comme par hasard
au carrefour des coïncidences.
Je te reconnus pour t'avoir
depuis toujours attendue.
Je t'attendais depuis le fond du temps,
je t’attendais de toute éternité.
C’est faute de t'avoir trouvée
qu'ils écrivirent des bibles
et des versets et des billevesées de rédemption,
C'est de ne t'avoir pas rencontrée
qu'on eut des fantaisies de
cathédrales où célébrer le vide,
Les rois sans doute s'en
allèrent guerroyer lassés
d'une attente et d'un doute.
Embrigadé dans des sectes,
des partis, avec des mots magiques,
des vœux pieux,
chacun donne sens comme il peut à son inexistence.
Toi, tu m'as réconcilié.
J'ai fait d'une robe défaite
L’étendard de mon royaume
et mon royaume s'est étendu
aux dimensions de la terre.
(Christian Dorrière)
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Par renal le 18 Février 2011 à 19:53
Lettre à Madame X
Depuis hier soir je songe à vous,
Eperdument. Un désir insensé de vous revoir, de vous revoir tout de suite là, devant moi, est entré soudain dans mon cœur. Et je voudrais passer la mer, franchir les montagnes, traverser les villes, rien que pour poser ma main sur votre épaule, pour respirer le parfum de vos cheveux. Ne le sentez-vous pas, autour de vous, rôder, ce désir, ce désir venu de moi qui vous cherche, ce désir qui vous implore dans le silence de la nuit ?
(Guy de Maupassant)
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Par renal le 17 Février 2011 à 21:43
Chant d’amour au matin
Tu t’en vas, le soir s’en va,
Le jardin perd ses oiseaux.
Tu reviens, l’aube revient,
Toutes les corolles s’ouvrent.
Te voici, le soleil luit,
L’azur tamise sa flamme.
Ton amour, c’est mille étoiles,
Mille grains d’or dans le ciel.
Les oiseaux en s’envolant
N’emportent pas la lumière.
Je t’aime ; des bourgeons tendres
Ressuscitent le matin.
Si le soleil me quittait,
Je garderai les étoiles,
L’or scintillant du bonheur
Qui brûle au-dessus de moi.
Tu me reviendras demain
Tu seras faite de fleurs
(Che Lan Vien)
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Par renal le 28 Juillet 2008 à 17:12
Chant d'amour (I) Naples, 1822.
Si tu pouvais jamais égaler, ô ma lyre,
Le doux frémissement des ailes du zéphyr
À travers les rameaux,
Ou l'onde qui murmure en caressant ces rives,
Ou le roucoulement des colombes plaintives,
Jouant aux bords des eaux ;
Si, comme ce roseau qu'un souffle heureux anime,
Tes cordes exhalaient ce langage sublime,
Divin secret des cieux,
Que, dans le pur séjour où l'esprit seul s'envole,
Les anges amoureux se parlent sans parole,
Comme les yeux aux yeux ;
Si de ta douce voix la flexible harmonie,
Caressant doucement une âme épanouie
Au souffle de l'amour,
La berçait mollement sur de vagues images,
Comme le vent du ciel fait flotter les nuages
Dans la pourpre du jour :
Tandis que sur les fleurs mon amante sommeille,
Ma voix murmurerait tout bas à son oreille
Des soupirs, des accords,
Aussi purs que l'extase où son regard me plonge,
Aussi doux que le son que nous apporte un songe
Des ineffables bords !
Ouvre les yeux, dirais-je, ô ma seule lumière !
Laisse-moi, laisse-moi lire dans ta paupière
Ma vie et ton amour !
Ton regard languissant est plus cher à mon âme
Que le premier rayon de la céleste flamme
Aux yeux privés du jour.
Alphonse de LAMARTINE
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Par renal le 28 Avril 2008 à 22:06
Je t'aime
Je t'aime pour toutes les femmes que je n’ai pas connues
Je t'aime pour tous les temps où je n'ai pas vécu
Pour l'odeur du grand large et l'odeur du pain chaud
Pour la neige qui fond pour les premières fleurs
Pour les animaux purs que l'homme n'effraie pas
Je t'aime pour aimer.
Je t'aime pour toutes les femmes que je n'aime pas
Qui me reflète sinon toi-même je me vois si peu
Sans toi je ne vois rien qu'une étendue déserte
Entre autrefois et aujourd'hui
Il y a eu toutes ces morts que j'ai franchies sur de là paille
Je n'ai pas pu percer le mur de mon miroir
Il ma fallu apprendre mot par mot la vie '.
Comme on oublie
Je t'aime pour ta sagesse qui n'est pas la mienne
Pour la santé
Je t'aime contre tout ce qui n'est qu'illusion
Pour ce cœur immortel que je ne détiens pas
Tu crois être le doute et tu n'es que raison
Tues le grand soleil qui me monte à la tête
Quand je suis sur de moi.
(Louis Aragon)
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