• Pensées revigorantes de François Garagnon

    5 pages de pensées revigorantes


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  • « Si vous voulez que la vie vous sourie, apportez-lui d'abord votre bonne humeur. » Spinoza

     

    La vie est à l’image de ce proverbe sur les auberges espagnoles : on y trouve ce qu’on y apporte ! Trop souvent, nous vivons dans l’attente ou l’exigence, au point que nous sommes plus volontiers enclins à demander ce que le monde peut nous apporter plutôt que ce que nous pouvons

    nous-mêmes apporter au monde. Il s’agit là d’un défaut de raisonnement qui affecte nos relations humaines jusque dans la sphère la plus privée : nous sommes plus soucieux de ce que l’autre peut nous apporter que ce que nous pouvons apporter à l’autre. La loi du donner et du prendre hante nos relations quotidiennes : notre vie est faite de l’un et de l’autre. Mais dans quelle proportion. Sommes-nous plus prompts à prendre ou à donner.  La singulière morale de l’histoire, c’est que celui qui reçoit le plus est paradoxalement celui qui donne le plus. La prodigalité du cœur déclenche un cumul de bienfaits de la Providence. En d’autres termes, plus l’on est aimable, plus l’on est aimé. N’est-ce pas d’une redoutable logique ? Donnez – mais surtout sans vous soucier de recevoir – et vous recevrez !

     


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  • « Tout ce qui est exquis mûrit lentement. » Arthur Schopenhauer

    Toute notre société est bâtie sur le culte de l’immédiateté. Tout doit être de plus en plus accessible et de plus en plus rapide. Le délai qui sépare un désir de sa réalisation est traqué impitoyablement, afin que la satisfaction ne soit pas reportée à un décevant “plus tard”. L’époque n’a pas prévu un effet très pervers de cette recherche d’excellence dans la réactivité : c’est qu’en gommant le temps de l’attente, on a supprimé le temps du désir. Une longue attente peut être considérée comme un supplice, mais c’est un délicieux supplice. Délicieux, non par masochisme, mais parce qu’en creusant le désir, nous accédons à une joie située sur la ligne de crête de l’intensité émotive. Pour goûter la pleine saveur d’un mets, d’un événement, d’un être, il faut d’abord connaître le manque. « Qui est impatient n’aime pas » dit un proverbe italien. Un trop soudain plaisir est un plaisir médiocre qui nous laisse sur notre faim. La satiété conduit au dégoût. Que ce soit dans nos relations humaines, dans nos rêves de réalisation personnelle, dans nos convoitises matérielles, dans nos désirs et nos projets, ne cédons pas une impatience coupable ; ne précipitons pas le temps des éclosions subtiles et des longs mûrissements. Ce temps-là n’est jamais du temps perdu. Cultivons le temps de l’attente comme un secret de joie durable. Et souvenons-nous toujours que “tout ce qui est exquis mûrit lentement”.

    François Garagnon http://www.montecristo-editions.com

    Pensées revigorantes de François Garagnon  N° 406


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  • noel_lignes010
     

     

    « Tout ce qui est exquis mûrit lentement. »

    Arthur Schopenhauer

     
    Toute notre société est bâtie sur le culte de l’immédiateté. Tout doit être de plus en plus accessible et de plus en plus rapide. Le délai qui sépare un désir de sa réalisation est traqué impitoyablement, afin que la satisfaction ne soit pas reportée à un décevant “plus tard”. L’époque n’a pas prévu un effet très pervers de cette recherche d’excellence dans la réactivité : c’est qu’en gommant le temps de l’attente, on a supprimé le temps du désir. Une longue attente peut être considérée comme un supplice, mais c’est un délicieux supplice. Délicieux, non par masochisme, mais parce qu’en creusant le désir, nous accédons à une joie située sur la ligne de crête de l’intensité émotive. Pour goûter la pleine saveur d’un mets, d’un événement, d’un être, il faut d’abord connaître le manque. « Qui est impatient n’aime pas » dit un proverbe italien. Un trop soudain plaisir est un plaisir médiocre qui nous laisse sur notre faim. La satiété conduit au dégoût. Que ce soit dans nos relations humaines, dans nos rêves de réalisation personnelle, dans nos convoitises matérielles, dans nos désirs et nos projets, ne cédons pas une impatience coupable ; ne précipitons pas le temps des éclosions subtiles et des longs mûrissements. Ce temps-là n’est jamais du temps perdu. Cultivons le temps de l’attente comme un secret de joie durable. Et souvenons-nous toujours que “tout ce qui est exquis mûrit lentement”.

    François Garagnon http://www.montecristo-editions.com

     

    noel066

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    022

    « N’essayez pas de devenir un homme qui a du succès. Essayez de devenir un homme qui a de la valeur. »

    Albert Einstein

    Nous sommes dans une société du spectacle ou l’image finit par avoir plus d’importance que la réalité, et où la notoriété précède le talent — quand elle ne s’y substitue pas. Le besoin de reconnaissance et de gratifications sociales est tel que nos contemporains sont prêts à tout pour assouvir ce besoin. Quel est le sens de cette vaine agitation et de ce jeu des vanités ? La richesse d’une personne dépend-elle des sondages d’opinion ou de son niveau de popularité ? La discrétion, l’humilité radieuse, la recherche secrète et inapaisée d’un chemin de perfectionnement personnel, seraient-elles synonymes de médiocrité ? Ne prenons pas l’ombre pour la proie. Habituons-nous à discerner les valeurs sûres derrière les frivolités d’époque, à chercher la beauté derrière l’apparence des choses, et à identifier toujours la vérité en perçant la fumée des imageries factices. Ne cessons jamais de travailler sur la valeur et le sens afin de vivre de manière authentique, profonde, noble, enracinée.

    .François Garagnon http://www.montecristo-editions.com

     

    Col de la Saume (7)

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  • « L’obscurité ne doit jamais être une raison de ne pas croire à la lumière. Père Auguste Valensin »


    Jamais l’espérance ne saura avancer sans entraîner avec elle la crainte. Mais jamais la crainte, aussi obscure soit-elle, ne saurait dérober tout à fait la clarté de l’espérance. Nous avons donc autant de raison d’exprimer la réjouissance que l’affliction. Par rapport au mal, nous disposons d’une alternative assez semblable : soit considérer que les forces du mal sont assez puissantes pour entraîner le monde vers le chaos, soit considérer que la lumière du bien, même s’il ne s’agit que de la faible lueur d’une chandelle, suffit à percer les ténèbres les plus profondes. Que le mal existe ne doit pas accaparer notre esprit au point de nous faire désespérer de toute issue heureuse. Pour l’homme qu’anime une foi fervente et une ardeur inlassable, nous disposerons toujours d’assez de lumière pour faire refluer les ténèbres. Une seule chandelle suffit. 

    .François Garagnon http://www.montecristo-editions.com

     

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  • « Un homme peut transformer sa chambre en paradis ou en enfer, simplement par les pensées qu’il y logera. »

    Julien Green

     

    Les pensées sont comme le petit peuple de l’intérieur. De notre propre intériorité. Or, chaque peuple a ses tendances et sa gouvernance.

    Sommes-nous habités par un peuple sempiternellement insatisfait, ou qui, au contraire, à une incontestable propension au bonheur ? Notre petit peuple de l’intérieur est-il heureux de son sort, ou au bord de la révolution ? A-t-il la jeunesse de son espérance, ou la déliquescence de ses doutes ? Est-il mobilisé par un idéal ou rongé par la corruption ? Annonce-t-il des signes de décadence ou exprime-t-il une formidable énergie vitale, gage de succès face aux crises ? Est-ce un peuple mu par une dynamique du succès ou abattu par une tendance dépressive ? Visitez régulièrement le petit peuple qui vous habite. Et voyez si vous êtes le souverain respecté d’un noble royaume, ou un chef contesté en fin de règne… Quoi qu’il en soit, n’oubliez jamais que vous avez une influence très directe sur votre petit peuple de l’intérieur, et qu’il vous appartient à tout moment de corriger les tendances regrettables, et de transformer les dangersqui vous guettent en opportunités qui vous grandissent

     

    .François Garagnon http://www.montecristo-editions.com

     

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