• L’unité

    L’unité 

     

    Ne bouge pas. Je sais.

    Ne dis rien. J’entends tout :

    La clameur des lèvres muettes,

    Les orages des yeux  fermés.

    Je sais l’étincelle et la foudre

    De tes silences

    Je te connais

    Par tes rêves blancs et noirs,

    Tes lâchetés, tes courages,

    Tes bonaces, tes ramages.

    Ton cœur bat dans mon cœur,

    je déteste quand

    tu te déteste.

    Je marche avec toi, sur cette route

    Qui conduit à l’infini,

    A l’aube, à la nuit éclatante,

    Au peuple des vivants

    Nous sommes l’unité.

     

    Pierre Gamara

    extrait de « L’amitié des poètes »


  • Commentaires

    1
    Lundi 9 Mai 2016 à 10:03

    Magnifique. Un poème émouvant

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