• Histoire de celui qui dépensa tout et ne perdit rien (2)

    Extraits du livre de Jacqueline KELEN

    « Histoire de celui qui dépensa tout et ne perdit rien. »

     

     

     

    L’amour d’une mère est incompris ou moqué par beaucoup, on le dit trop indulgent, trop protecteur. Et pourtant, c’est une lame enfoncée dans le cœur, une sollicitude inapaisée. Une mère ne supporte pas même l’idée que son enfant puisse souffrir, être houspillé, elle refuse d’imaginer que le malheur puisse s’abattre sur ses jeunes épaules, elle veut le prémunir contre l’insulte et le chagrin, contre l’injustice et la trahison. (la mère)

     

    Tu n’as pas été créé, fils, pour posséder le monde, mais en contempler la beauté, l’exacte  ordonnance, l’incroyable harmonie. fils, tu n’es pas né pour asservir autrui ni pour être asservi : telle est la liberté promise, telle est ta véritable royauté. (le père)

     

    Avec l’âge on perd les mots, mais la sensibilité s’accroît. A la moindre émotion les yeux s’embuent de larmes et si les mains tremblent, c’est de ne plus vouloir prendre ni retenir. On effleure les êtres et les choses, on les regrette déjà, et tel un fleuve parvenant à l’estuaire on s’abandonne sans réticence à ce  qui va advenir. Je ne sais pas si la vieillesse est le temps de la sagesse, mais elle creuse le silence qui tantôt semble un linceul, tantôt un manteau de lumière. (Le vieux Serviteur). A suivre .....

     

    Histoire de celui qui dépensa tout et ne perdit rien (2)

    Madère aout 2021


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