• Histoire de celui qui dépensa tout et ne perdit rien (1)

     

    Extraits du livre de Jacqueline KELEN

    « Histoire de celui qui dépensa tout et ne perdit rien. »

     

    Résumé : Et si la parabole du fils prodigue n’était pas qu’un message biblique mais une leçon universelle ? Et si en plus d’être l’histoire d’un fils ingrat et pécheur, elle constituait une injonction à la liberté qui nous concerne tous ? Et si elle n’était pas seulement une leçon pour les fils mais aussi pour les Pères ?

    Dans cette variation littéraire et philosophique, Jacqueline Kelen file le mythe et ajoute des personnages qui tour à tour, prennent la parole. Il y a le père, pieux et bon, la mère, inquiète et tendre, le frère ainé, sérieux et travailleur, un vieux serviteur compatissant, et bine sûr le fils prodigue, rebelle et rêveur, qui part pour explorer le monde et éprouver sa liberté avec ce que cela implique de joies et de risques.

    Un conte d’aujourd’hui sur l’amour humain et divin, l’absence et l’attente, les épreuves et la grâce, la justice et la réconciliation.

     

     

    Aucune question n’est enfantine, chacune apporte son souffle frais, son innocence. Les savants croient à grand renfort d’explications épuiser le mystère, mais sa secrète clarté demeure. Il est beau de comprendre sans cesser de s’émerveiller. ( le père)

     

    Mon frère et moi sommes très différents. Comme l’hiver et le printemps, assure Mère. Mais ces saisons ne sont pas ennemies, le froid rude protège et modère la jeune fièvre du printemps. L’hiver enfouit, mûrit intérieurement, patiente, tandis que le juvénile printemps explose, se disperse et gaspille effrontément. L’hiver est sage et le printemps plein de folies. Tous les deux se tempèrent et peuvent s’accorder (le frère)

     

    Je suis parti car la solitude est nomade, elle invite à se mettre sous le vent, à élargir l’espace de sa tente aux dimensions du monde. ( le fils)

     

    La marche donne des ailes, elle ouvre la poitrine, la pensée, le cœur, tout respire largement. Je me demande pourquoi les gens savants s’enferment pour réfléchir et rédiger d’austères traités. Certainement, ils recherchent le silence et ne veulent pas êtres distraits. Mais au grand air, au fil des pas, la pensée prend sa mesure, elle se confronte aux éléments, se bat, elle devient ample et vigoureuse. Le cerveau compliqué de l’homme a besoin de la marche et du sommeil qui tous deux, le nettoient et l’apaisent. (le fils)  A suivre ......

     

    Histoire de celui qui dépensa tout et ne perdit rien (1)

    Madère, aout 2021

     


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