• Fariboles 2

    « Imaginons qu'avancer dans la vie soit comme être au volant d'une voiture.

      

    On conduit la voiture de notre vie, comme ça, tranquille, comme des grands. On a le permis. On passe les vitesses. On accélère. On freine, puis, tout à coup, la route devient un peu scabreuse. À ce moment-là, on voit quelqu'un qui frappe à la fenêtre. C'est Jésus. Il marche très vite à côté de la voiture et il dit : « Ne voudrais-tu pas que je vienne avec toi ? » On lui répond : « Écoute, toi, tu es dehors. C'est ma voiture, fiche-moi la paix, c'est ma vie quand même ! » Et on continue. Mais la route devient tellement dangereuse qu'on se dit : « S'il y avait quelqu'un à côté de moi, ce serait quand même pas mal. » Alors on arrête la voiture et on dit à Jésus : « Rentre, mais tu restes tranquille. Bon, je t'accueille dans ma voiture, c'est déjà pas mal ! » Jésus arrive, il obéit, il n'est pas tellement contrariant. Tout à coup, il nous voit tellement crispé sur le volant qu'il propose : 

    « Écoute, moi, j'ai un permis de Formule 1, alors la vie, je connais. Pour la conduire, tu peux peut-être me laisser le volant. 

    - Non ! Je préfère conduire moi-même. » 

    Au bout d'un moment, on se rend compte qu'on n'y arrive plus. Il y a des trous, des bosses, des précipices, des rochers qui tombent. « Bon, d'accord, Jésus ! Tu prends le volant, mais... calme. » Alors Jésus prend le volant, il y va allègrement. On est là, à côté. Et puis Jésus se tourne vers nous et dit : « Eh ! s'il te plaît, lâche le frein à main, parce que chaque fois que tu tires le frein à main, on fait un écart, on va se casser la figure. Alors, tu comprends, ce n'est pas facile de conduire si, sans arrêt, on risque l'accident. » On se dit :

    « Mince, il m'a repéré. » 

    On est là, accroché au tableau de bord, on regarde devant et on se dit : « Mais où va-t-il passer, il n'y a plus de route ! » Jésus voit qu'on est tellement occupé par la route qui est devant qu'il dit : « Ce n'est plus possible, je ne peux plus conduire dans cette situation. » Il s'arrête, il prend un seau de peinture, il l'envoie sur le pare-brise, et se remet au volant. Il continue et on ne voit plus rien. 

    « Écoute, Jésus, tu es quand même trop exigeant. Je t'accueille dans ma voiture, c'est déjà pas mal, mais en plus, tu me prends le volant, tu m'empêches de serrer le frein à main, puis de voir où je vais ! 

    - Écoute, je te fais deux cadeaux : le premier cadeau, c'est ma présence auprès de toi, c'est plus joli que la route qui est devant. Le deuxième cadeau, c'est le rétroviseur. Chaque fois que tu me laissais conduire sans tirer le frein à main, sans crier, a-t-on manqué un virage ? A-t-on a eu des problèmes ? Regarde dans le rétroviseur ! Chaque fois que tu m'as fait confiance jusqu'au bout, as-tu manqué de quelque chose ? - Eh bien non ! C'est vrai ! » 

     

    Le cacao


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