• Extraits du livre « L’enfant qui savait » (fin)

    Extraits du livre « L’enfant qui savait »

    De François Garagnon.

     

    En fait, le secret de la joie du dedans, c’est comme une partition travaillée et ordonnée par un grand chef d’orchestre : il faut sans cesse régler ce qui est dissonant, moduler différemment, inventer de nouvelles tonalités

     

    C’est par le chemin de ronce que l’on atteint la clairière de la joie, le seuil où tout s’ouvre et où les perspectives s’élargissent

     

    Les plus indicibles joies sont celles qui ont traversé la souffrance et qui ont été traversée par elle

     

    Toujours, à quelque degré, les difficultés et les souffrances sont, au sens propre, des épreuves de vérité. Leur feu nous brûle mais nous illumine aussi.

     

    On est au cœur de la joie quand on a envie d’embrasser le monde entier et de l’aimer, et de continuer à l’aimer y compris dans ses misères, ses cruautés, ses fabriques de malheurs et ses égarements. Et surtout à causes d’elles.

     

    Eh bien, voilà. Je savais tout. Tout le mystère de la V.I.E

    La Vérité Infinie et Éternelle tenait à ces trois anneaux : Amour, Paix et Joie. Cela ressemblait à la ronde initiée par trois enfants qui se donnent la main pour célébrer une fête. C’est de l’amour de la joie que naît la joie de l’amour. Voilà comment étaient reliés le premier et le troisième anneau. Et le second anneau, celui de la paix, était toujours au milieu, bienveillant, veillant le bien, ou bien devant, ou bien derrière, selon qu’on faisait rouler les anneaux les uns sur les autres et que l’on changeait la disposition. Qu’importait ! Les trois anneaux étaient toujours ensemble, frères unis à jamais. Trois alliés entremêlant leurs vertus, se fortifiant les uns les autres pour aborder vaillamment tous les combats de la vie ! Même si leur nuance variait du blanc au jaune en passant par le rose, tous trois étaient de la même matière, d’or pur, la matière inaltérable dont sont faits les rêves actifs destinés à changer le monde…

     

    Oui Akimbo, mon petit frère, tu as fini par m’ouvrir les yeux. Grâce à toi, j’ai compris que la vie n’est pas un problème à résoudre, mais un mystère à respecter. Et les trois puissants symboles de ce mystère sont : le parfum d’amour, le baume réparateur de la paix et la petite musique de la joie. Les trois liens d’alliance qui résument le secret de la Vérité, Infinie et Éternelle.  Fin

     

    Un très beau livre que je conseille vivement 

     

    Extraits du livre « L’enfant qui savait » (fin)

     

    Photo Renal

     

     


  • Commentaires

    1
    Dimanche 2 Juillet 2017 à 09:53

    Je prends note. Merci pour ton conseil, Renal. Bonne journée

      • Dimanche 2 Juillet 2017 à 10:10

        C'est un livre très riche, comme tous les livres de François Garagnon.

        Bon dimanche.

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :