• Extraits de livres lus : Petit traité de la joie, consentir à la vie (fin)

    Extraits du livre Petit traité de la joie, consentir à la vie

    de Martin STEFFENS

     

    « Il ne s’agit pas d’abord d’être heureux d’être ceci ou cela (riche, beau, en excellente santé, père ou mère de tant d’enfants...) mais d’être heureux d’être. Et si d’aventure, la richesse et la santé, la beauté et la prospérité me sourient, ce sera par surcroît. Ce qui n’implique pas de ne pas désirer les biens de ce monde : la fécondité, la vie sociale et la santé sont désirables. Il s’agit seulement de ne pas faire dépendre notre bonheur d’eux : le bonheur doit venir de loin ou de plus près : joie de vivre, ce bonheur coïncide avec le souffle qui m’anime. Ainsi La vie réserve-telle son plus beau sourire à ceux qui par grandeur d’âme, sont toujours prêts à le lui rendre. »

     

    Conclusion : « Apprendre à aimer, c’est ouvrir la porte de son âme avant de soupçonner. C’est accepter de se taire et écouter. Nous n’aurons de ce monde que ce qui s’y donne déjà, à présent, au présent, comme le présent auquel nous ne sommes jamais assez présents. Car aimer, enfin, c’est consentir à ne trouver rien à redire, à cesser d’interroger, pour donner à ce qui est étranger la grâce de l’accueil. Cesser d’interroger : c’est là ce que disent des mots Tchekhov, un jour griffonnés dans un petit cahier et dont la source fut par moi perdue, ajoutant à la puissance de leur sens la saveur d’une grâce comme tombés du ciel :

     

    J’ai compris qu’en amour, il faut, si l’on s’interroge, soit partir des sentiments les plus élevés, plus importants que le bonheur et le malheur, La faute ou la vertu..

     

    Soit ne pas s’interroger du tout.

     

    Ici se termine les extraits de ce beau livre. Renal

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